Le départ de Jean-Marie Le PEN vers l’Autre Monde, peut-il nous laisser indifférent, après des décennies d’acharnement médiatique ? Qui peut, en effet, oublier les gigantesques campagnes de diffamation et les appels permanents au lynchage pour l’abattre ? Lui, le « paria » de leur République…
Certes, il fut un adversaire résolu d’une Bretagne libre et souveraine. Mais, il fut aussi un homme de notre Peuple. Et c’est à l’homme Breton, à l’homme de notre Sang, que nous entendons adresser un dernier message.
Non pour le blâmer, bien sûr ! Car nous n’avons pas pour habitude de cracher sur les morts, contrairement à nos adversaires. Eux qui n’hésitent pas à effacer de la mémoire de notre Peuple, la moindre œuvre élaborée par les vaincus d’hier. Ni à poursuivre de leur haine obsessionnelle, le moindre souvenir de nos martyrs.
Nous, bien au contraire, nous saluons chez Jean-Marie Le Pen, CERTAINES QUALITES et CERTAINS COMBATS, à défaut de partager la cause politique qu’il défendait : un nationalisme purement idéologique, d’une France seule et unitaire. D’une France ouverte aux pays francophones mais fermée aux aspirations de nos minorités nationales.
En vérité, il faut se ravaler au rang d’un incorrigible humaniste pour lui contester :
– L’âme d’un combattant pour s’être engagé militairement à trois reprises, pendant que la députaille se vautrait sur les bancs du Palais des Bonimenteurs. Coutume parlementaire toujours en vigueur. Tout à l’opposé des élites de la défunte Monarchie qui, malgré ses défauts, payaient l’impôt du sang sans l’imposer à une population entière.
– La force de caractère pour n’avoir pas succombé aux « délices » d’un Système antinaturel, et pour être resté fidèle à ses principes. Ce qui lui valut une traversée du désert de 1963 à 1983, alors qu’une brillante carrière l’attendait dans les rangs faisandés de la Droite parlementaire.
– Les dons oratoires, le sens de la formule imagée et les incantations rythmées qui soulèvent l’auditoire. Bref, un tribun au charisme reconnu suscitant naturellement la jalousie haineuse des petits phraseurs médiocres désignés par leurs instances partisanes.
– Enfin, un vrai courage civique face aux promoteurs du pourrissement sociétal. N’a-t-il pas défié les censeurs du « politiquement correct », les ligues de délation et les lobbies confédérés qui dominent l’Etat ? S’est-il rétracté une seule fois, devant les attaques institutionnelles ou crapulaires (procès, attentats, hystérie médiatique) ?
Ce sont là, assurément, quelques vertus que l’on voudrait voir briller chez nos élus « bretons ». Des élus dont l’audace se limite à arborer tout au plus une écharpe Gwenn-ha-Du, les jours de beau temps. Car pour ces « gens-là » (restons courtois !), pas question de froisser l’extrême susceptibilité préfectorale…On n’y songe même pas !
Dès lors, faute de représentants plus dignes et pugnaces, comment ne pas approuver les batailles que ce réprouvé a menées contre le MARXISME qui nous corrompt, l’AVORTEMENT qui nous réduit et l’IMMIGRATION qui nous remplace ? Trois cancers ménagés tant par la Droite bourgeoise que par un FN renié en RN. Trois cancers que seul un Etat National Breton saurait traiter sans faiblesse. Question de survie. Car nous sommes le dernier foyer celte du continent…
Exprimons, toutefois, un regret bien légitime : que notre compatriote n’ait pas servi avec la même fougue, la CAUSE BRETONNE. Lui, le Breton de souche, fils d’une lignée de pêcheurs et d’agriculteurs morbihannais. Lui, qui a porté bien haut les vertus de notre race, par son esprit batailleur, sa ténacité, son refus des compromissions et du repentir. Car ce Breton « vertical » possédait pleinement les qualités requises pour accélérer le réveil de notre Peuple. Et lui rendre sa liberté et ses droits nationaux que la Malpropre de Paris lui a jadis ravis. Dommage, dommage…
Déception d’autant plus forte, qu’en luttant sur le seul créneau électoraliste, Jean-Marie LE PEN n’a pu ni stopper, ni ralentir notre descente dans le chaos multiculturel et multiethnique. Difficile, il est vrai, de se hisser aux plus hautes fonctions au sein de cet Etat jacobin. Un Etat dont le mode de fonctionnement écarte les élites naturelles au bénéfice des bavards, des profiteurs et des vendus qu’un tel bouillon de culture suscite naturellement.
Mais, pour tous ceux qui, comme nous, ont servi la Cause du mouvement Ordre nouveau et du Front national canal historique, Jean-Marie Le Pen restera la figure emblématique d’un combat intemporel. Celui du Nationalisme contre la dégénérescence sociétale. Peu importe, à cet égard, l’emprise totalitaire de l’oligarchie sur l’opinion publique française. Parce que, la Providence aidant, rien n’est plus versatile qu’une opinion publique. Dans l’attente d’un tel jour :
JEAN-MARIE, REQUIESCAT IN PACE, VA BREUR !
Jakez GUILLOUZOUIC
Crédit photo : DR
Source : Breizh-info.com - 07/01/2025