Henry Makow PhD (né le 12 novembre 1949 à Zurich, en Suisse ) est un écrivain canadien d'origine juive. Sa théorie, décrite sur son site Internet, www.henrymakow.com est qu’il existe une main cachée qui tire les ficelles de l’histoire moderne, suivant un programme secret. Il le relie à la plupart des noms se terminant par -isme : sionisme, communisme, libéralisme, laïcité, néoconservatisme, fascisme, nazisme et féminisme.
Il postule également que la démocratie actuelle est une farce qui sert de système de contrôle social sur les masses populaires. Les médias étouffent l’information et les courants de pensée, les divertissements populaires détournent le public de ce qui se passe réellement et le dégradent en même temps. Une force cachée, issue d'un cartel de banquiers de la City de Londres (opinion partagée par Lyndon LaRouche ), exerce son influence et son pouvoir dans la société à travers la franc-maçonnerie et cherche à établir une tyrannie mondiale pour défendre son monopole sur le crédit (création de monnaie). L’un de leurs objectifs ultimes est le dépeuplement mondial et l’asservissement de l’humanité mentalement et spirituellement, voire physiquement. Il a dénoncé un réseau de pédophilie au Canada.
Henry Makow, dans son livre Cruel Hoax: Feminism and the New World Order, développe une thèse controversée selon laquelle le féminisme et certains aspects de la société moderne seraient des outils de manipulation orchestrés par une élite puissante. Voici les principaux arguments qu'il avance, basés sur le contenu général de son ouvrage :
- Le féminisme comme ingénierie sociale : Makow soutient que le féminisme, présenté comme un mouvement pour les droits des femmes, est en réalité une arnaque cruelle. Selon lui, il ne vise pas à libérer les femmes, mais à détruire les identités de genre traditionnelles en rendant les femmes plus masculines et les hommes plus féminins. Il affirme que cela perturbe les rôles naturels et biologiques des sexes, sapant ainsi les fondements de la famille.
- Objectif de dépopulation et de contrôle : Il lie le féminisme à un agenda plus large attribué à des figures comme les Rockefeller et les Rothschild. Cet agenda, selon lui, viserait à réduire la population mondiale et à instaurer un gouvernement mondial totalitaire. Makow argue que la promotion de la promiscuité sexuelle et la diminution des mariages et des naissances (en conditionnant les hétérosexuels à adopter des comportements qu’il associe aux homosexuels) servent cet objectif de dépopulation.
- Connexion avec le communisme et le Nouvel Ordre Mondial : Makow établit un lien entre le féminisme, le communisme et des événements comme le 11 septembre, qu’il considère comme des manifestations d’un même complot élitiste. Il voit ces phénomènes comme des moyens de diviser pour mieux régner (divide and conquer), en empoisonnant les relations entre hommes et femmes et en affaiblissant les structures sociales traditionnelles.
- Critique des instincts biologiques niés : Il affirme que le féminisme convainc les femmes que leurs instincts biologiques (comme le désir de mariage ou de maternité) sont des constructions sociales oppressives. Pour Makow, cela rend les femmes moins aptes au mariage et à la maternité, tandis que les hommes perdent leur capacité à diriger et à se sacrifier pour leur famille.
- Retour à l’hétérosexualité traditionnelle : Makow propose une reprise en main de l’hétérosexualité, en encourageant un retour aux relations hommes-femmes basées sur des rôles de genre traditionnels. Il considère que la promiscuité sexuelle, popularisée selon lui par des œuvres comme Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, est une déviation orchestrée par les élites.
- Les banquiers comme architectes du chaos : Il attribue la mise en œuvre de ces changements à des banquiers centraux, qu’il accuse de créer de l’argent à partir de rien et de se prendre pour des dieux. Ces élites, selon lui, utilisent leur pouvoir financier pour manipuler les dynamiques sociales et politiques à l’échelle mondiale.
Ces arguments s’inscrivent dans une vision conspirationniste et polarisante, où Makow remet en question les récits officiels sur le féminisme et la modernité. Son style est souvent provocateur, cherchant à « connecter les points » entre des phénomènes qu’il perçoit comme interconnectés. Il s’appuie sur des références historiques et des théories alternatives pour étayer ses affirmations, bien que celles-ci soient largement contestées ou considérées comme non fondés par les chercheurs mainstream.
Source : www.henrymakow.com