Fraternité
Quand les Maghrébins ou les Blacks parlent de gens de même origine qu’eux, ils disent « nos frères » (ou « nos sœurs »). Cette affirmation d’appartenance et de solidarité liée à celle-ci est tout à fait normale puisqu’elle est l’affirmation d’une identité ethnique dont nous proclamons la nécessité pour tous les peuples. Car la fraternité ethnique est tout simplement l’application des lois de la nature, donc de la vie. Faire montre de réalisme biologique, c’est faire preuve de sagesse, une sagesse que les sociétés traditionnelles ont toujours respectée et pratiquée mais qui a été oubliée, méprisée, pourchassée par la modernité triomphante, tueuse de mythes et de dieux.
Reconnaître, donc, à tous les peuples un « droit à la fraternité » est dans la logique de notre conception du monde. Il reste que nous avons bien besoin, nous, les Européens, les Blancs, de rattraper le retard que nous avons pris en matière de conscience ethnique, car la plupart des nôtres sont paralysés par l’entreprise de conditionnement mental conduite par ceux qui veulent nous transformer en zombies dociles, soumis à l’idéologie officielle omniprésente dans les media, à l’école, dans les églises (ce qu’il en reste…), dans le discours des politiciens de tous bords (y compris ceux qui, se disant « nationaux », sont censés être nos défenseurs et qui, par intérêt carriériste bien compris, se rallient aux dogmes du politiquement correct – car il faut, n’est-ce pas, être « dédiabolisés » si on veut être acceptés à la table des maîtres du pouvoir…). Nous, être diabolisés nous indiffère. Car nous sommes frères des loups.
Fraternité. Le mot est beau. Il a inspiré de nobles esprits, même s’il a été détourné, dévoyé et même sali au nom d’utopies mortifères débouchant sur la sanctification de la Terreur et le règne de la guillotine, comme en 1793, ou le bain de sang de l’ « Epuration » de 1944-1945. Pourquoi raviver de tels souvenirs, vont me dire de bons apôtres. Parce que nous n’oublions rien. Nous ne pardonnons rien. Jamais. Et la liste est longue, depuis Hypatie, notre sœur Hypatie. Et les Saxons, nos frères Saxons. Et tant d’autres, au fil des siècles, dont la présence vibre en notre âme et dont nous donne l’énergie vitale nécessaire pour suivre notre longue route.
Ils sont aveugles et sourds, ceux qui n’ont pas compris que notre combat relève d’une spiritualité à laquelle ils ne peuvent rien comprendre. Tout simplement parce qu’ils n’appartiennent pas à la Fraternité immémoriale qui est la nôtre. Et à laquelle nous relie une Fidélité qui est notre seule loi.
Pierre VIAL