Ma découverte de la « Révolution conservatrice » par Robert Steuckers
- Détails
- Catégorie : CULTURE ENRACINEE
Entretien avec Thierry Martin (Université Paris IV), le 5 juin 2017
- Quand et dans quels cadres avez-vous découvert le courant de pensée révolutionnaire-conservateur allemand?
La découverte de la « révolution conservatrice », ou plutôt d’éléments constitutifs ou annonciateurs de celle-ci, a été, chez moi, un processus lent. Jeunes adolescents, nous étions très confusément conscients que le « système » ne fonctionnait plus. Se juxtaposaient, à cette époque, entre 1969 et 1972, des résidus que l’on nous demandait de vénérer et des innovations, mai 68 oblige, qui nous paraissaient totalement farfelues ou incongrues. Nous étions à la chasse d’auteurs alternatifs, sans trop savoir à quels saints nous vouer. Un professeur de français me conseille Un testament espagnol de Koestler. Le professeur de latin, l’Abbé Simon Hauwaert, nous baigne dans une atmosphère de culture classique, d’abord avec le De bello gallico. Hauwaert était disciple des disciples du Cardinal Mercier, grand défenseur de la culture gréco-latine, ami de Coubertin et féru de l’idéal olympique, promoteur d’un scoutisme viril et audacieux (celui qui a séduit Hergé), admirateur de Maurras. Toute cette culture classique, décriée par les soixante-huitards, s’est lentement décantée dans nos cerveaux, sans véritables références intermédiaires, sans passerelles commodes, forgées par des journalistes talentueux ou de bons vulgarisateurs. Hauwaert, bien qu’ecclésiastique, ne jurait que par la culture hellénique et la tradition politique romaine. Dans l’âme, il était un païen antique. Finalement, il ne s’en cachait guère. L’année suivante, il nous emmène en Turquie, pour visiter les sites archéologiques et les musées. En 1973, ce sera la Grèce. Delphes et Olympie en particulier. Ces voyages ont été déterminants dans l’éclosion de mon imaginaire.
Lire la suite : Ma découverte de la « Révolution conservatrice » par Robert Steuckers
Eurasie et Hongrie - Entretien avec Claudio Mutti
- Détails
- Catégorie : GEOPOLITIQUE
Claudio Mutti est le rédacteur en chef d'Eurasia, Rivista di studi geopolitici et un éminent chercheur en folklore d'Europe centrale, y compris le folklore hongrois. Nombre de ses études sont disponibles en hongrois. Il est un excellent traducteur italien du penseur traditionaliste hongrois Béla Hamvas. Son recueil d'essais, Alberi (=Arbres), a été publié il y a quelques mois, traduit par Claudio Mutti.
Q- La traduction italienne de la nouvelle loi fondamentale hongroise a récemment été publiée sur le site de l'édition en ligne d'Eurasia. Selon ses rédacteurs, les changements politiques actuels sont également significatifs à certains égards. Comment voyez-vous l'évolution de la vie politique hongroise ?
Lire la suite : Eurasie et Hongrie - Entretien avec Claudio Mutti
UN BLINDÉ D'INFANTERIE ALLEMAND « MARDER » CAPTURÉ PAR LES FORCES RUSSES
- Détails
- Catégorie : ACTUALITE
Après La Fontaine, Rimbaud, Céline, Fabrice Luchini dit du Aya Nakamura !
- Détails
- Catégorie : SOCIETE
Le Moyen-Orient : le laboratoire géopolitique du nouveau monde
- Détails
- Catégorie : GEOPOLITIQUE
Le déclin de l'hégémonie mondiale des États-Unis sanctionne la fin du siècle américain. Les États-Unis sont à la croisée des chemins : se retirer de la région ou provoquer un conflit de bien plus grande ampleur. Le retour de l'histoire dans les affaires géopolitiques mondiales a rendu un verdict sans appel : l'hégémonie mondiale est impossible. Le monde multipolaire aura pour protagonistes des États-Civilisations installés dans de vastes espaces continentaux, composés des peuples les plus divers, mais unifiés par des valeurs identitaires éthico-politiques communes.
Lire la suite : Le Moyen-Orient : le laboratoire géopolitique du nouveau monde
L'équinoxe de printemps, le mariage divin entre le Ciel et la Terre
- Détails
- Catégorie : Fêtes Païennes
L'équinoxe de printemps a toujours marqué la transition vers le moment où la nature refleurit, où la vie s'épanouit, où la terre renaît. Dans de nombreuses cultures, l'équinoxe a été lu dans sa promesse de régénération comme le début de l'année. Le mythe du viol de Proserpine est emblématique à cet égard. Proserpine, fille de Cérès, enlevée par Hadès, suite à l'intervention du Père des Dieux, revient sur la Terre Mère, mais seulement pour les six mois du printemps et de l'été. L'équinoxe est donc un point fondamental de la Révolution propre au cycle annuel. Mais il n'y a pas que l'aspect « naturel » dans ce passage important de l'année. Dans les religions indo-aryennes, les cycles liés à la terre et à la nature étaient évidemment importants, mais ils n'étaient pas la seule charnière sur laquelle reposait la vision spirituelle, et donc la vision du monde. Ils étaient en fait intégrés dans une vision cosmique beaucoup plus large.
Lire la suite : L'équinoxe de printemps, le mariage divin entre le Ciel et la Terre
- Multipolarité : l'ère de la grande transition
- VISITE GUIDEE DE CHÂTEAU-GAILLARD, LA FORTERESSE DE RICHARD COEUR DE LION, RECONSTITUE EN 3D !
- Homo judaicus : la théologie politique de la politique étrangère américaine
- Gastronomiquement correct. McDonald's et la mondialisation à table
- Ostara (T&P Alsace)
- Pourquoi les politiques ne vont pas en prison ?
- Le concours Eurovision de la chanson a été créé par l'OTAN
- Les USA se sont aperçus que la guerre était un outil de développement
- COALLIA : L’ASSOCIATION QUI HEBERGE DES MIGRANTS AVEC VOTRE ARGENT
- Les racines occultes du bolchevisme
Page 119 sur 723