La fortune de Jeff Bezos a augmenté de 34 % en moyenne annuelle sur les cinq dernières années.[MANDEL NGAN / AFP]
1.000 milliards de dollars. C'est le montant irréel que pourrait atteindre la fortune de Jeff Bezos en 2026, faisant du patron d'Amazon le premier trillionaire de l'Histoire, selon une étude menée par Comparisun, une plate-forme de comparaison américaine dédiée aux entreprises.
Déjà à la tête d'une fortune estimée à 143 milliards de dollars (133 milliards d'euros) selon le Bloomberg Billionaires Index, l'homme le plus riche du monde pourrait voir sa richesse atteindre le seuil historique de 1.000 milliards de dollars (927 milliards d'euros) à l'âge de 62 ans. Mais seulement si elle continue de s'accroître au rythme actuel. En effet, pour en arriver à ce résultat, Comparisun a calculé la croissance moyenne annuelle de la fortune des 25 personnes les plus riches du monde sur les cinq dernières années, et a appliqué ce taux à chaque année à venir.
Dans le cas du PDG d'Amazon - qui détient 11 % des actions du géant américain du e-commerce -, sa fortune a augmenté de 34 % en moyenne annuelle sur les cinq dernières années. Ce chiffre pourrait être encore plus important cette année. En effet, grâce aux performances boursières d'Amazon, dont le cours s'est envolé de 28 % depuis le début de l'année, profitant à plein de la crise du coronavirus et des mesures de confinement, Jeff Bezos a vu sa richesse progresser de plus de 20 % depuis le début de l'année (+ 25 milliards de dollars, soit davantage que le PIB du Honduras). Avec 1.000 milliards de dollars, il pourrait se targuer d'avoir une fortune supérieure au PIB cumulé de 179 pays, représentant 3,4 milliards de personnes, soit 43,7 % de l'humanité, affirme le média américain Esquire.
MARK ZUCKERBERG TRILLIONAIRE À 51 ANS ?
Mais Mark Zuckerberg pourrait lui voler par la suite le titre de plus jeune trillionaire de l'histoire. D'après Comparisun, le cofondateur et PDG de Facebook, aujourd'hui troisième homme le plus riche du monde (78 milliards de dollars, soit 72 milliards d'euros) pourrait accumuler 1.000 milliards de dollars en 2036, à l'âge de 51 ans.
La plate-forme américaine note par ailleurs que, sur les 25 plus gros milliardaires étudiés, «seulement» onze ont une chance de devenir trillionaires pendant leur vie, en se basant sur la croissance moyenne de leur fortune. Outre Bezos et Zuckerberg, on y trouve entre autres le Français Bernard Arnault, PDG de LVMH, le Chinois Jack Ma, fondateur du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, l'Indien Mukesh Ambani, patron du conglomérat Reliance Industries, mais pas Bill Gates, 64 ans, pourtant deuxième homme le plus riche du monde (106 milliards de dollars), et alors qu'un rapport de l'ONG Oxfam datant de 2018 prévoyait que le cofondateur de Microsoft serait le premier trillionaire de l'histoire «d'ici à 25 ans».
Née en Seine-Saint-Denis dans une famille originaire du Togo fraîchement arrivée en France, Laetitia Avia, qui avait les dents longues, a su sauter, parmi les premiers, dans le train macronien. Ce qui lui a permis de devenir députée et porte-parole de la République en marche, une formation qui sait utiliser la couleur puisque Sybeth la bien-nommée est porte-parole du gouvernement… Edouard Philippe, dans son discours de politique générale du 4 juillet 2017, n’a pas manqué de se féliciter de tels choix. Pour faire carrière dans l’Etat macronien il n’est décidément pas recommandé d’être Breton, Alsacien ou Auvergnat.
Avia a choisi comme cheval de bataille la lutte contre le harcèlement et les discriminations. Noble programme. Elle s’est donc lancée dans une croisade pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet et propose pour ce faire « des solutions opérationnelles, concrètes, immédiatement applicables »… mais bien sûr « conformes à la liberté d’expression »… Macron, lors du dîner du CRIF le 20 février 2019 s’en est fait gloire, annonçant qu’Avia allait défendre une proposition de loi « régulant les réseaux sociaux sur Internet ». En clair, en instaurant la censure. La loi a évidemment été adoptée par une Assemblée nationale qui n’a plus rien de « nationale » depuis longtemps.
Mais ce qui est gênant pour Avia c’est qu’elle traîne quelques boulets de belle dimension. En 2017, suite à une altercation avec un chauffeur de taxi, elle l’a mordu (affaire révélée par Le Canard enchaîné). Puis, le 12 mai 2020, Mediapart publia les témoignages de cinq ex-assistants parlementaires d’Avia, décrivant les humiliations, le harcèlement, des faits de racisme, de sexisme et d’homophobie, de non-respect du droit du travail. Ils avaient alerté, par six fois, sur ces faits la déontologue de l’Assemblée nationale, Agnès Roblot-Troizier, qui s’est courageusement mise aux abonnés absents.
Un ancien collaborateur parlementaire de LREM commenta, sur BFMTV : « Les collaborateurs ont alerté tout le monde, personne n’a rien fait. L’omerta a encore de beaux jours devant elle… ». Cerise sur le gâteau : Avia a tenté de caviarder sa fiche Wikipedia pour en effacer les éléments gênants.
Communiqué du Réseau citoyen du Cercle Normand de l'Opinion
Ceux qui affectent de mépriser l’histoire parce que c’est du passé et s’enivrent de communication parce que c’est du présent devront corriger le logiciel de leur compréhension du monde : un événement, qui touche de près Rouen et l’ensemble de la Normandie vient de leur en donner la preuve. Il s’agit du documentaire de RMC-découverterelatant les circonstances du raid aérien du 17 août 1942 de l’U.S. Air Force qui aurait dû endommager la gare de triage de Sotteville et qui, totalement raté, fit des dizaines de victimes civiles sur la rive droite de Rouen, à plus de 2 km de l’objectif.
Les lecteurs de l’ouvrage de l’historien Paul Le Trévier (17 août 1942. Objectif Rouen. 1er raid américain sur l’Europe – Édition Comever – 2005) connaissaient dans le détail cette funeste opération, mais nombre de Rouennais en ignoraient les tenants et aboutissants. L’apport du documentaire de RMC, réalisé par Emmanuel Amara, réside dans la projection de bandes d’actualité de l’époque, notamment de la conférence de presse qui suivit le raid, avec les interviews des promoteurs et des participants de ce bombardement-fiasco. Inutile de préciser que ce ne fut pas la tonalité de cette opération de propagande !
Et l’opinion publique normande, médusée, a découvert ce mardi 12 mai 2020 qu’on lui avait caché une sinistre vérité : les Américains ont menti quant aux résultats du raid, ils ont travesti la vérité quant à ses motivations.
Motivations : il s’agissait pour les responsables de l’aviation américaine de pouvoir s’affranchir de la tutelle britannique plus aguerrie. Les Anglais, qui avaient survécu à trois ans de guerre aérienne, privilégiaient les bombardements de nuit et à relative basse altitude. Les Américains, avec leurs forteresses volantes B17, prétendaient bombarder de jour, à très haute altitude, et atteindre leurs objectifs avec la plus grande précision grâce au nouveau viseur Norden… En fait, ils voulaient prendre le commandement des forces aériennes alliées. Il leur fallait une démonstration éclatante de leur supériorité.
Mensonges sur les résultats : le communiqué de victoire de la conférence de presse avait été rédigé à l’avance et les pilotes interrogés avaient été chapitrés pour clamer une « vérité pré-établie ».
Là où le passé devrait éclairer le présent, c’est sur le choix de Rouen par l’U.S. Air Force. La gare de triage était un prétexte, le choix de Rouen reposait sur la notoriété de la capitale normande, bien connue de l’opinion publique américaine (qui n’a pas attendu les événements de 1944 pour connaître de la France Paris, la Côte d’Azur et… la Normandie). Voilà une leçon à retenir de cette malheureuse affaire.
Quoi qu’il en soit, retenons l’essentiel : pour des raisons politiques et de prééminence, le premier bombardement stratégique américain sur l’Europe a été expérimenté sur Rouen car il fallait convaincre l’opinion publique américaine que les États-Unis, mal préparés à cette guerre où ils avaient été entraînés (Pearl Harbor) étaient capables de « gagner la guerre » grâce à l’aviation… L’échec – au plan militaire – de cette opération a été nié et le mensonge a été d’autant plus avéré que l’on a « oublié » d’évoquer les pertes civiles.
Ce fut, comme pour le bombardement absurde du Havre de septembre 1944, un véritable crime de guerre. L’histoire « officielle » étant écrite par les vainqueurs et la servilité des élites (sic !) aidant, il y eut une vérité officielle qu’il ne fallait pas mettre en doute. 70 ans plus tard, la véritable histoire apparaît.
L’imprudente loi Avia récemment votée confie aux GAFA la possibilité de censurer les plates-formes internet, allons-nous subir des représailles informatiques pour avoir osé critiquer le dogme de la bienveillance américaine ?
La proposition de loi visant à lutter contre les contenus « haineux » sur internet a été adoptée en lecture définitive à l’Assemblée nationale, ce mercredi 13 mai par 355 voix contre 150. Cette loi est dite « loi Avia », du nom de son rapporteur, ironiquement accusé d’avoir mordu un chauffeur de taxi ainsi que de régulièrement tenir des propos racistes, homophobes et sexistes. Un scandale révélé par Médiapart la veille du vote qui, conjugué aux coups de boutoirs argumentatifs d’Eric Zemmour sur CNews ainsi qu’à la mobilisation des internautes sur les réseaux sociaux, a sans doute donné une bonne excuse à de nombreux couards ayant voté la proposition de loi en juillet 2019 pour enfin défendre la liberté d’expression. C’est ainsi qu’on note un sérieux revirement de la part de nombreux députés Les Républicains qui avaient voté pour cette loi ou s’étaient abstenus lors de la première lecture. Une position courageuse tellement rare qu’il convient de la saluer, en espérant qu’elle augure de nouvelles surprises positives.
Polemia a décidé de diffuser la liste des députés ayant voté pour et contre cette loi ainsi que ceux s’étant abstenus.
Les courageux
150 députés se sont prononcés contre la proposition de loi Avia. Parmi eux, de nombreux députés de droite ayant changé leur vote par rapport au scrutin de juillet 2019. Une décision à saluer.
Les Républicains ayant voté contre
M. Damien Abad, Mme Emmanuelle Anthoine, M. Julien Aubert, Mme Nathalie Bassire, M. Thibault Bazin, Mme Valérie Bazin-Malgras, Mme Valérie Beauvais, Mme Émilie Bonnivard, M. Jean-Yves Bony, M. Ian Boucard, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Valérie Boyer, Mme Marine Brenier, M. Xavier Breton, M. Bernard Brochand, M. Fabrice Brun, M. Gilles Carrez, M. Jacques Cattin, M. Gérard Cherpion, M. Dino Cinieri, M. Éric Ciotti, M. Pierre Cordier, Mme Josiane Corneloup, M. François Cornut-Gentille, Mme Marie-Christine Dalloz, M. Bernard Deflesselles, M. Rémi Delatte, M. Vincent Descœur, M. Fabien Di Filippo, M. Éric Diard, M. Julien Dive, M. Jean-Pierre Door, Mme Marianne Dubois, M. Pierre-Henri Dumont, M. Daniel Fasquelle, M. Jean-Jacques Ferrara, M. Nicolas Forissier, M. Laurent Furst, M. Claude de Ganay, M. Jean-Jacques Gaultier, Mme Annie Genevard, M. Philippe Gosselin, M. Jean-Carles Grelier, Mme Claire Guion-Firmin, M. Michel Herbillon, M. Patrick Hetzel, M. Sébastien Huyghe, M. Christian Jacob, M. Mansour Kamardine, Mme Brigitte Kuster, Mme Valérie Lacroute, M. Guillaume Larrivé, M. Marc Le Fur, Mme Constance Le Grip, M. Sébastien Leclerc, Mme Geneviève Levy, M. David Lorion, Mme Véronique Louwagie, M. Gilles Lurton, M. Emmanuel Maquet, M. Olivier Marleix, M. Franck Marlin, M. Jean-Louis Masson, M. Gérard Menuel, Mme Frédérique Meunier, M. Maxime Minot, M. Jérôme Nury, M. Jean-François Parigi, M. Éric Pauget, M. Guillaume Peltier, M. Bernard Perrut, Mme Bérengère Poletti, M. Jean-Luc Poudroux, M. Aurélien Pradié, M. Didier Quentin, M. Alain Ramadier, Mme Nadia Ramassamy, M. Robin Reda, M. Bernard Reynès, M. Vincent Rolland, M. Antoine Savignat, M. Raphaël Schellenberger, M. Jean-Marie Sermier, M. Éric Straumann, Mme Michèle Tabarot, M. Jean-Charles Taugourdeau, M. Guy Teissier, M. Jean-Louis Thiériot, Mme Laurence Trastour-Isnart, Mme Isabelle Valentin, M. Pierre Vatin, M. Patrice Verchère, M. Charles de la Verpillière, M. Arnaud Viala, M. Michel Vialay, M. Jean-Pierre Vigier, M. Stéphane Viry et M. Éric Woerth.
Les élus Libertés et Territoires ayant voté contre
M. Jean-Félix Acquaviva, M. Michel Castellani, M. Jean-Michel Clément, M. Paul-André Colombani, M. Charles de Courson, Mme Jeanine Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Olivier Falorni, M. Yannick Favennec Becot, Mme Sandrine Josso, M. François-Michel Lambert, M. Jean Lassalle, M. Paul Molac, M. Matthieu Orphelin, M. Bertrand Pancher, Mme Sylvia Pinel, M. François Pupponi et M. Philippe Vigier.
Les élus La France Insoumise ayant voté contre
Mme Clémentine Autain, M. Ugo Bernalicis, M. Éric Coquerel, M. Alexis Corbière, Mme Caroline Fiat, M. Bastien Lachaud, M. Michel Larive, M. Jean-Luc Mélenchon, Mme Danièle Obono, Mme Mathilde Panot, M. Loïc Prud’homme, M. Adrien Quatennens, M. Jean-Hugues Ratenon, Mme Muriel Ressiguier, Mme Sabine Rubin, M. François Ruffin et Mme Bénédicte Taurine.
Les non-inscrits ayant voté contre
M. Louis Aliot, M. Bruno Bilde, M. Sébastien Chenu, M. Nicolas Dupont-Aignan, M. José Evrard, Mme Paula Forteza, Mme Marine Le Pen, Mme Marie-France Lorho, M. Nicolas Meizonnet, Mme Emmanuelle Ménard, M. Sébastien Nadot, M. Joachim Son-Forget et Mme Frédérique Tuffnell.
À noter qu’un dissident LREM s’est singularisé en s’opposant à cette loi : M. Hubert Julien-Laferriere. De même dans le groupe Modem où Philippe Latombe s’est opposé à la loi ainsi que M. Christophe Naegele pour l’UDI.
Les censeurs
Sans surprise, les censeurs ayant décidé de voter pour cette loi liberticide sont à chercher du côté de La République en Marche et de ses alliés.
Les élus La République en Marche ayant voté pour
Mme Caroline Abadie, Mme Bérangère Abba, M. Damien Adam, M. Lénaïck Adam, M. Saïd Ahamada, M. Éric Alauzet, Mme Ramlati Ali, M. Patrice Anato, M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Jean-Philippe Ardouin, M. Christophe Arend, Mme Stéphanie Atger, Mme Laetitia Avia, M. Florian Bachelier, M. Didier Baichère, M. Frédéric Barbier, M. Xavier Batut, Mme Sophie Beaudouin-Hubiere, M. Belkhir Belhaddad, Mme Aurore Bergé, M. Hervé Berville, M. Grégory Besson-Moreau, Mme Barbara Bessot Ballot, Mme Anne Blanc, M. Christophe Blanchet, M. Yves Blein, M. Pascal Bois, M. Bruno Bonnell, Mme Aude Bono-Vandorme, M. Julien Borowczyk, M. Éric Bothorel, M. Florent Boudié, Mme Brigitte Bourguignon, M. Bertrand Bouyx, Mme Pascale Boyer, Mme Yaël Braun-Pivet, M. Jean-Jacques Bridey, Mme Blandine Brocard, Mme Anne Brugnera, Mme Danielle Brulebois, Mme Anne-France Brunet, M. Stéphane Buchou, Mme Carole Bureau-Bonnard, M. Pierre Cabaré, Mme Céline Calvez, Mme Émilie Cariou, Mme Anne-Laure Cattelot, M. Lionel Causse, Mme Danièle Cazarian, Mme Samantha Cazebonne, M. Jean-René Cazeneuve, M. Sébastien Cazenove, M. Anthony Cellier, M. Jean-François Cesarini, Mme Émilie Chalas, M. Philippe Chalumeau, Mme Annie Chapelier, Mme Sylvie Charrière, Mme Fannette Charvier, M. Philippe Chassaing, M. Guillaume Chiche, M. Francis Chouat, M. Stéphane Claireaux, Mme Mireille Clapot, Mme Christine Cloarec-Le Nabour, M. Jean-Charles Colas-Roy, Mme Fabienne Colboc, Mme Bérangère Couillard, Mme Michèle Crouzet, M. Dominique Da Silva, M. Olivier Damaisin, M. Yves Daniel, Mme Dominique David, Mme Typhanie Degois, M. Marc Delatte, M. Michel Delpon, M. Nicolas Démoulin, M. Frédéric Descrozaille, M. Christophe Di Pompeo, M. Benjamin Dirx, Mme Stéphanie Do, M. Loïc Dombreval, Mme Jacqueline Dubois, Mme Coralie Dubost, Mme Nicole Dubré-Chirat, Mme Audrey Dufeu Schubert, Mme Françoise Dumas, Mme Stella Dupont, M. Jean-François Eliaou, Mme Sophie Errante, M. Christophe Euzet, Mme Catherine Fabre, Mme Valéria Faure-Muntian, M. Jean-Michel Fauvergue, M. Jean-Marie Fiévet, M. Philippe Folliot, Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel, Mme Pascale Fontenel-Personne, M. Alexandre Freschi, M. Jean-Luc Fugit, Mme Camille Galliard-Minier, M. Thomas Gassilloud, M. Raphaël Gauvain, Mme Laurence Gayte, Mme Anne Genetet, M. Raphaël Gérard, Mme Séverine Gipson, M. Éric Girardin, M. Joël Giraud, Mme Olga Givernet, Mme Valérie Gomez-Bassac, M. Guillaume Gouffier-Cha, Mme Perrine Goulet, M. Fabien Gouttefarde, Mme Carole Grandjean, Mme Florence Granjus, M. Romain Grau, Mme Olivia Gregoire, M. Benjamin Griveaux, Mme Émilie Guerel, M. Stanislas Guerini, Mme Marie Guévenoux, Mme Nadia Hai, Mme Véronique Hammerer, M. Yannick Haury, Mme Christine Hennion, M. Pierre Henriet, Mme Danièle Hérin, M. Alexandre Holroyd, M. Dimitri Houbron, M. Sacha Houlié, M. Philippe Huppé, Mme Monique Iborra, M. Jean-Michel Jacques, Mme Caroline Janvier, M. Christophe Jerretie, M. François Jolivet, Mme Catherine Kamowski, M. Guillaume Kasbarian, Mme Stéphanie Kerbarh, M. Yannick Kerlogot, M. Loïc Kervran, Mme Fadila Khattabi, Mme Anissa Khedher, M. Rodrigue Kokouendo, M. Jacques Krabal, Mme Sonia Krimi, Mme Aina Kuric, M. Mustapha Laabid, M. Daniel Labaronne, Mme Amélia Lakrafi, Mme Anne-Christine Lang, Mme Frédérique Lardet, M. Jean-Charles Larsonneur, M. Michel Lauzzana, Mme Célia de Lavergne, M. Pascal Lavergne, Mme Fiona Lazaar, M. Gaël Le Bohec, Mme Sandrine Le Feur, M. Didier Le Gac, M. Gilles Le Gendre, Mme Annaïg Le Meur, Mme Nicole Le Peih, M. Fabrice Le Vigoureux, Mme Marie Lebec, M. Jean-Claude Leclabart, Mme Charlotte Lecocq, Mme Martine Leguille-Balloy, M. Christophe Lejeune, Mme Marion Lenne, M. Roland Lescure, Mme Monique Limon, M. Richard Lioger, Mme Brigitte Liso, Mme Alexandra Louis, Mme Marie-Ange Magne, M. Mounir Mahjoubi, M. Sylvain Maillard, Mme Laurence Maillart-Méhaignerie, M. Jacques Maire, Mme Jacqueline Maquet, M. Jacques Marilossian, Mme Sandra Marsaud, M. Didier Martin, M. Denis Masséglia, M. Fabien Matras, Mme Sereine Mauborgne, M. Stéphane Mazars, M. Jean François Mbaye, Mme Graziella Melchior, M. Ludovic Mendès, M. Thomas Mesnier, Mme Marjolaine Meynier-Millefert, Mme Monica Michel, M. Thierry Michels, Mme Patricia Mirallès, Mme Sandrine Mörch, M. Jean-Baptiste Moreau, M. Adrien Morenas, Mme Florence Morlighem, Mme Cendra Motin, Mme Naïma Moutchou, Mme Cécile Muschotti, M. Mickaël Nogal, Mme Claire O’Petit, Mme Valérie Oppelt, Mme Catherine Osson, M. Xavier Paluszkiewicz, Mme Sophie Panonacle, M. Didier Paris, Mme Zivka Park, M. Hervé Pellois, M. Alain Perea, M. Patrice Perrot, M. Pierre Person, Mme Anne-Laurence Petel, Mme Bénédicte Pételle, Mme Valérie Petit, Mme Bénédicte Peyrol, Mme Michèle Peyron, M. Damien Pichereau, Mme Béatrice Piron, Mme Claire Pitollat, Mme Barbara Pompili, M. Jean-Pierre Pont, M. Jean-François Portarrieu, M. Benoît Potterie, M. Éric Poulliat, Mme Natalia Pouzyreff, Mme Florence Provendier, M. Bruno Questel, Mme Cathy Racon-Bouzon, M. Pierre-Alain Raphan, Mme Isabelle Rauch, M. Rémy Rebeyrotte, M. Hugues Renson, Mme Cécile Rilhac, Mme Véronique Riotton, Mme Stéphanie Rist, Mme Marie-Pierre Rixain, Mme Mireille Robert, Mme Laëtitia Romeiro Dias, M. Xavier Roseren, Mme Laurianne Rossi, M. Gwendal Rouillard, M. Thomas Rudigoz, M. François de Rugy, M. Pacôme Rupin, M. Laurent Saint-Martin, Mme Laetitia Saint-Paul, Mme Nathalie Sarles, M. Jacques Savatier, M. Jean-Bernard Sempastous, M. Olivier Serva, M. Benoit Simian, M. Thierry Solère, M. Denis Sommer, M. Bertrand Sorre, M. Bruno Studer, Mme Sira Sylla, Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe, M. Buon Tan, Mme Liliana Tanguy, M. Jean Terlier, M. Stéphane Testé, M. Vincent Thiébaut, Mme Valérie Thomas, Mme Huguette Tiegna, M. Jean-Louis Touraine, M. Alain Tourret, Mme Élisabeth Toutut-Picard, M. Stéphane Travert, Mme Nicole Trisse, M. Stéphane Trompille, Mme Alexandra Valetta Ardisson, Mme Laurence Vanceunebrock, M. Pierre Venteau, Mme Marie-Christine Verdier-Jouclas, Mme Annie Vidal, M. Patrick Vignal, Mme Corinne Vignon, M. Cédric Villani, M. Guillaume Vuilletet, Mme Hélène Zannier et M. Jean-Marc Zulesi.
Les élus Modem ayant voté pour
M. Erwan Balanant, Mme Géraldine Bannier, M. Stéphane Baudu, Mme Justine Benin, M. Philippe Berta, M. Philippe Bolo, M. Jean-Louis Bourlanges, M. Vincent Bru, M. Jean-Pierre Cubertafon, Mme Marguerite Deprez-Audebert, M. Bruno Duvergé, Mme Sarah El Haïry, Mme Nathalie Elimas, Mme Nadia Essayan, M. Michel Fanget, Mme Isabelle Florennes, M. Bruno Fuchs, M. Laurent Garcia, M. Brahim Hammouche, M. Cyrille Isaac-Sibille, Mme Élodie Jacquier-Laforge, M. Bruno Joncour, M. Jean-Luc Lagleize, M. Fabien Lainé, M. Mohamed Laqhila, Mme Florence Lasserre, M. Patrick Loiseau, Mme Aude Luquet, M. Max Mathiasin, M. Jean-Paul Mattéi, Mme Sophie Mette, M. Philippe Michel-Kleisbauer, M. Patrick Mignola, M. Bruno Millienne, M. Jimmy Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Maud Petit, Mme Josy Poueyto, M. Richard Ramos, Mme Marielle de Sarnez, M. Nicolas Turquois, Mme Michèle de Vaucouleurs et M. Sylvain Waserman.
Les élus UDI ayant voté pour
M. Olivier Becht, M. Thierry Benoit, M. Pierre-Yves Bournazel, M. Guy Bricout, M. Pascal Brindeau, M. Paul Christophe, M. Stéphane Demilly, Mme Béatrice Descamps, M. Philippe Dunoyer, Mme Agnès Firmin Le Bodo, M. Philippe Gomès, M. Meyer Habib, M. Antoine Herth, M. Jean-Christophe Lagarde, M. Vincent Ledoux, Mme Patricia Lemoine, Mme Lise Magnier, M. Pierre Morel-À-L’Huissier, Mme Maina Sage, Mme Nicole Sanquer, M. Francis Vercamer, M. André Villiers et M. Jean-Luc Warsmann.
À noter que M. M’jid El Guerrab, célèbre pour ses violents coups de casques contre un autre député et membre du groupe Libertés et Territoires, a voté pour la loi.
Les trouillards
De nombreux députés se sont abstenus. Un manque de courage évident face à cette loi liberticide aux conséquences dévastatrices pour la liberté d’expression.
La palme revient sans conteste aux députés du groupe « de la Gauche démocrate et républicaine » – comprenez les communistes et apparentés – qui ont décidé de s’abstenir en bloc en prétextant un boycott bien pratique pour éviter d’avoir à choisir entre liberté et censure.
Chez Les Républicains, on notera les abstentions de M. Olivier Dassault, Mme Virginie Duby-Muller, M. Frédéric Reiss et M. Martial Saddier.
Chez LREM, sept absentions : Mme Aude Amadou, M. François Cormier-Bouligeon, Mme Yolaine de Courson, M. Jean-Michel Mis, M. Cédric Roussel, M. Aurélien Taché et Mme Alice Thourot.
Du côté du groupe socialiste, vingt-sept députés ont préféré botter en touche ! Leur nom : M. Joël Aviragnet, Mme Ericka Bareigts, Mme Marie-Noëlle Battistel, Mme Gisèle Biémouret, M. Christophe Bouillon, M. Jean-Louis Bricout, M. Luc Carvounas, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, M. Olivier Faure, M. Guillaume Garot, M. Christian Hutin, M. Régis Juanico, Mme Marietta Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Serge Letchimy, Mme Josette Manin, Mme Christine Pires Beaune, M. Dominique Potier, M. Joaquim Pueyo, Mme Valérie Rabault, Mme Claudia Rouaux, Mme Sylvie Tolmont, Mme Cécile Untermaier, Mme Hélène Vainqueur-Christophe, M. Boris Vallaud et Mme Michèle Victory.