La peste, par Pierre Vial
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La pandémie du coronavirus a bien sûr des conséquences tragiques pour la santé de milliers de personnes. Mais elle révèle, au-delà des souffrances individuelles, une véritable crise de civilisation. Elle est un temps de rupture, elle marque la fin d’un monde, celui de l’optimisme béat qu’ont voulu nous vendre les marchands de bonheur aseptisé, les prophètes du Progrès indéfini. En effet la modernité prétendait avoir apporté à l’humanité une ère de prospérité et de jouissance, grâce à la satisfaction de plus en plus intense de besoins matériels, pour la plupart largement fabriqués artificiellement par la publicité et l’incitation à dépenser toujours plus d’argent pour étaler sa réussite économique et sociale. Prétention imbécile car un tel défi jeté à la nature relève d’une inconscience caractéristique de ce que les Grecs appelaient l’Hubris, c’est à dire la démesure. Notre Ami F.X. Robert résume lucidement, comme il le fait toujours, la situation : « Les politiciens « élus » sont des incompétents, incapables de prévoir, de décider, timorés et démagogues face à une opinion publique égoïste et à l’esprit petit-bourgeois ».
Qui aurait osé prédire, il y a quelques mois, que notre monde allait basculer, être déstabilisé par un virus ? Ceux qui, comme nous, sans savoir bien sûr ce qui allait se passer, annonçaient néanmoins qu’on courait vers l’abime, étaient traités d’oiseaux de malheur, de Cassandre, voulant semer la peur de façon éhontée et totalement artificielle. On voit, aujourd’hui, ce qu’il en est… Les fous d’Allah disent que c’est la juste punition infligée aux Infidèles. Certains cathos, non moins fous, disent aussi que le Dieu punisseur de la Bible a repris du service et retrouvé la voie d’une nécessaire punition des pécheurs. Nous disons, nous, que c’est un clin d’œil des dieux : il faut des temps de tempête pour que le tri se fasse entre les faibles et les forts. Il faut ajouter à la folie régnante la totale incapacité et inconscience de gouvernants qui n’ont rien prévu, rien voulu prévoir, pour pouvoir faire face à une catastrophe mondiale comme celle qui s’est abattue sur l’humanité. Une humanité à vrai dire déboussolée, quand on voit ces masses de gens se précipiter, hallucinés et haineux, dans les supermarchés. Des supermarchés pillés, dans certaines zones urbaines, par des allogènes guidés par leur instinct atavique de pillards. Un instinct qu’ils vont pouvoir satisfaire facilement dans les grandes villes. Mais s’ils se risquent dans les campagnes où un peuple chasseurs est encore bien implanté, ils risquent d’avoir de mauvaises surprises…
Face à la décomposition générale, les nôtres ne doivent compter que sur eux-mêmes et retrouver l’instinct du clan : se grouper pour survivre. Et agir sans états d’âme. En appliquant cette citation d’Hermann Löns qu’affectionne Bernard Lugan : « Plutôt le sang d’autrui sur mon couteau que mon sang sur le couteau d’autrui ». Préparons les corps-francs.
Pierre VIAL
PSA transfère son service client au Maroc, 300 salariés licenciés ?
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- Catégorie : ECONOMIE
La société qui gère les appels des propriétaires des véhicules Peugeot, Citroën et DS a perdu son unique contrat avec PSA. Un nouveau prestataire a été choisi au Maroc selon les syndicats.
Le site de Roubaix (Nord) de l'entreprise américaine de téléconseil Conduent, où elle emploie plus de 310 salariés pour sous-traiter le service client de PSA, va fermer, selon les syndicats qui affirment que le groupe automobile s'apprête à délocaliser sa plateforme téléphonique au Maroc. Un plan de sauvegarde de l'emploi a été annoncé cette semaine au siège français de Conduent, près de Valence, selon Fouad Boumedienne, délégué syndical central Sud, majoritaire.
La plateforme téléphonique de Roubaix de Conduent, ouverte au printemps 2017, n'a qu'un seul client, PSA, et a perdu le dernier appel d'offres, remporté par les sociétés Sitel et Majorel, selon plusieurs délégués syndicaux. D'après eux, le contrat entre PSA et Conduent courait initialement jusqu'au 31 décembre 2020, mais a été raccourci au 31 décembre 2019. Une période de "transition" se poursuit jusqu'à la fermeture du site fin juin et le "licenciement économique" des quelque 310 salariés.
"On travaille jusqu'à ce que le nouveau prestataire à Casablanca soit opérationnel", a déclaré M. Boumedienne.
Le site de Roubaix (96 000 habitants) gère les appels (rendez-vous, réclamations, etc.) des propriétaires de véhicules des marques Peugeot, Citroën et DS. "Trois cents emplois sont sacrifiés dans un bassin sinistré, la direction n'a fait aucune recherche de clients", déplore un représentant CGT. "On sort d'un PSE à Sophia-Antipolis (près de Nice) et la suppression de 220 emplois et maintenant 300 personnes sont sur le carreau à Roubaix", ajoute une représentante CFTC, selon qui la direction propose pour l'heure 20 reclassements externes.
Le député La France insoumise du Nord Adrien Quatennens a écrit au ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, lui "rappelant que l'Etat français est actionnaire de PSA via la Banque publique d'investissement à hauteur de 12,2%". "L'État actionnaire de PSA n'a-t-il rien à dire face à de telles pratiques ? Le gouvernement doit agir pour permettre à ces 318 familles de sortir par le haut de cette situation indigne pour un pays comme le nôtre", écrit-il dans un communiqué, soulignant que Roubaix est "l'une des villes les plus pauvres de France". Selon les chiffres de 2016 de l'Insee, le taux de pauvreté y est de 44% et le taux de chômage de 31%.
Sollicitée, la direction des ressources humaines de Conduent n'a pour l'heure pas donné suite. Une réunion de négociations du PSE est prévue le 11 mars au siège.
La Dépêche du 29/02/2020
A Lyon, la racaille immigrée vend des stocks de masques (vidéo)
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Jean-Christophe Lagarde complice du Grand Remplacement pour faire réélire les centristes
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Des fonds issus de la réserve parlementaire du président de l'UDI ont été illégalement détournés en 2014, année de la victoire des centristes à Bobigny.
La réserve parlementaire du député de Seine-Saint-Denis et président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a-t-elle servi à financer la campagne des centristes aux municipales de Bobigny ? Entre 2012 et 2014, Lagarde a attribué plus de 130 000 euros de subventions à des associations tenues par plusieurs des principaux animateurs de la victoire de Stéphane de Paoli, le candidat UDI, élu maire de la ville en 2014.
Parmi les bénéficiaires de ces aides, Alliance, l'association d'un certain Kianoush Moghadam, qui travaillait alors comme attaché parlementaire pour Jean-Christophe Lagarde, s'est vu octroyer un total de 10 000 euros de subventions. Or, d'après nos informations, seule la moitié de la somme est bien arrivée sur le compte en banque de ladite association. Les 5 000 euros manquants ont été illégalement reversés sur le compte de Sami E., un militant recruté par Moghadam pour la campagne de l'UDI aux municipales de Bobigny. « Si de l'argent a été détourné, c'est à l'insu de monsieur Lagarde, qui engagera des poursuites si cela est avéré », précise une de ses collaboratrices, qui a tenu à garder l'anonymat. Joints par téléphone, Kianoush Moghadam, aujourd'hui cadre à la mairie de Bobigny et toujours vice-président d'Alliance, ainsi que Stéphane D., président de l'association, n'ont pas donné suite à nos demandes.
Des bénéficiaires du premier cercle
En tant que collaborateur de Jean-Christophe Lagarde entre 2012 et 2014, Kianoush Moghadam avait entre autres été chargé de faire le tri dans les demandes déposées par les associations balbyniennes à la permanence parlementaire de son patron. Or, les dossiers retenus concernent pour la plupart des structures gérées ou liées à des personnalités qui ont joué un rôle-clé dans la victoire de Stéphane de Paoli aux municipales de 2014. Khadija Gibier, fervente militante de l'UDI aux municipales de 2014 et surtout candidate du parti de Jean-Christophe Lagarde dans le canton de Bobigny aux départementales de 2015, a touché une enveloppe de 50 000 euros en 2012 pour son association Gela. Contactée par Le Point, elle explique que les fonds lui ont servi à « acheter du mobilier » pour sa structure qui propose des cours de langue arabe aux jeunes Balbyniens. En 2013, Phoenix, une association présidée par Ramdan Ould-Ahmed, un autre animateur de la campagne de l'UDI, a eu droit à 8 000 euros. Mamadou Niakaté, l'actuel chef de cabinet de Stéphane de Paoli à la mairie, a perçu 10 000 euros de crédits parlementaires en 2014 pour son club l'Académie Football Bobigny. Parmi les autres bénéficiaires de la réserve parlementaire de Jean-Christophe Lagarde figure également Crescendo, une association d'aide aux devoirs, qui a perçu 8 000 euros de subventions et dont la présidente, Lynda Benakouche, est au cœur d'une affaire révélée par le journal Marianne , qui a entaché l'arrivée à la mairie de la nouvelle majorité municipale.
« Violences en réunion »
Un tract anonyme distribué à Bobigny en juillet 2014 révélant que Lynda Benakouche était mariée à l'un des membres du gang des barbares avait entraîné des règlements de comptes au sein de la majorité. Le document expliquait que Lynda Benakouche, employée à la mairie de Bobigny après avoir activement fait campagne pour Stéphane de Paoli, était la femme de Jean-Christophe Soumbou, un Balbynien condamné à 18 ans de prison pour son implication dans la mort du jeune Ilan Halimi en 2006. Elle-même avait été condamnée en 2005 pour une agression sur une femme enceinte.
Accusée à tort d'être l'auteure de ces révélations embarrassantes, Sabrina Saïdi, une élue de la majorité, en subit les conséquences : convaincus d'avoir été trahis par l'un des leurs, le premier adjoint Christian Bartholmé et trois cadres de la municipalité, dont Kianoush Moghadam et Ramdan Ould-Ahmed, lui font subir un interrogatoire musclé. Convoquée à la mairie pour un rendez-vous de routine, la mère de famille de 34 ans était en réalité tombée dans un « guet-apens ». Le 21 janvier dernier, le tribunal correctionnel de Bobigny, saisi de l'affaire, a reconnu Christian Bartholmé et Kianoush Moghadam coupables de « violences en réunion » et les a condamnés à un stage de citoyenneté assorti du paiement de 10 000 euros d'indemnisation à Sabrina Saïdi.
Florilège des champions du coronavirus (vidéo)
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ATTAQUES CONTRE LE DROIT DU TRAVAIL
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Le Coronavirus sert de prétexte au gouvernement pour revenir, dans sa « loi d’urgence », sur certains acquis sociaux comme les congés payés ou les 35 heures. Pour calmer d’éventuelles colères, ces mesures sont présentées comme « provisoires »… sans fixer bien entendu de date limite. Colossale finesse…
Cette attaque contre le droit du travail s’effectue, sans surprise, sous la pression du grand patronat. Technique utilisée : des ordonnances seront prises ayant valeur de loi. Le gouvernement annonce la couleur : il s’agit de « modifier les conditions d’acquisition de congés payés et permettre à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés ». Au cas où on n’aurait pas compris, « un haut représentant patronal » propose, dans Le Figaro, de ramener les congés payés à deux ou trois semaines… du moins cette année. Une mesure qui, nous rassure ce porte-parole du MEDEF, « ne le choquerait pas ». Le ministre Bruno Le Maire a dit que ce serait, pour lui, un acte de « solidarité ». Elle a bon dos, la solidarité… Quant à la ministre Muriel Pénicaud elle a déclaré devant les sénateurs qu’il devenait nécessaire de « déroger aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical ». En clair, les 35 heures passent à la trappe.
Pierre VIAL
Le fédéralisme, l’autre démocratie ? L'Echo des Canuts n° 10
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Pour cette nouvelle émission, Roberto Fiorini reçoit trois camarades Suisses, pour évoquer la question du fédéralisme : Pascal Junod (cercle Proudhon), David Rouiller et le camarade « Arnold », avec cette fois ci, en plus, des amis dans la salle qui pourront intervenir indirectement (questions, commentaires, précisions…)
Une émission très concrète centrée sur le modèle fédéral Suisse opposé au modèle jacobin Français. On critique souvent le jacobinisme et on ne parle jamais assez des alternatives à ce modèle. De notre côté nous idéalisons peut être le modèle suisse comme système plus démocratique, plus préservateur des identités… et des libertés !
Au moment même où le visage quasi dictatorial du modèle français devient insupportable pour de plus en plus de personnes, au moment où les Gilets Jaunes réclament plus de démocratie participative face à cette démocratie représentative – qui ne représente plus que les intérêts des nantis et des lobbys de tous ordres – il est temps de s’interroger sur ce que pourrait être une alternative déjà éprouvée par les évènements, le jour même ou Macron a dégainé son 49.3 !
Pour nous suivre ailleurs, sur Telegram https://t.me/echodescanuts
Pour télécharger l'émission : https://soundcloud.com/meridienzero/lecho-des-canuts-10-le-federalisme-lautre-democratie
L’homme cosmique et La Tradition primordiale
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- Catégorie : Traditions
Conférence qui devait se tenir le 28 mars 2020
Bonjour, chers amis,
L’Europe : une longue mémoire
Tout le monde peut constater que chaque jour qui passe amène son lot de folie, de mensonges, de turpitudes, de déni de tout ce qui a fait la grandeur de l’Europe depuis des milliers d’années. J’ajouterai cette épidémie de coronavirus qui nous tombe sur le dos, et qui fait partie du dispositif - l’épidémie, créée ou non par l’Homme, est l’un des éléments majeurs de la conjonction des catastrophes d’une fin de cycle.
L’heure est donc à l’urgence.
Je veux d’abord rendre ici un hommage à nos héros qui ont porté les valeurs chevaleresques de l’Europe, celles qui ont donné aux Européens la maîtrise de leur destin et de leurs frontières, rendre un hommage à nos savants qui lui ont donné ses armes techniques, surtout dans le domaine de la médecine - merci, Docteur Alexis Carrel - !, rendre hommage à nos poètes et nos artistes - merci, Lovecraft, merci, Tolkien - et tant d’autres ! qui ont façonné ce qui fait la force originale de l’Europe : je veux parler de sa faculté de se projeter dans un imaginaire que nous avons été les seuls à concevoir et à habiter, sans l’aide de substances artificielles, je veux rendre hommage à notre faculté de création, notre faculté d’inventer de nouveaux mondes, au jour le jour, s’il le fallait.
Si nous sommes toujours capables d’étonner le monde, c’est parce que nous sommes porteurs d’une longue mémoire, sans que nous en soyons toujours conscients, une mémoire cachée au plus profond de notre être, une mémoire qui réapparaît aux moments les plus cruciaux de notre longue histoire et qui nous force à combattre, une mémoire qui nous vient de nos ancêtres hyperboréens, qui ont créé le monde dont nous vivons les plus néfastes moments, mais c’est dans l’ordre des choses, et nous avons à assurer la pérennité de nos lointaines origines. Nietszsche disait : « Regardons-nous en face. Nous sommes des hyperboréens, — nous savons suffisamment combien nous vivons à l’écart. « Ni par terre, ni par mer, tu ne trouveras le chemin qui mène chez les hyperboréens » : Pindare l’a déjà dit de nous. Par-delà le Nord, les glaces et la mort — notre vie, notre bonheur… Nous avons découvert le bonheur, nous en savons le chemin, nous avons trouvé l’issue à travers des milliers d’années de labyrinthe. Qui donc d’autre que nous l’aurait trouvé ? »
L’heure est à l’urgence parce que nous sommes à la fin, à la fin de la fin, d’un grand cycle. Je reviendrai tout à l’heure sur la notion de cycle qui est la base même de nos connaissances européennes et de notre statut, pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec ce concept fondamental et incontournable.
Continuer à se battre
Il faut le redire : les jeux sont faits, rien ne va plus, toutes les valeurs sur lesquelles s’appuyaient nos peuples sont inversées ; les forces négatives qui nous traquent depuis des millénaires semblent prendre le dessus. Elles ne le pourront pas, in fine, parce que nous ne pouvons pas rester sans agir ; on a dit de nos ancêtres gaulois qu’ils étaient de fameux guerriers ; l’un des plus puissants caractères de l’homme européen est de continuer à se battre même lorsqu’il semble que tout est perdu ; nous n’acceptons pas la fatalité comme les musulmans. Il faut que cette ténacité et ce courage servent cependant à quelque chose.
Notre ami Maurice Martin, ou Robert Dun, l’avait déjà compris il y a trente ans quand il disait : « Nous sommes à l’âge missionnaire qui doit suivre toute grande prophétie. Chacun de nous a le devoir de devenir missionnaire. Mais cela exige de se cultiver, de lire et de réfléchir beaucoup, de développer son élocution et ses capacités de discussion calme et efficace. Cela exige donc de connaître l’adversaire. C’est certes plus pénible que d’attendre l’apparition d’un problématique chef charismatique et même de vendre des journaux, de coller des affiches et de tenir des meetings. Prendre le pouvoir ? Qui peut espérer encore en avoir le temps ? »
Effectivement, nous n’avons plus le temps. Les hommes de ma génération et ceux de la génération qui l’a précédée après-guerre, ont tenté de faire reculer l’échéance inévitable de cette fin de cycle. Ils ont tenté de conserver intacts les principales facettes du génie européen, avec les moyens et l’esprit hérités du monde ancien, c’est-à-dire surtout le combat viril, celui qui est traditionnellement réservé à la deuxième fonction chez les Indo-européens, la fonction guerrière.
Ce sont souvent les mêmes qui ont constaté l’inanité du combat militant - on nous appelait « activistes » - et ce sont les mêmes qui ont ensuite privilégié le combat métapolitique, tout aussi infructueux. Nous n’étions pas très futés.
Il faut bien admettre que 60 ans de militantisme acharné ne nous ont pas permis d’accéder au pouvoir, ni politique, ni électoral, ni culturel. La gauche, les progressistes, les mondialistes règnent sur le continent européen comme jamais.
Paganisme : croyance ou savoir ?
Nous avons cependant eu le mérite de réveiller le tréfonds religieux de nos peuples européens, ce qui fut autrefois appelé le paganisme, à l’heure du christianisme naissant, expression destinée à humilier les forces vives paysannes de nos terroirs ; le temps a passé, les antiques valeurs européennes ont perduré ici et là à travers différentes manifestations sacrées, comme le cycle du Graal, puis, dans les années 1960, au sortir de la guerre d’Algérie, nous avons voulu établir d’autres fondements, nous avons espéré rebâtir la vieille charpente du paganisme préhistorique ; mais nous avons agi légèrement, sans bien comprendre les bases essentielles de ce passé spirituel que nous venions de redécouvrir et nous avons alors engendré une croyance hybride qui balançe entre un athéisme hédoniste et un animisme qui se contente timidement de la Voie des pères – la lignée - , pour assurer une continuité, sans faire l’effort de tenter d’accéder à la Voie des dieux, olympienne et transcendante, selon la distinction faite par Julius Evola qui disait : « avec l'avènement de l'humanisme et du prométhéisme, il a fallu choisir entre la liberté du souverain et celle du rebelle, et l'on a choisi la seconde[1]."
Lire la suite : L’homme cosmique et La Tradition primordiale
Le Covid-19, une chance pour l’Afrique ?
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Avant la crise du Covid-19, des dizaines de millions de jeunes africains voyaient l’Europe comme une terre à prendre peuplée de vieillards repus ou épuisés, d’hommes mentalement castrés par les groupes de pression féministes, de femmes n’enfantant plus et dont les dirigeants étaient soumis au diktat de l’émotionnel… Encore plus merveilleux, au nom des « anciennes vertus chrétiennes devenues folles » (Chesterton), le pape « François » les encourageait à s’introduire par effraction dans cette Europe gavée.
Or, ce n’était pas le jihadisme que fuyaient ces « migrants ». En Afrique, ce dernier provoque en effet trois fois moins de victimes que les morsures des serpents. En 2017, mamba, vipères des sables et autres naja, tuèrent ainsi entre 25 000 et 30 000 malheureux et fait autant d’infirmes (source Slate Afrique). Nous étions donc au terme du processus entre la lente et mortelle asphyxie "soustellienne" de l'intégration et le "radeau de la Méduse" de la laïcité...
Mais voilà que le Covid 19 va peut-être forcer Européens et Africains à revenir au réel grâce au principe de « l’imprévu dans l’histoire » si magnifiquement conceptualisé par Dominique Venner.
En effet, comme le Covid 19 va demander d’immenses efforts à l’Europe pour se relever, délaissée, l’Afrique va donc devoir se prendre enfin en main. Cela passera par trois grandes mesures :
1) Régler la question démographique
Avec un taux de croissance de 4% la population africaine double tous les 18-20 ans.
Résultat, d’ici à 2030, l’Afrique va voir sa population passer de 1,2 milliard à 1,7 milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an. Puis, en 2100, avec plus de 3 milliards d’habitants, le continent africain abritera 1/3 de la population mondiale, dont les trois quarts au sud du Sahara. Le principal blocage de toute politique familiale étant à la fois culturel et religieux, les dirigeants africains devront donc prendre des mesures très courageuses. Ou bien l’Afrique mourra.
2) Oublier le mythe du développement
Bloqués par leurs présupposés idéologiques, moraux et religieux, les dirigeants européens qui s’obstinaient à ne pas tenir compte des réalités, avaient choisi de s’accrocher au mythe du « développement », refusant de voir que tout avait déjà été tenté en ce domaine depuis les indépendances. En vain car, en dépit des sommes abyssales déversées pour la faire « démarrer », l’Afrique n’avait cessé de régresser. En effet, comme il fallait une croissance de 7% par an pour simplement commencer à réduire la pauvreté, le calcul était vite fait, année après année, il manquait donc à l’Afrique entre 3 et 4% de croissance, ce qui faisait que loin de se combler, la pauvreté africaine augmentait.
D’ailleurs, comment prétendre développer l’Afrique quand les investisseurs s’en détournaient ? Dans son rapport de mai 2018, la BAD (Banque africaine de développement) soulignait ainsi que pour les investissements dans le seul domaine des infrastructures, l’Afrique avait besoin annuellement de 170 milliards de dollars d’IED (Investissements étrangers directs), alors que, au total de tous ses postes, elle n’en reçut que 60 mds. Avec le Covid 19, il y a fort à parier qu’elle en recevra encore moins.
Or, ses besoins seront de plus en plus colossaux car la baisse du prix du pétrole et de presque toutes les matières premières va avoir des conséquences catastrophiques pour des pays tirant entre 75 et 98% de leurs recettes de ces productions. Phénomène aggravant, quand les cours étaient hauts, ces pays pensèrent que la manne était éternelle et ils dépensèrent alors sans compter. Résultat, aujourd’hui, comme ils se trouvent face à des échéances qui ne sont plus couvertes, les voilà donc contraints de s’endetter pour continuer à financer des projets non soldés ou tout simplement pour acheter la paix sociale et éviter la révolution. A peine sortis de la mortelle spirale de l’endettement des années 1980-1990, ils y ont donc replongé.
3) Répudier la religion démocratique et le credo des « droits de l’homme »
Dans les Afriques où la criante nécessité d’Etats forts est une évidence, l’impératif démocratique décrété à la Baule par le président François Mitterrand le 20 juin 1990 a eu des conséquences désastreuses. Le multipartisme y a en effet affaibli des Etats en gestation et réveillé les luttes de pouvoir à travers des partis qui ne sont, dans leur immense majorité, que des habillages ethniques. C’est pourquoi il importe :
- De permettre à l’Afrique de reprendre au plus vite ce « raccourci autoritaire » qui traumatise tant les démocrates européens, mais qui, seul, est susceptible de provoquer une coagulation nationale.
- De répudier le système électoral fondé sur le destructeur principe de « un homme une voix ». Donnant automatiquement le pouvoir aux peuples les plus nombreux selon la loi de l’ethno-mathématique électorale, il fait donc des membres des ethnies minoritaires des citoyens de seconde zone ; d’où d’incessantes guerres civiles.
- D’encourager les Africains à réfléchir à des modes électoraux communautaires et non plus individuels.
En un mot, les Africains doivent se décoloniser mentalement pour revenir à la culture du chef en laissant celle du consensus mou aux donneurs de leçons européens. Le salut de l’Afrique en dépend. Tout le reste n’est que balivernes européocentrées.
L’Afrique qui va être délaissée par les pays dits « riches » doit donc profiter de l’ « opportunité » du Covid 19 pour lancer cette révolution salvatrice [1].
Bernard Lugan
[1] Voir à ce sujet mes livres Osons dire la vérité à l’Afrique et Mythes et manipulations de l’Histoire africaine.
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