Cette attitude s'apparente à celle d'un salaud : @makeitmarseille refuse de répondre à notre demande de devis pour des visières de protection destinées aux commerçants des 13ème et 14ème arrondissements de #Marseille.
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Villeneuve-la-Garenne : des antifas venus prêter main forte rejetés par les émeutiers
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Mais ils ne sont pas les seuls nouveaux venus à Villeneuve-la-Garenne. Au moins une vingtaine de militants antifascistes sont venus prêter main-forte aux jeunes du coin. Des jeunes hommes, d’autres plus âgés, quelques femmes. Ils ont rappliqué à Villeneuve pour apporter leur soutien et leur expérience des batailles rangées avec les forces de l’ordre. Nul besoin d’être un expert en mouvements sociaux pour les distinguer. Ils sont blancs pour la plupart, globalement plus âgés que les jeunes à la manœuvre, et tout dans leur attitude et leur équipement trahit une certaine habitude de la révolte de rue.
Eux aussi veulent en découdre, crient « Mort aux porcs » aux policiers situés cinquante mètres plus loin. Mais l’alliance entre locaux et militants vire assez vite au mariage de la carpe et du lapin. Un jeune du coin, qui fait office de leader, reproche aux « antifa » leur volonté d’aller au contact avec les policiers. « Ce n’est pas vous qui allez vous faire soulever, c’est nous ! », leur lance-t-il. Un autre les soupçonne d’appartenir aux médias honnis. « Mais on n’est pas des journalistes ! On est du bloc ! », répond une militante présente, en référence aux « black blocs ». La tension monte, les noms d’oiseaux fusent. Malgré la médiation tentée par un trentenaire conciliant, un petit groupe d’antifascistes finit par s’en aller : « On se casse d’ici ! »
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La vidéo du policier blessé par le terroriste Youssef
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StopCovid : le gouvernement passe en force et supprime le débat à l'Assemblée
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En intégrant le débat sur le projet d'application StopCovid à celui, général, sur le déconfinement, l'exécutif est accusé de passer en force. Une situation dénoncée à gauche comme au sein même de la majorité, où les réticences contre cette application sont fortes.
Oubliés, le débat et le vote à l'Assemblée nationale et au Sénat uniquement dédiés au projet d'application StopCovid . La volonté du gouvernement de présenter dès mardi le plan global de déconfinement lui permet de passer à la trappe ces étapes qui s'annonçaient sous haute tension au sein de la majorité. Sans oublier une gauche vent debout contre ce projet et une droite elle aussi très divisée sur la question.
L'exécutif anticipait une très forte abstention du côté des députés LREM, ce qui, au final, laissait augurer une courte majorité en faveur de l'application. Emmanuel Macron et Edouard Philippe sont très prudents sur ce projet porté par le secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, mais ils ne pouvaient pas non plus le mettre de côté dans le cadre du déconfinement, sous peine de se voir accusés de refuser des outils.
C'est le Sénat qui est venu au secours du gouvernement. Gérard Larcher, le président de la chambre haute, était très réticent à l'idée d'organiser un débat et un vote spécifiques sur l'application StopCovid compte tenu des réserves de sa propre majorité sur ce projet. Il a donc poussé pour que le débat soit global. « Je suis un pragmatique ; le traçage, pourquoi pas ? Mais si nous n'avons ni masques ni tests, il ne nous protégera pas du Covid. C'est pourquoi j'ai demandé au président de la République qu'il y ait un débat global sur le déconfinement », a-t-il confirmé au « JDD ». L'exécutif a donc saisi cette opportunité.
Passage en force
Ce passage en force risque de laisser quelques traces. La disparition du débat dédié à StopCovid est dénoncée à gauche et passe mal au sein de la majorité. « Un vote unique sur le plan déconfinement (et donc sans possibilité de se prononcer sur le traçage numérique en tant que tel) et avec un nombre aussi réduit de députés ne correspond pas, au regard des enjeux, à un niveau de démocratie parlementaire suffisant », a dénoncé sur Twitter le député LREM Aurélien Taché, très opposé à cette application.
Comme les autres pans du déconfinement, Edouard Philippe a prévu d'évoquer cette application lors de son discours, mardi prochain, sachant que l'exécutif n'est pas encore sûr d'être prêt pour le 11 mai.
Malgré l'absence de débat et de vote, les députés de la majorité entendent rester vigilants. « L'utilité du traçage ne peut s'apprécier qu'à l'aune de la stratégie globale de déconfinement. Il est donc important que nous puissions avoir mardi cette vision d'ensemble. Pour autant, beaucoup de questions restent ouvertes sur l'application et il n'est donc pas question de s'épargner ce débat au Parlement. La commission des Lois va poursuivre son contrôle et ses échanges avec le ministre et la CNIL sur le développement de l'application et son utilisation », déclare aux « Echos » Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des Lois à l'Assemblée nationale.
Les Echos 26 avr. 2020
Coronavirus. Une entreprise refuse de produire du matériel de protection pour des commerçants car la mairie est RN
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- Catégorie : COLLABOS ET RENEGATS
22/04/2020 – 20h00 Marseille (Lengadoc Info) – L’entreprise Make it Marseille a-t-elle refusé de produire du matériel de protection pour des commerçants sous prétexte que la commande venait d’une mairie tenue par le Rassemblement National ? C’est en tout cas ce qu’explique le sénateur et candidat à la mairie de Marseille, Stéphane Ravier (RN) dans une vidéo diffusée sur Twitter.
« Pas les mêmes valeurs que le RN »
Le sénateur et ex-maire des 13 ème et 14 ème arrondissements de Marseille explique que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, l’actuel maire, Sandrine D’Angio (RN), a pris l’initiative de passer une commande d’un millier de visières de protection pour les commerçants des deux arrondissements. Pour cela, la mairie a demandé des devis à plusieurs entreprises dont l’une, Make it Marseille, a répondu : « Désolé, nous ne souhaitons pas contribuer à vos actions, ne partageant pas les mêmes valeurs que le Rassemblement National. »
Une « attitude de salaud » selon Stéphane Ravier qui a rappelé à l’entreprise que la France était actuellement dans une situation de guerre.
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Parodie macronesque de Christophe "Les marionnettes"
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Quand Sibeth Ndiaye élude la question d'un sacrifice financier des ministres
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- Catégorie : ECONOMIE
Alors que plusieurs gouvernements étrangers ont choisi de diminuer leur salaire par solidarité face à la crise, la porte-parole a soigneusement évité la question qu’un journaliste lui posait à ce sujet.
Nouvelle-Zélande, Autriche, Maroc, Bulgarie… Les gouvernements de plusieurs pays du monde entier ont pris l’initiative de diminuer ou de faire une croix sur un mois de leur salaire, par solidarité pour les citoyens qui souffrent de la crise sanitaire. Alors pourquoi pas la France ? C’est la question qu’a posé un journaliste à Sibeth Ndiaye, lors de la conférence de presse hebdomadaire post-Conseil des ministres, mercredi 22 avril. Visiblement, la porte-parole du gouvernement n’y était pas préparée, puisqu’elle a tenté de noyer le poisson en usant d’une bonne dose de langue de bois.
« Est-ce que les ministres français, à l’instar de leurs homologues autrichiens, bulgares ou marocains, vont verser un mois de salaire symbolique ? », a osé le journaliste. En retour, Sibeth Ndiaye s’est contentée de détailler les mesures prises par le gouvernement pour aider les plus faibles. « Vous le savez, depuis le début de la crise, nous avons été extrêmement attentifs à ce que les personnes les plus vulnérables en France puissent bénéficier d’un dispositif d’aides spécifiques », a-t-elle fait valoir, à côté de la plaque. La porte-parole a ensuite détaillé les places d’hébergements supplémentaires allouées aux SDF et le prolongement de la trêve hivernale jusqu’au 31 mai. Elle a également souligné la mise ne place de chèques services pour accéder à des banques alimentaires. Une « aide exceptionnelle de solidarité » accordée aux plus fragiles a aussi été mise en place, a-t-elle plaidé, éludant toujours la question initiale.
Finalement, Sibeth Ndiaye a conclu en expliquant que tout « ce dispositif » serait « complété s’il doit l’être ». Pas un mot, donc sur une éventuelle suspension de salaire ou même un rabais pendant quelques mois, comme l’ont fait tous les membres du gouvernement néo-zélandais. L’hypothèse que les ministres français renoncent à leurs 10 135 euros bruts mensuels ne semble donc pas encore à l’ordre du jour.
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