Cambridge Analytica s'est retrouvée en 2018 au coeur d'un scandale qui a sérieusement écorné la réputation de Facebook. La société a toujours démenti avoir collecté et exploité sans leur consentement les données personnelles de 87 millions d'utilisateurs de Facebook à des fins politiques, via une application de tests psychologiques. Selon le garant italien, 57 Italiens avaient téléchargé l'application qui permet de recueillir les données de leurs amis sur Facebook, sans le consentement de ces derniers, de sorte qu'un total de 214.077 utilisateurs italiens du réseau social avaient vu leurs données personnelles acquises sans qu'ils n'aient donné leur accord.
«Nous sommes fortement engagés dans la protection de la vie privée des personnes et nous avons investi dans des ressources, des technologies et des partenariats et nous avons embauché au cours de la seule année passée, plus de 20000 personnes impliquées dans la sécurité», a réagi Facebook dans un communiqué. «Nous examinerons avec attention la décision du garant de la vie privée et continuerons de travailler avec lui pour avoir davantage de clarté», a-t-il ajouté.