Un grand souverain a un cœur de roi et un caractère magnanime. D'abord, loin de dédaigner le culte des dieux, il aura de la piété, puis un amour respectueux, une tendre sollicitude envers ses parents soit vivants, je pense, soit morts, de la bienveillance pour ses frères, de la vénération pour les divinités protectrices de la famille, de la douceur, de l'aménité à l'égard des suppliants et des étrangers. Tout en cherchant à plaire aux citoyens vertueux, il prend un soin équitable des intérêts de tous. Il aime la richesse, non celle qui s'évalue au poids de l'or et de l'argent, mais celle qui consiste dans le dévouement sincère et les loyaux services de nombreux amis. Courageux et généreux de sa nature, il n'aime point la guerre et il déteste les discordes civiles. Mais si quelqu'un se dresse contre lui, poussé par un coup de la fortune ou par sa propre perversité, il lui résiste bravement et le repousse avec force, poursuivant son œuvre jusqu'au bout et ne cessant de lutter qu'après avoir renversé la puissance de ses ennemis et l'avoir entièrement domptée.
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Bien que Barack Obama ait félicité Donald Trump, l’ancien chef de l’État yankee de 2009 à 2017 doit encore le regretter. En 2011, à l’occasion du dîner annuel des correspondants de presse auprès de l’exécutif, il diffusa des images parodiques qui présentaient des aménagements extravagants de la Maison Blanche sous la présidence de Donald Trump. Ulcéré, l’entrepreneur new-yorkais maugréa, se leva et quitta la salle. Il n’apprécia pas la moquerie présidentielle. Obama se vengeait des insinuations de l’homme d’affaire concernant l’inauthenticité de son acte de naissance sur le sol des États-Unis. Ce soir-là, Donald Trump se jura d’entrer en politique au moment opportun.
Le troubadour Bertrand de Born, seigneur de Hautefort (une citadelle du Périgord réputée imprenable), avait la passion de la guerre. Dans toute l'Aquitaine et en Limousin, dès que deux seigneurs décidaient de se livrer bataille, on pouvait le voir aux avant-postes, le heaume relevé, le corps protégé d'une lourde armure. Il ne voulait rien perdre du spectacle ! Les tentes et pavillons dressés dans les prairies, les enseignes et étendards verts, bleus ou rouges déployés dans les vergers, tout cela le rendait joyeux. Il frémissait d'enthousiasme en entendant les trompettes et tambours signaler le premier assaut.
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Monsieur le Président,
Il y a un certain symbolisme dans le fait que ce sont nos collègues britanniques, qui président le Conseil de sécurité ce mois-ci, qui ont poussé à la tenue de la réunion d’aujourd’hui, en la faisant coïncider avec le millième jour depuis que la crise ukrainienne est entrée dans une phase brûlante. Nous avons une fois de plus eu l’occasion de constater que pour vous et vos collègues, il ne s’agit de rien d’autre que d’une excuse médiatique accrocheuse pour salir la Russie et lui coller les étiquettes éculées qui, comme on pouvait s’y attendre, ont abondé dans les déclarations des membres occidentaux du Conseil. Et dans votre pays, la Grande-Bretagne, la russophobie a depuis longtemps été élevée au rang de politique d’État, bien avant février 2022.
Dans le débat sur les racines de la civilisation occidentale (celle qui dirige les destinées de l'Amérique du Nord et de l'Europe de l'Ouest), il est typique de voir ses apologètes tracer des connexions avec l'Église catholique, la Grèce et Rome. Pourtant, il se pourrait que la Réforme protestante et le Judaïsme soient sous-estimés en tant qu'éléments déterminants.
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