Contrairement à la situation bretonne, les lignes semblent bouger en Corse où une partie des mouvements nationalistes, indépendantistes et autres autonomistes ont désormais remisé au placard le logiciel décolonialiste/tiers-mondiste des années 1970 pour appréhender au mieux les nouvelles réalités.
Les crimes de guerre, voire les crimes de génocide (déductibles du déroulement des opérations israéliennes dans la bande de Gaza de la volonté d'en éliminer le plus grand nombre possible de Palestiniens), commis par Israël dans la bande de Gaza, dans le cadre de sa réponse à l'attaque du Hamas perpétrée le 7 octobre, ont reçu une réponse négative de la part de la plupart des pays de gauche de la région latino-américaine, à savoir: Venezuela, Colombie, Cuba, Nicaragua, Bolivie, Brésil, Chili, Honduras et Belize.
De nouvelles preuves montrent que ce sont les forces de sécurité israéliennes, et non le Hamas, qui ont causé le plus grand nombre de morts lors du festival de musique – des morts civiles qui ont ensuite été utilisées pour justifier le génocide de Tel-Aviv à Gaza.
« Comment est-il possible qu'au milieu du déclin socio-économique et de la violence militaire sadique [normalisation du massacre de Gaza], les marchés boursiers occidentaux jouissent d'un phénoménal bal du Père Noël à la fin de l'année 2023 ? », s'interroge Fabio Vighi, professeur à l'université de Cardiff.
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