Comme la vie le veut, et parce que les âmes sœurs se rencontrent aussi, je suis entré en contact via Facebook avec Pedro Jubera García de Madrid. Et, partant de conceptions apparemment différentes (socialisme espagnol et justicialisme argentin), nous nous sommes mis d'accord sur les fondamentaux : le respect de la dignité humaine et la lutte pour la justice sociale.
Sur cette base, il me demande d'essayer d'apporter des concepts sur « la validité et l'efficacité de la pensée de Perón » (dans un bref résumé) afin de contribuer à sa clarification dans les milieux espagnols à travers la prestigieuse REVISTA GEOESTRATEGIA.
Ma gratitude est suprême.
Lire la suite : La validité et l'efficacité de la pensée de Perón
Les sanctions en tant que mécanisme de restrictions diverses font l'objet de recherches et de discussions animées depuis de nombreuses années. Il ne fait aucun doute que les mesures sans précédent prises par les pays occidentaux à l'encontre de la Russie et la réaction en chaîne qui s'en est suivie et qui a balayé le monde entier ont renforcé l'intérêt pour ce sujet. Néanmoins, comme le montrent les travaux d'universitaires de différents pays, les sanctions en tant que telles n'ont jamais eu l'effet pour lequel elles ont été introduites. Elles sont nuisibles, inutiles et punissent souvent les États dont les gouvernements les ont imposées, selon le principe du boomerang. De plus, les pays occidentaux ont d'abord utilisé de fausses perceptions pour justifier les sanctions.
Lire la suite : Sanctions économiques: un algorithme britannique pour la Pax Americana
Alors que le soutien de l’Occident à la guerre d’Israël à Gaza devient indéfendable, Moscou s’aligne sur la Majorité mondiale pour défendre la Palestine.
La question complexe et nuancée de la neutralité géopolitique de la Russie dans la tragédie israélo-palestinienne a finalement été clarifiée la semaine dernière, en des termes très clairs.
Lire la suite : Le pivot public de la Russie vers la Palestine
« Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »
Charles Louis de Secondat, dit Montesquieu.
Qu’y a-t-il de commun entre La Varende et Brasillach ? Pas grand-chose, serait-on tenté de dire. La Varende, c’est la nostalgie d’une France rurale, orpheline de son roi. Brasillach, c’est le mouvement, le futurisme, le progrès, les espoirs nés d’un « fascisme immense et rouge » idéalisé. Certes La Varende a aussi été publié dans Je Suis Partout. Mais il s’agissait d’un roman, paru en feuilleton, comme ce fut le cas pour Barjavel, Anouilh et Marcel Aymé. Nous sommes loin des articles engagé de Brasillach (qui y fut aussi un grand critique de l’actualité culturelle, ne l’oublions pas).
Le libéralisme est un sous-produit très important du rationalisme, et ses origines et son idéologie doivent être clairement démontrées.
Un célèbre roman dystopique [1], paru dans la deuxième année de la « guerre froide », présente le scénario fantaisiste de trois superpuissances continentales gouvernées par autant de systèmes politiques totalitaires: l'Océanie, l'Estasie et l'Eurasie. Cette dernière, soumise à un régime néo-bolchévique, englobe le vaste espace territorial qui s'étend de l'Europe occidentale et méditerranéenne au détroit de Béring. Telle est l'image de l'Eurasie modelée par un informateur au service de l'Information Research Department (IRD) du Foreign Office britannique, un « policier colonial » [2] prêté à la littérature, qui s'inspirait ouvertement des schémas de la propagande antinazie et antisoviétique [3].
Page 267 sur 791