Veuve de l'historien Dominique Venner (figure nietzschéenne par excellence), Clotilde Venner, qui a fait des études de philosophie, est l'auteur avec Antoine Dresse du livre « A la rencontre d'un coeur rebelle. Entretiens sur Dominique Venner » aux éditions La Nouvelle Librairie (cliquer pour commander).
Lire la suite : Réponses de Clotilde Venner au Questionnaire de la Nietzsche Académie
Au moment où nous écrivons, sans informations détaillées et vérifiées, nous tenons à préciser ce qui suit.
Un déferlement de commentaires présente comme d’habitude le Hamas et les Palestiniens comme les agresseurs et l’armée israélienne comme ripostant. Quoi que nous puissions penser de là où nous sommes de la stratégie adoptée par le Hamas (et nous n’avons pas forcément un point de vue commun sur le sujet), nous nous devons de rappeler que c’est :
Outre l'Ukraine elle-même, l'opération militaire spéciale russe a un perdant évident, surtout à long terme: l'Europe, entendue comme l'ensemble des nations qui composent le bloc géopolitique dominé par l'Union européenne.
Nous ne parlons pas du déclin, qui a commencé vers 1914 et peut être considéré comme terminé au début du 21ème siècle, mais de la débâcle, du désastre, de la catastrophe et de la dissolution. La décadence a des périodes lumineuses et son déclin peut être lent; les moments de puissance illusoire ou de reprise frustrée donnent des signaux trompeurs que l'ancienne puissance est toujours vivante, que l'éclipse est fictive; le meilleur exemple en est la France des premières années de la Cinquième République (1958-1968) ou le Miracle allemand des années 1950. Mais dans la débâcle, il n'y a plus aucune lueur du passé: tout n'est qu'ombre, médiocrité et mauvais présages, comme la Rome du 5ème siècle ou la Byzance des Paléologues. L'Europe n'est plus décadente parce qu'elle n'a plus de marge de chute. Le moment actuel est celui de la post-modernité, de la dégradation et d'une curieuse barbarie qui s'accompagne d'avancées technologiques déshumanisantes et d'un sentimentalisme hystérique, eunuque et féminin, obsédé par les frivolités mais incroyablement aveugle aux grandes questions. Si la crise ukrainienne a fait quelque chose, c'est bien de dévoiler cette période terminale.
Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.
Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adresse à la 78e Assemblée générale des Nations Unies au siège de l'ONU à New York le 22 septembre 2023 [Dossier : Reuters/Mike Segar]
L’obsession persistante du Premier ministre israélien pour la République islamique pourrait finalement entraîner les États-Unis dans une autre guerre régionale désastreuse.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a passé les trois dernières décennies à tirer la sonnette d'alarme sur le programme nucléaire iranien et à menacer d'attaquer le pays à de nombreuses reprises. Plus récemment, en septembre, il a déclaré dans un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies que Téhéran devait faire face à une « menace nucléaire crédible » avant que son bureau ne corrige le bilan en « menace militaire crédible ».
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De la période passée paisiblement par la famille Lee à Baltimore, l’un des fils de Lee, Robert Jr., dira plus tard : « A 45 ans, mon père était actif, fort et beau comme jamais… Il était toujours pétillant et joyeux avec nous, ses enfants, chahutant, jouant, plaisantant avec nous. Dans le même temps qu’il était enjoué et affectueux à notre égard, il était ferme en toutes occasions, ne laissant jamais rien passer qui n’aurait été bon pour nous, exigeant la plus scrupuleuse obéissance. J’ai toujours su qu’il était impossible de désobéir à mon père ».
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