Après la Première Guerre mondiale, les États-Unis ont adopté une mission prioritaire : établir une domination centralisée sur le monde. Entre les mains des Américains, cette quête a abouti à la mise en place de mécanismes d’assujettissement sans précédent dans l’histoire, certains autoritaires et d’autres par le biais d’un « soft power » secret. Les États-Unis ont bénéficié de réalisations et d’accomplissements convergents à divers niveaux scientifiques, culturels, technologiques, économiques et militaires, et ont été soutenus par un programme politico-économique qui considérait le monde comme un marché ouvert, régi uniquement par des règles établies par des élites capitalistes d’esprit occidental.
Contrairement à la Police, à l’Armée ou au mercenariat, le milieu de l’édition est un endroit plutôt feutré où l’on a peu de chances de finir avec une balle entre les deux yeux. Oui, mais ça c’était avant…
Le Zannekinbond (Flandre) souscrit et participe à l'appel ci-dessous, lancé par le Front Anti-Impérialiste. Unissons-nous contre l'OTAN !
L'OTAN a été fondée le 4 avril 1949 par les États-Unis, le Canada et dix pays d'Europe de l'Ouest. L'histoire de l'OTAN est une histoire tissée d'agressions et de mensonges. L'OTAN signifie occupation, oppression, crimes de guerre, torture, meurtre, pauvreté, exploitation, injustice, contre-insurrection, hostilité féroce à l'encontre de tous les peuples du monde ! Cela signifie enfermement solitaire, lois antiterroristes et désinformation. L'OTAN est une organisation pour l'expansion de l'hégémonie américaine à travers le monde. Pendant ce temps, l'OTAN est devenue une puissance militaire mondiale avec 32 membres. L'OTAN n'est menacée par personne, l'OTAN menace toute l'humanité.
C’est l’Arlésienne de la géopolitique française et européenne. C’est aussi l’impensé de la stratégie militaire et diplomatique sur le continent européen depuis la fin de la première Guerre froide (1947 - 1991). Le Brexit accentue son acuité face aux fractures récentes du bloc atlantiste.
Le sujet revient au premier plan de l’actualité avec la distance prise par les États-Unis trumpiens par rapport au conflit russo-ukrainien. La vive algarade à la Maison Blanche entre Volodymyr Zelenski, Donald Trump et JD Vance confirme le dégagement, plus ou moins partiel, des intérêts étatsuniens en Europe. Le 14 février dernier, le nouveau secrétaire étatsunien à la Défense, Pete Hegseth, avait déclaré que l'Europe devait s’attendre que la présence des troupes US sur le continent ne durerait pas éternellement.
Lire la suite : Vers une bombe atomique européenne ? par Georges FELTIN-TRACOL
Pascal Paoli : le père de la nation corse, apôtre des Lumières et de l’indépendance
Pasquale Paoli, né en 1725 à Morosaglia, incarne à lui seul l’aspiration d’un peuple à la liberté. Philosophe, militaire et homme d’État, celui que l’on surnomme « le père de la nation corse » fut l’un des premiers à tenter d’établir un État républicain moderne sur le sol européen, à une époque où les monarchies régnaient en maître.
Lire la suite : Ne Parlemu #1. L’héritage de Pasquale Paoli et l’émergence du palatinisme
Le 35ème sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), composé de 21 pays d'Amérique du Nord, d'Amérique du Sud et d'Asie du Sud-Est, qui s'est tenu au Pérou en novembre 2024, a montré que l'équilibre des pouvoirs évoluait rapidement. On constate que les États-Unis perdent de leur influence, même s'ils tentent par divers moyens de maintenir leur hégémonie.
Lire la suite : L'APEC et la géoéconomie à la chinoise par Leonid Savin
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