C’est l’histoire d’un séminaire sur l’image culturelle de la Guerre Froide qui s’est déroulé sur une année (1977-1978). Dans une grande ouverture d’esprit et avec une tolérance qui existait encore à l’Université en ce temps-là, nos interlocuteurs reflétaient une grande diversité de pensée. Imagine-t-on aujourd’hui un séminaire où seraient invitées des personnalités aussi différentes que Dominique Desanti, Annie Kriegel, Madeleine Rebérioux d’une part et Michel Déon, Philippe Ariès ou Jacques Laurent, d’autre part, l’objectif étant de porter un regard objectif sur cette période très clivante de la Guerre Froide. Les uns étaient communistes ou proches, les autres étaient anticommunistes et proaméricains à l’instar de Raymond Aron, Jules Monnerot, Georges Albertini.
Ayant quelques affinités avec Maurice Bardèche, il me parut naturel de proposer aux participants du séminaire de recueillir le témoignage autorisé d’un intellectuel qui fut très impliqué au plus fort de la Guerre Froide. C’est dans ces conditions que j’ai rencontré Maurice Bardèche à son domicile en mars 1978. Je précise que bien qu’étant anticommuniste, Bardèche n’épouse pas, loin s’en faut, l’unanimisme proaméricain de l’ensemble de la droite voire de l’extrême-droite.
Les 30% de commission d'UBER sur leur courses de taxi ne sont pas le prix de l'innovation, ils sont le prix du MONOPOLE.
Le problème essentiel d’Uber est qu’ils n’ont toujours pas trouvé leur business modèle.
Après les révolutions apportées par Microsoft, Facebook, Amazon, Google et Facebook, Uber témoigne de l’essoufflement de la révolution Internet et plus largement de la grande révolution de l’information qui a transformé le monde depuis un demi-siècle. UBER est le symbole de cet essoufflement et du passage de la création de valeur à la prédation de la richesse des autres.
En facilitant ces pratiques, la faute de Macron n'est pas légale mais morale et relève de la trahison à la France.
Table des Matières
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« Les Yankees ont les yeux torves, nous nous avons Beauregard », disaient les Sudistes en évoquant le général Pierre-Gustave Toutant de Beauregard (1818-1893)
Officier général, Beauregard était issu d’une famille française qui avait fui les Colonnes infernales de Turreau. Son père avait combattu aux côtés de Charrette.
Lire la suite : Pierre-Gustave Toutant de Beauregard : dans les pas des géants de Vendée
Éditions Auda Isarn, 19 €
Après la révolte irlandaise et la révolution fasciste italienne, Henri Béraud part en septembre 1925, pour le compte du Journal, en URSS. Dans une langue toujours parfaite, notre flâneur salarié conte 1001 scènes de la vie moscovite auxquelles il assiste, des nepmen si peu socialistes aux gens du peuple qui se baignent nus dans la Moskova, des orchestres tsiganes qui, dans les restaurants, font « tomber des larmes de leurs violons » aux personnels des hôtels espionnant les étrangers pour le compte du Guépéou.
Lire la suite : Réédition Ce que j’ai vu à Moscou – Henri Béraud
Le pays [ndlr : la Russie] se trouve aujourd'hui dans un état très particulier. Il est comme ballotté entre un passé qui a déjà pris fin et un avenir qui n'a pas encore commencé, ou plutôt qui a commencé mais qui n'a pas encore été réalisé ou accepté. Ce sont des questions fondamentales : l'attitude de la Russie vis-à-vis des processus mondiaux et, surtout, de l'Occident collectif.
A Nantes, les fidèles étaient appelés à se rassembler au parc de la Roche, boulevard de Sarrebruck, près de Malakoff.
Et les images sont impressionnantes car ce sont des milliers de musulmans qui ont répondu à l’appel de la mosquée Assalam, dite Grande Mosquée de Nantes.
La vie d'Henri de Man semble être une existence faite pour remettre en question les dogmes et les idées reçues. Une parabole certes hors du commun, mais qui raconte mieux que d'autres l'histoire du court siècle qu'a été le début du 20e siècle. Une histoire humaine et politique qui revit à travers A cose fatte (traduction italienne récente d'Après-Coup), une autobiographie intellectuelle publiée en 1941, alors que de Man avait cinquante-cinq ans, et republiée en italien cette année-ci par Altaforte Edizioni avec un précieux essai introductif de Corrado Soldato.
Henri de Man était l'un des principaux animateurs du mouvement ouvrier belge. Il a adhéré au Parti ouvrier belge (POB/BWP) dès son plus jeune âge et a ensuite procédé à une révision progressive du socialisme et du marxisme. De cette révision sont nées des œuvres intellectuelles de grande valeur, comme les essais tels Au-delà du marxisme et L'idée socialiste, mais surtout l'élaboration du Plan ouvrier et du soi-disant planisme, c'est-à-dire une sorte de socialisme national qui, pour les adversaires de de Man, n'était rien d'autre « qu'un fascisme à peine déguisé ». Avec la Seconde Guerre mondiale et l'invasion de la Belgique par les nazis, de Man choisit de collaborer avec les Allemands, suivant également l'exemple du roi Léopold III.
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