Propos recueillis par Eren Yeşilyurt
Après avoir commencé cette série d'entretiens sur le révolutionnarisme conservateur, je me suis rendu compte que nous ne connaissions pas les intellectuels italiens. Il existe différents « bassins intellectuels » qui s'accumulent de manière différenciée dans le monde de la Méditerranée. Avec Cospito, nous avons parlé du révolutionnarisme conservateur, de la droite naissante, d'Evola.
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Je suis né à Tarente, dans les Pouilles, en 1951 et je vis à Rome. J'ai obtenu un diplôme de littérature moderne avec les meilleures notes. Je suis journaliste indépendant, traducteur, conférencier et connaisseur de la langue et de la culture allemandes. Je suis l'auteur de plusieurs publications. J'ai enseigné l'histoire et la philosophie dans des lycées pendant 38 ans et j'ai également été professeur adjoint d'histoire des doctrines politiques à l'université E-Campus. Je suis l'auteur du livre I Wandervögel, qui en est à sa troisième édition (plus une en espagnol), avec lequel j'ai présenté au public italien l'histoire du mouvement de jeunesse allemand au début du 20ème siècle. Avec l'historien allemand Hans Werner Neulen, j'ai publié Julius Evola in the secret documents of the Third Reich et Salò Berlin, l'Alleanza difficile. J'ai également publié Nazionalpatriottici et Walter Flex, a Generation in Arms. Avec la Fondation Evola, j'ai publié Julius Evola dans les documents secrets de l'Ahnenerbe et Julius Evola dans les documents secrets de la SS. J'ai édité le magazine d'histoire, de politique et de culture Orientamenti. Je traduis actuellement de l'allemand la bibliographie monumentale du volume Die Konservative Revolution in Deutschland de l'historien Armin Mohler.
Entre le 16 mars et le 13 avril 1983, l’hebdomadaire belge Pourquoi pas ? a publié une série de cinq articles regroupés sou le titre « Le “ phénomène ” Degrelle » et parus sous la signature de Jean-Marie Frérotte. Degrelle était un « diable d’homme qui fut, hélas, l’homme du diable ». Une telle conclusion laisse présager le manque d’objectivité, la sempiternelle démonisation du fascisme et - pour tout dire - l’abrutissement conformiste d’un texte auquel il faut néanmoins décerner deux mérites : celui de situer Degrelle dans son environnement d’origine et celui d’effleurer de temps à autre l’appréciation nuancée que le recul devrait inspirer à tout historien.
À l’approche de la commémoration de la tuerie d’Acca Larenzia, prévue comme chaque année le 7 janvier, les tensions montent à Rome. Entre dénonciations judiciaires, pressions politiques et provocations symboliques, la mémoire de cet événement tragique continue de susciter un vif débat en Italie.
« Dogmatisme climatique », pouvait-on lire dans les slogans que la ministre de l'Égalité en Espagne, Ana Redondo, distribuait à ses partisans à propos de la catastrophe de Valence. Et elle a ajouté : « C'est notre heure ». Je me demande ce qu'il peut y avoir dans la tête de quelqu'un pour penser qu'une tragédie qui a fait plus de deux cents morts est « notre moment ». Mais regardons cette autre première locution : « Dogmatisme climatique ». Le dogmatisme ! C'est un aveu. Et c'est une démonstration éloquente que la doctrine du changement climatique anthropique est aujourd'hui l'idéologie du pouvoir.
Lire la suite : Pourquoi le changement climatique est devenu une religion du pouvoir
Les communistes « français » sont aujourd’hui totalement affiliés, dans le cadre du Nouveau Front Populaire à l’extrême gauche révolutionnaire avec LFI comme mentor et patron. Les successeurs des staliniens alliés aux pires des trotskistes, d’aucuns se retourneraient dans leurs tombes ! Toute la gauche française s’est aussi pleinement incorporée à ceux qui soutiennent « que la police tue », et qui ont pour seuls objectifs, transformer la France en une sorte de Venezuela Chaviste. Dès lors, même si le poids du PC « F » est désormais moindre, il pèse toujours, par cette alliance, dans la vie politique française, d’autant qu’il reçoit périodiquement, le soutien d’hommes politiques aussi divers que Gérard Larcher, Edouard Philippe, Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Amédée de Courson et même du Président de la République, comme il l’a affiché lors de la Panthéonisation de Manouchian, assimilant le communisme à la liberté. De plus, les médias du système lui déroulent aussi le tapis rouge.
Lire la suite : Avec les communistes « français », les mensonges de l’histoire se perpétuent
Nous avons eu pendant quatre ans et nous l’avons encore pour une durée d’un mois à la tête des États-Unis donc du monde atlantiste – auquel nous appartenons malheureusement du fait des forfaiture des quatre cloportes qui nous ont servi de chefs d’Etat depuis trente ans – un politicien corrompu, belliciste et surtout gâteux. Il était et est toujours entre les mains et aux ordres du lobby sioniste des néo-cons de Washington dont l’ambition fondamentale est la domination militaire, économique, financière de l’ensemble de la planète au profit de la ploutocratie mondialiste. Cet agrégat de criminels a encore le temps, en 30 jours, de mettre le monde entier à feu et à sang pour empêcher Trump d’enclencher et de développer ses politiques.
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