"Retour aux sources. Archéologie des Gaulois et des Romains entre Automne et Ourcq" Lionel Mazet, archéologue, Aquilon Conférence Patrivales enregistrée le 27 avril 2019 à Crépy-en-Valois.
Plongez à l’époque de la conquête de la Gaule dite « Chevelue » par César et ses légions. Le Valois était alors situé en Gaule Belgique, au carrefour des territoires des Bellovaques (Beauvais), des Meldes (Meaux), des Sulbanectes (Senlis) et des Suessions (Soissons). Les images d’Épinal nous ont longtemps présenté les Gaulois comme un peuple barbare, aux cheveux longs et aux moustaches tombantes, chassant les sangliers au cœur de forêts impénétrables. Les progrès de l’archéologie de ces dernières décennies ont totalement transformé notre vision de ces peuples, de leur environnement et de leur histoire avant et après la conquête. Loin des clichés du XIXe siècle ou du parc Astérix, venez découvrir un portrait de notre territoire entre le Ier siècle avant et le Ier siècle après J-C.
Les Patrivales : c'est un cycle de conférences donné par l'équipe d'Aquilon, en collaboration avec la Communauté de Communes du Pays de Valois. Ces interventions inédites sont l'occasion de découvrir l’histoire, l’archéologie et l’architecture dans le Valois des Gaulois à nos jours.
Parmi les nombreuses hétérotélies qui découlent de l’« opération militaire spéciale » russe en Ukraine, destinée entre autres à empêcher l’ancrage de ce pays dans l’orbite euro-atlantique, la plus flagrante serait le renoncement par la Suède et la Finlande de leur neutralité historique afin de rejoindre au plus tôt l’Alliance Atlantique et son bras armé, l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord).
Lire la suite : Une rose des vents hégémonique et décadente par Georges FELTIN-TRACOL
Plus de 15 ans de combats continus ont profondément façonné la façon dont l’armée américaine pense la guerre. Les conflits en Irak et en Afghanistan ont profondément coloré la façon dont ceux qui y ont servi pensent aujourd’hui au caractère même de la guerre – en particulier parmi les forces de l’armée, des Marines et des opérations spéciales qui ont supporté le plus gros des combats. L’expérience du combat est inestimable pour les dirigeants chargés de mener des guerres et de conseiller les décideurs politiques sur l’usage de la force. Mais elle engendre également des préjugés et des angles morts subconscients, qui peuvent les empêcher de penser clairement et de manière créative aux types de guerres qu’ils mèneront à l’avenir.
Lire la suite : Les mirages de la guerre : 6 illusions issues de nos récents conflits
Dixie (Un chant sudiste né dans le… Nord)
« I wish I was in the land of cotton (…) look away, look away, look away, Dixieland »… Qui ne connaît pas Dixie, ce chant de la guerre de sécession qui est devenu une sorte d’hymne national sudiste ? Et pourtant, ce chant ne fut pas écrit ni même chanté dans le Sud pendant la guerre de sécession. En voici l’histoire.
Lire la suite : L’histoire des deux hymnes sudistes par Alain SANDERS (avec vidéos)
Une Europe toujours identique à elle-même
L'Europe s'est-elle retrouvée dans son unité, c'est-à-dire dans l'OTAN ? L'Europe, déjà embaumée et amorphe, s'est-elle transformée en un sujet géopolitique avec le choix atlantiste du terrain ? Non, la subordination soumise et consensuelle de l'Europe à l'OTAN est la manifestation claire et évidente de son aptitude génétique au non-choix. L'Europe reste en hibernation dans son non-être, en tant que territoire continental enchâssé dans l'Ouest atlantique. L'Europe reste subordonnée à la puissance américaine et, qui plus est, éloignée d'un contexte géopolitique mondial qui subit de profondes transformations.
Devant répondre aux nouvelles problématiques inattendues de la première guerre mondiale, les poilus ont fait preuve d'inventivité et d'initiative durant tout le conflit. L'une de leur création directe est ce qui deviendra au fil de la guerre les "Corps Francs". Véritables unités d'élite, armées du meilleur équipement, très bien encadrées et regroupant les soldats parmi les plus valeureux, les corps francs étaient utilisés avant tout pour le renseignement et la capture de prisonniers.
Revenant à la réalité durant la drôle de guerre, la seconde guerre mondiale vu leur disparition et l'apparition des commandos, cousins spirituels de ces unités. Revenons sur l'histoire et l'utilisation de ces corps francs.
Face à la guerre en Ukraine, nous sommes sommés de choisir notre camp selon un manichéisme absolu, en l'occurrence derrière une Amérique, redevenue le champion des plus hautes valeurs humanistes. Ceux qui émettent quelques objections le feraient au nom d'un « parti pris anti-américain virulent ».
Lire la suite : La guerre en Ukraine et le crépuscule de l’Occident.
« Jeter un pays contre un mur de temps en temps »
Les néoconservateurs américains ont-ils raison lorsqu'ils affirment que c'est précisément la guerre de la Russie contre l'Ukraine qui montre que la politique néoconservatrice est juste ?
Des intérêts divergents peuvent conduire des États sur une trajectoire de collision qui, a posteriori, semble inévitable, comme par exemple le « somnambulisme » de l'Europe vers la catastrophe de la Première Guerre mondiale, décrit par l'historien australien Christopher Clark. Cependant, derrière de tels processus, il y a toujours des idées et des décisions prises par des élites qui auraient pu être différentes. Cela devrait aiguiser notre regard sur les élites, leur action et leur influence sur la projection du pouvoir politique dans le contexte mondial.
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