Quelles relations l’homme médiéval entretenait-il avec les animaux, les végétaux ? Quels sens donnait-il aux couleurs ? Quel monde sensible était le sien ? Conférence de Michel Pastoureau, historien médiéviste, directeur d'études à l’École pratique des hautes études (EPHE). Cette conférence s'est tenue le 18 avril 2017 à l'auditorium de la Cité des sciences et de l'industrie dans le cadre du cycle "Dans la tête de l'homme médiéval" proposé à l'occasion de l'exposition "Quoi de neuf au Moyen Age ?".

« Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complétement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »
P.J. Proudhon : Confessions d’un révolutionnaire - 1849

Un grand souverain a un cœur de roi et un caractère magnanime. D'abord, loin de dédaigner le culte des dieux, il aura de la piété, puis un amour respectueux, une tendre sollicitude envers ses parents soit vivants, je pense, soit morts, de la bienveillance pour ses frères, de la vénération pour les divinités protectrices de la famille, de la douceur, de l'aménité à l'égard des suppliants et des étrangers. Tout en cherchant à plaire aux citoyens vertueux, il prend un soin équitable des intérêts de tous.
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Du Graal à Wagner, splendide est le chemin spirituel ! En la cathédrale wagnérienne, si les Fées, Rienzi, le Vaisseau Fantôme, et les Maîtres Chanteurs sont les chapelles latérales et le déambulatoire, on peut dire que Parsifal est le chœur, Lohengrin et Tristan, les deux bras du transept, Tannhauser le narthex et l'Anneau des Nibelungen la nef. Au triple point de vue biographique, thématique et esthétique, la Tétralogie occupe, en effet, une position centrale dans l'univers wagnérien. Patiemment élaborée, au milieu de bien des traverses, pendant trente années, l’œuvre fut, au dire même de son auteur, «le poème de ma vie, l'expression de tout ce que je suis et de tout ce que je sens... », c'est elle qui lui suggéra l'idée du théâtre idéal de Bayreuth et qui, comme les doigts de la main autour de la paume, lui suggéra le thème et la forme de ses œuvres ultérieures.

Militant actif au mitan des années 1970 en Suisse au nom du Cercle Culture et Liberté, le Belge Daniel Cologne rédige diverses brochures remarquées. Outre Julius Evola, René Guénon et le christianisme (réédité en 2011 aux éditions Avatar), il rédige en 1977 avec Georges Gondinet un fascicule au titre provocateur : Pour en finir avec le fascisme. Essai de critique traditionaliste-révolutionnaire. Il collabore à la revue de Maurice Bardèche Défense de l’Occident et publie la même année Éléments pour un nouveau nationalisme, un appel concis et vibrant en faveur d’une Droite européenne intégrale.
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