Prix de vente : 26 euros, avec 4,40 euros de frais de port pour la France.
Frais de port pour l'Europe : 15,40 euros. Frais de port pour le reste du monde : 18,20 euros
Le texte signé Alexis Toulet et intitulé « Catalogne : vers la défaite des séparatistes » paru sur notre site et reprenant à son compte l’argumentation des autorités madrilènes, figées dans leur jacobinisme, ne reflète évidemment en rien le point de vue de Terre et Peuple.
Le dossier catalan est certes complexe et cette complexité doit être prise en compte si on veut éviter de dire ou écrire n’importe quoi (ce qui est le cas de beaucoup de commentateurs). Mais en tout état de cause - et même si cela déplait à certains - il existe un peuple catalan, une identité catalane et le droit des peuples à décider de leur destin est pour nous impératif. C’est donc aux Catalans et à eux seuls de dire ce qu’ils veulent et d’agir en conséquence. Ceux qui refusent ce principe et se permettent de donner des leçons aux Catalans ne peuvent se dire identitaires (mais je pense que c’est là une étiquette qui leur répugne… et nous n’avons donc rien en commun avec eux).
Pierre Vial
13 octobre 2017.
Il y a un genre de peinture de paysages des XVIIe et XVIIIe siècles qui devrait nous faire réfléchir. Peintures de paysages italiens, où on voit des chevriers et leurs troupeaux errer parmi les ruines d’aqueducs, de ponts et de temples romains. Ce qu’ils ont de fascinant, c’est qu’ils dépeignent une société européenne qui, plus de 1200 ans après la chute de l’Empire romain, n’avait toujours pas regagné le niveau de production et d’infrastructure qu’avait eu cet empire à son zénith. Ce n’est pas avant la révolution industrielle du XVIIIe siècle que la production et l’infrastructure, en Europe, ont réussi à surpasser l’Empire romain à l’apogée de sa gloire.
Hongrie – Le gouvernement conservateur hongrois de Viktor Orbán lance une nouvelle consultation nationale. Après avoir demandé aux Hongrois de s’exprimer sur les migrants et les ingérences de Bruxelles, le gouvernement hongrois se penche cette fois sur ce qu’il appelle le “plan Soros”.
Se référant à des déclarations publiques et par voie de presse du spéculateur et activiste mondialiste américain George Soros – d’origine juive hongroise et de son vrai nom György Schwartz -, le gouvernement de Budapest cherche par cette consultation à informer les gens des intentions de cet homme d’influence concernant l’Europe et la Hongrie.
Lire la suite : Hongrie : consultation nationale contre le “plan Soros”.
12 octobre 2017 –
De defensa : Philippe grasset
Je me rappelle, à la fin des années 1950, le bruit sulfureux que produisit l’édition en France de Hollywood-Babylone, le livre-scandale de Kenneth Anger avec nombreuses photos à l’appui sur le Hollywood dépravé, décadent, parcouru de scandales plus ou moins étouffés, crimes, dépravation sexuelle, drogue, etc. Publié par Pauvert à Paris, le livre de Anger fut interdit aux USA et une version mise à jour ne fut autorisée qu’en 1975. USA, Land of the Free...
A l’époque (1958), l’on parlait du scandale de la mort de l’amant de la star Lana Turner, le gangster de Cosa Nostra Johnny Stompanato, abattu par la fille de l’actrice, Cheryl Crane, âgée de 14 ans. Stompanato battait sa mère et le tribunal reconnut que Cheryl avait agi en état de légitime défense, “par procuration” si l’on veut, ce qui était après tout une courageuse interprétation de la loi. C’était dans la rubrique “faits-divers”, rien d’autre sinon le sel qui accompagne les comportements scandaleux des célébrités, et éventuellement une occasion de réflexion sociologique et culturelle sur la culture américaniste, sur la licence ou la décadence des mœurs, etc. ; dans tous les cas, bien sûr, rien à voir avec la politique active, en cours, en aucune façon. Aujourd’hui, le scandale Harvey Weinstein n’est pas dans la rubrique faits-divers, et Hollywood-Babylone devenu Hollywood-Babylon postmoderne est aussitôt un événement très largement politique, de la plus active des politiques, et qu’il importe de reconnaître comme tel.
Pour Mathieu Bock-Côté, l’attentat de Marseille qui a coûté la vie à deux jeunes filles est la conséquence de la fragmentation identitaire d’un pays bouleversé par une immigration non maîtrisée.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l’auteur d’ Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, a paru aux éditions du Cerf.
FIGAROVOX/ANALYSE.
lundi 9 octobre 2017
Nous autres révolutionnaires sommes les grands cocus de l’histoire moderne. Et l’on est toujours, d’une manière ou d’une autre, complice de son propre cocufiage. Le fait est douloureux, et donc généralement dénié. Nous avons eu dans la crise une foi aveugle, une foi si aveugle et si ancienne que nous n’avons pas vu comment l’ordre néolibéral en avait fait la pièce maîtresse de son arsenal. Marx écrivait au lendemain de 1848 : « Une nouvelle révolution n’est possible qu’à la suite d’une nouvelle crise. Mais l’une est aussi certaine que l’autre ». Et il passa effectivement le restant de ses jours, au moindre spasme de l’économie mondiale, à prophétiser la grande crise finale du capital, qu’il aura attendue en vain. Il y a encore des marxistes pour nous vendre la crise présente comme « The Big One », pour nous enjoindre à attendre leur curieuse espèce de Jugement dernier.
11 Octobre 2017 –
De Defensa : Phillipe grasset.
Je me suis souvent imaginé, depuis que je connais l’anecdote, le visage impassible de l’évêque d’Autun, Charles-Maurice, en 1790 à la Fête de la Fédération avec célébration de l’Être Suprême, « gravissant à demi-boitant les marches de l’autel, revêtu de ses ornements d’évêque, mitre en tête et crosse à la main, [croisant] La Fayette et lui [glissant] : “Par pitié, ne me faites pas rire”. » Et je me l’imagine plus encore s’il était des nôtres aujourd’hui, et s’il contemplait la basse-cour postmoderne, particulièrement dans ses agitations frénétiquement sociétales, comme par exemple s’il contemplait le jeune Justin Trudeau qui est le sujet de ces quelques remarques...
AuteurBlanche.
Publié le9 Oct, 2017 sur Blanche Europe.
L’Unef, pour « Union Nationale des Étudiants de France », est une organisation militante dont l’activité ne consiste que très partiellement à s’occuper du sort des étudiants, et beaucoup à faire du militantisme partisan à l’extrême gauche. Sonia Nour est passée par là.
L’Unef est une matrice bien connue de la gauche qui a produit de nombreux cadres du PS. Et si son orientation politique a toujours été encore pire que celle des partis où finissaient ses meneurs, son évolution est révélatrice d’une tendance systémique.
En particulier, les générations actuelles d’hommes politiques, médiatiques, etc. sont issus d’un cadre idéologique qui était en vigueur il y a 30 ou 40 ans. La proportion de non-blancs y est aussi nettement plus faible que dans les plus jeunes générations. Le gauchisme fonctionne sur la déconstruction, et il ne peut donc structurellement pas s’arrêter sous peine de succomber.
Quelques jours avant la XIe Journée de Synthèse nationale qui se déroulera le dimanche 1er octobre à Rungis près de Paris, Gabriele Adinolfi qui y prendra la parole nous présente ici ses projets et ses organisations.
Êtes-vous un nouveau mouvement politique ?
Non, et nous n'avons pas l'intention d'en devenir un. Mais nous sommes activement impliqués dans la politique sous toutes ses formes.
Êtes-vous un nouvel institut métapolitique ?
Non. Nous avons une forte propension au rôle métapolitique, mais toujours voué à la politique et à l'économie, c'est-à-dire dans tous les domaines où l'on peut livrer un combat.
Êtes-vous un groupe radical qui croit posséder le monopole de la vérité et la réponse à tout ?
Nous ne sommes pas une secte qui vit béatement assiégée dans un château de sable. Nous ne marchons pas non plus, tous vaniteux, en nous disant combien nous sommes beaux. Tout le contraire.
Êtes-vous contre les partis politiques ?
Les partis politiques sont un moyen de communication et de mobilisation et sont des sources économiques. Ensuite, ils sont des organes d'administration.
Ils doivent être conçus en tant que tels. Nous sommes contre l'abdication des cerveaux et des énergies au profit du schéma électoral seul et nous ne croyons pas à la délégation ni à l'efficacité de la démocratie. Les partis sont comme des leviers: ils servent les points d'appui et l'intelligence pour déplacer les rochers. Sans cela, ce sont des bois inertes.
Êtes-vous le noyau d'un mouvement d'opinion ?
Non. Les mouvements d'opinion meurent comme il sont nés. Nous sommes intéressés par les choses qui durent, par les idées qui deviennent action et ne cessent de l'être.
Nous sommes intéressés par la construction de cadres stables et efficaces, et le reste suit.
L'histoire est faite par des minorités organisées, nous devons organiser notre minorité.
Pourquoi parlez-vous d'évolénisme ?
Parce qu'Evola offre une distance métaphysique et une profondeur philosophique qui permettent d'être toujours présents, et qui rendent incorruptibles ceux qui raisonnent en conséquence. En revanche, Lénine explique parfaitement comment une minorité organisée doit comprendre les mécanismes dans lesquels elle opère et comment elle doit agir pour effectuer ses conquêtes.
Il y a besoin d'une académie d'officiers et d'un corps de sous-officiers pour créer une armée formidable. La Reichswehr a raisonné ainsi après le traité de Versailles. Et Franco a gagné la guerre civile parce qu'il avait les sous-officiers avec lui.
Qu'est-ce que cela signifie être des Lansquenets ?
Il s'agit tout d'abord de respirer profondément et de regarder le monde avec d'autres yeux. Ensuite, de chercher l'unité d'âme et d'esprit avec les camarades de toute l'Europe pour réussir, ensemble, à comprendre la nécessité d'une refondation de la pensée et, surtout, de la création de réseaux synergiques qui ne se limitent pas aux initiatives politiques renfermées dans notre microcosme.
Qu'est ce que EurHope ?
EurHope, un groupe de réflexion basé à Bruxelles, est le terminal de plusieurs centres d'études européens, dont le plus connu est l'italien Polaris aux colloques duquel ont participé des hommes politiques de droite et de gauche, des entrepreneurs, des syndicalistes, des intellectuels et des structures tels que l'OSCE et l'ONU.
EurHope organise des colloques dans différentes villes européennes, publie un magazine international, possède un site en 18 langues, produit des cours de formation cadres en 4 langues et pousse à renouveler la mentalité et à adapter la pensée et la réflexion à la seule chose qui compte: le combat efficace.
Que signifie Lambda ?
C'est une organisation active en Italie qui a réussi à impliquer des entreprises de production dans des projets internationaux en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.
Ces actions produisent de l'argent, mais surtout des influences politiques. Au niveau international (il est toujours bon d'avoir des amitiés de haut niveau dans divers pays du monde), et sur le plan social (il est important d'être reconnu par les producteurs qui peuvent également être orientés politiquement). De plus, ce sont des projets visant à freiner la migration d'Afrique vers l'Europe.
Nous prévoyons d'étendre la structure de l'Italie à d'autres pays (France, Espagne, Hollande).
En Europe avec qui êtes-vous engagés ?
Les partis nationalistes et populistes sont divisés en quatre regroupements différents, ce qui est triste.
Nous sommes en bons termes avec tous et nous avons également réussi à les faire coopérer entre eux malgré les divisions existantes. Ceci est possible parce que personne ne voit en nous un rival, et certains nous considèrent même comme une valeur ajoutée.
Quelle est votre relation avec les forces militantes nationalistes ?
Nous leur offrons notre contribution, notre mentalité et notre “know how” pour les aider à grandir, à former des structures, à créer du pouvoir. De leur part, nous nous attendons à ce qu'ils nous aident à grandir créant ainsi une spirale ininterrompue. Il ne sont pas toujours disposés à le faire, mais les choses s'améliorent et nous avons des coopérations importantes aujourd'hui.
Comment devient-on des Lansquenets ?
Pour en devenir un à la fin d'un long parcours, il faut avant tout avoir en soi les caractéristiques de l'impersonnel militant. Mais il est difficile et on ne peut pas encore dire avec certitude que quelqu'un «est devenu» lansquenet. C'est un chemin existentiel qui nous vient de la sagesse grecque "devient ce que tu es".
La formation des Lansquenets dans cette mentalité signifie travailler pour s'assurer que les futures classes dirigeantes aient une relation correcte avec l'argent, avec le pouvoir et l'ambition personnelle, et ne soient plus leurs esclaves. Et aussi de faire en sorte que chacun de nous pense comme les autres camarades européens, tous dans la même direction.
Dans quels pays y a-t-il déjà des Lansquenets ?
Italie, France, Belgique, Espagne, Portugal, Hollande, Grèce, Norvège, Hongrie, Suisse, Roumanie, Chili.
Comment il est possible de participer activement au projet Lansquenet ?
De multiples manière. Cela peut se faire en participant aux rencontres européennes des Lansquenets (en l'espace d'un an, nous sommes allés en Provence, en Grèce, en Italie à cheval, en Transylvanie). Vous pouvez écrire pour EurHope. Vous pouvez suivre les cours de formation en ligne. Organiser chez vous des cours de formation de cadres. Ou des réunions publiques avec des conférenciers européens. Une coopération entre les Lansquenets et votre groupe militant peut être activée. Vous pouvez vous activer pour Lambda.
Il y a toujours quelque chose à sa propre hauteur. Nous verrons ensemble.
A Paris ?
Partout.
Comment adhère-t-on en France ?
Les activités en France sont coordonnées par l'Association Artémis :
Page 694 sur 718