L'homme de 40 ans originaire d'Erythrée avait déjà attiré l'attention en Suisse en raison d'une flambée de violence.
Jeudi dernier, l'homme avait menacé et emprisonné un voisin avec un couteau.
Le suspect de Francfort-sur-le-Main était recherché par la police suisse depuis jeudi dernier. L'homme avait menacé son voisin avec un couteau, l'avait emprisonnée avec sa femme, puis s'était enfui à l'arrivée de la police. Par conséquent, il a été signalé en Suisse en vue de son arrestation, a déclaré le responsable de la police fédérale, Dieter Romann mardi à Berlin.
L'épouse et le voisin ont été très surpris par la flambée de violence de la part l'individu de 40 ans. Auparavant, l'homme n'était connu de la police que pour une infraction mineure au code de la route. Ses enfants sont âgés de un, trois et quatre ans. [...]
En 2006, l'homme est entré en Suisse sans autorisation et y a demandé l'asile. Celle-ci lui a été accordée deux ans plus tard, selon le responsable de la police fédérale Romann. Il est né en Erythrée en 1979.
"Depuis 2011, il dispose en Suisse d'un permis d'établissement de catégorie C, c'est-à-dire bien intégré", a déclaré Romann. Le suspect travaillait en permanence, "exemplaire du point de vue du service de l'immigration et des autorités d'asile en Suisse". Avec le permis d'établissement, il a été autorisé à séjourner en Suisse sans restriction. Selon le ministre fédéral de l'Intérieur, Horst Seehofer (CSU), l'homme a même été cité dans des publications comme un exemple d'intégration réussie et le suspect "est entré légalement en Allemagne selon le statut actuel", a ajouté M. Seehofer.
Le parquet de Francfort avait annoncé mardi matin, lors d'une conférence de presse, que l'Érythréen était marié et avait trois enfants. Lundi matin, l'homme a d'abord poussé une femme de 40 ans de la région de Hochtaunus sur la voie ferrée, puis son fils. Alors que la femme a été capable de se rouler sur le côté, l'enfant de huit ans n'a plus pu le faire. Par la suite, l'homme a tenté de pousser une femme de 78 ans sur la voie ferrée également. Cependant, il n'a pas réussi. La femme s'est blessée à l'épaule. L'homme s'est échappé de la gare et a été suivi par des témoins de l'incident. Il a été arrêté par la police près du bâtiment du commissariat.
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Des archéologues étudiantes mettent à jour une cuisine © Lorène Paul
"Ça fait quinze ans que je fouille à Lyon et c’est la première fois que je tombe sur ce genre de choses", s'enthousiasme Stéphane Carrara, archéologue au service de la ville de Lyon. Le chantier d’archéologie au cœur du jardin de la visitation a débuté il y a cinq semaines. Le programme qui réunit à la fois étudiants et archéologues a mis en perspective de vraies problématiques scientifiques. Le but était de comprendre les origines et les évolutions de la ville de Lyon à l’époque romaine.
Lyon se concentrait alors essentiellement sur le plateau de Fourvière. Rien d’étonnant donc à ce que la fouille ait lieu sur le jardin de la Visitation. "Le secteur est important, car c’est un secteur très peu exploré de la colonie romaine par rapport à tout ce qu’il y a autour", explique Benjamin Clément, archéologue responsable de ce chantier. En effet, les alentours sont bien chargés d’histoire entre le parc archéologique avec le théâtre, l’odéon, le sanctuaire de Cybèle, le quartier de la rue des Farges, … À l’époque, la rue Roger Radisson constituait l’artère principale de la ville romaine là où tout se développait. Ce qui peut expliquer la richesse des découvertes.
Ainsi, la fouille a été divisée en trois parties : une première qui correspond vraisemblablement à une maison romaine, une partie interprétée comme un fortin ou un stock d’armes et une terrasse où beaucoup d’armements ont été retrouvés. "La complexité de l’occupation urbaine c’est la forte pente. On retrouve des vestiges qui sont très hauts et d’autres très bas. Les vestiges les plus hauts ne sont pas forcément les plus récents", précise Benjamin Clément.
Le plus surprenant, d’après les archéologues, a été la découverte de très nombreux armements du 1ersiècle sur le site. Notamment dans une maison où des questions restent en suspens : "A qui appartenait cette maison ? à un militaire ou un légionnaire ? les vestiges ont-ils été retrouvés là par hasard ?" Les archéologues vont même jusqu'à soulever l'hypothèse qu'une dizaine de légionnaires logeaient à cet endroit précis.
"On a retrouvé des armements qui sont liés à l’artillerie romaine de la baliste aux scorpions. Si vous avez vu Game of Thrones, ce sont les grosses balistes qui permettent de tuer les dragons", explicite Benjamin Clément. Pointes et talons de lance, pointes de flèches, traits baliste, pièces de cotte de mailles ou d’armure, découverte de la tête d’un homme décapité : tout porte à croire que l’édifice a été le théâtre d’une escarmouche consécutive à la bataille de Lyon. Celle-ci opposa l’empereur Septime Sévère et l’usurpateur Clodius Albinus le 19 février 197 apr. J.-C.
Si les archéologues ont retrouvé les pièces des grosses flèches d’artillerie, des équipements liés aux légionnaires, ils ont également mis la main sur du mobilier domestique. Fragments de lit, foyer pour cuisiner, lampes à huile pour s’éclairer, mais aussi… des dés et des jetons utilisés pour se divertir.
Les recherches vont s’interrompre la semaine prochaine et d’autres fouilles pourraient avoir lieu dans le secteur dans les prochaines années. Les objets découverts vont désormais passer entre les mains du CREAM de Vienne. Le laboratoire restaure le bronze, le fer, la céramique. Le site sera être protégé des intempéries et des vols potentiels qui pourraient abîmer les découvertes.
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Programme et billeterie :
Brahim Nejara, 33 ans, est condamné à mort à Bagdad pour sa participation au groupe terroriste Daech. Sa famille raconte :
« Nous avons tout fait pour l’empêcher de quitter la France. Dès les premières rumeurs de sa volonté de partir en Syrie en 2012, on a tout fait pour le dissuader. Son frère aîné l’a rossé et l’a même dénoncé à la police. Personne ne nous a aidés. L’État l’a laissé partir sciemment. »
Certains observateurs assurent que le ministère des Affaires étrangères dirigé par Laurent Fabius ne voyait pas forcément d’un mauvais œil l’aide étrangère pour faire tomber le régime syrien.
« Bien sûr, personne ne l’a forcé à quitter Meyzieu, il était volontaire. Mais sa photo avec le portable à l’oreille qui circule partout a été prise ici par des policiers français, il était donc filoché. Pourquoi ne pas l’avoir empêché de franchir les frontières ? »
La Lettre Patriote du 25 juin 2019
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