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Si le paganisme doit renaître un jour dans notre pays, ce ne sera pas à partir de reconstructions érudites, de rêveries d’esthètes ou de mystiques ; ce sera au sein de communautés de combat.

Ce sont souvent elles qui constituent la source des communautés naturelles au cours de l’histoire. Dans le monde indo-européen ancien, l’ethnie est volontiers désignée comme une armée : c’est le sens originel du latin populus, à en juger par son dérivé populari (dévaster) ; c’est celui de son nom germanique (Volk, ans Gewehr !) ; le seul rapprochement plausible qu’on cite pour le grec laos (peuple) est le nom hittite de « l’expédition guerrière » : lahha ; le vieux-perse kara désigne à la fois l’armée et le peuple. Nul besoin d’être prophète pour prédire la nature de l’affrontement ; l’ennemi n’est pas à nos portes, il est dans nos murs. L’identité et la substance même des peuples d’Europe sont menacées à brève échéance par la convergence de leur dénatalité, de l’immigration de peuplement et de l’implantation massive de la religion musulmane. La position du paganisme s’en trouve changée du tout au tout. Au sein d’une chrétienté vivante, dont les peuples d’Europe constituaient initialement le corps, les païens n’étaient guère que les survivants d’un passé révolu, les anciens combattants d’une guerre perdue.

Face à l’Islam conquérant, les adeptes des « religions du livre » peuvent espérer le statut « privilégié » de dhimmi, citoyen de seconde zone, mais toléré. Ce douteux privilège est refusé aux païens. Nul doute qu’ils ne soient à la pointe du combat : ce sont eux qui ont le plus à perdre.

Les païens seront le fer de lance de la résistance et de la reconquête ou ils ne seront pas.

Jean Haudry.

Source : Vouloir – Archives EROE

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