Irresponsables, inconscients, incapables : les mots manquent pour désigner les gens qui, en Belgique comme en France, sont censés assumer les réalités du pouvoir. Car ils sont marqués par ce qu’Alain de Benoist, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Eléments, appelle « le déni du réel » (sans nous être concertés, nous sommes en plein accord puisque je rappelle, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Terre et Peuple, que le divorce entre le Pays réel et le Pays légal n’a jamais été plus vrai qu’aujourd’hui).

Alain de Benoist explique : « Le déni n’est pas l’ignorance, ni même l’aveuglement. C’est tout simplement le refus de voir ce que l’on voit ». Et c’est pourquoi « la gauche progressiste s’est ainsi enfermée dans le déni ». Illustration : « Pendant des années, on nous a successivement expliqué que le mondialisme allait ouvrir à tous des perspectives radieuses, et que la précarisation de l’emploi allait faire reculer le chômage, qu’il n’y a pas de problème de l’immigration, qu’il n’y a d’ailleurs pas plus d’immigrés aujourd’hui que dans le passé, et que c’est en fin de compte une grande chance qu’ils soient aussi nombreux, qu’il n’y a pas non plus de problème de laïcité, pas de problème d’armes dans les banlieues, que les terroristes sont une simple poignée de psychopathes et qu’ils ne peuvent avoir de complices parmi les migrants, que la crise financière est derrière nous, qu’à l’école « le niveau monte », qu’il faut supprimer les frontières ».

Face à l’entreprise terroriste, qui n’en est qu’à ses premières manifestations (les services de renseignement le savent bien), les hommes du Système ne savent que nier les évidences : il ne faut évidemment établir aucun lien entre le terrorisme et l’islam… alors que les tueurs agissent en criant « Allah Akbar ! ». Il faut, aussi, désigner comme des « Belges » ou des « Français » les terroristes dont les noms, fournis par les media, montrent que ces gens ne sont ni Auvergnats ni Wallons.

Terrorisme ? Il y a celui des fous d’Allah. Mais il y a aussi celui, redoutable, qui est mis en œuvre par la dictature du politiquement correct. Lequel fait des ravages chez ces gens anesthésiés, décervelés, qui ne trouvent rien d’autre à faire que pleurnicher et en appeler à « l’amour universel » en allumant leur petite bougie et en déposant leurs petites fleurs. Ce qui est, c’est sûr, la plus efficace riposte aux spécialistes de la kalachnikov…

Les bisounours de Bruxelles, comme ceux de Paris, bêlent leurs bons sentiments et refusent d’accepter l’idée – horrible – que ceux qui ne sont pas capables de se battre pour survivre sont condamnés – et que c’est justice parce que c’est, tout simplement, la loi de la vie.

Et, bien sûr, dans le travail de culpabilisation, de conditionnement et de désarmement mental des Européens, Jorge Bergoglio, alias « le pape François », fait le sale boulot pour lequel il a été choisi en condamnant dans son message de Pâques Urbi et orbi du 27 mars les pays européens accusés de fermer leurs frontières aux migrants (car soucieux de sauvegarder leur peuple). Les Chinois ont raison : le poisson pourrit d’abord par la tête.

Heureusement, le réveil des peuples d’Europe est en marche. Et tant pis pour ceux qu’il faudra laisser au bord de la route, empoisonnés par le virus humanitaire inoculé par les marchands d’utopie.

                                                                                       Pierre VIAL.

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