José Antonio et le Fascisme
Nous allons essayer, dans un but de rigueur historique, d'éviter au maximum tout jugement de valeur (qui pourrait fausser l'appréciation du lecteur) en condensant, dans ce court article, les analogies et les ressemblances flagrantes qui ont pu exister entre le Chef de la Phalange et le phénomène fasciste, en tant que théorie politique. La compilation de documents et de témoignages qui ont été choisis pour l'élaboration de ce travail et que nous apportons ne doit pas être considérée de façon exhaustive. Ce sont de simples faits qui livrent une série d'éléments de jugement, d'où chaque lecteur pourra, du fait de leur objectivité, tirer ses propres conclusions.
Pour situer cet enchaînement de citations qui font déjà parti de l'histoire de notre devenir politique, nous commencerons par l'apparition, en Espagne, d'un journal dont le titre est le dénominateur commun, la référence commune à tous les mouvements révolutionnaires nationalistes de l'Europe des années trente : « El Fascio ». Il parut à Madrid le 16 Mars 1933. Sa présence allait être réprimée avec hargne dans une mascarade d'authentique liberté démocratique et républicaine : le nouveau journal sera saisi dès sa première parution. La rédaction était composée de jeunes idéologues, journalistes et intellectuels. Ils posèrent un jalon sur le chemin d'une Espagne qui commençait à s'arracher à l'assoupissement profond, léthargie où l'avait plongé une stérile décadence. « El Fascio » fut un coup de clairon pour la conscience nationale. Parmi ses collaborateurs, autour de José Antonio, on trouvait Giménez Caballero, Juan Àparicio, Delgado Barreto, Sanchez Mazas et Ramiro Ledesma Ramos. Dans le premier et unique numéro qui parut, José Antonio expliquait :
« Ceux qui, faisant référence à l'Italie, croient que le Fascisme est lié à la vie de Mussolini, ne savent pas ce qu'est le Fascisme. Ils ne se sont même pas donné la peine de vérifier ce que signifie l'organisation corporatiste, L’Etat Fasciste, qui doit tant à la ferme volonté du Duce, survivra à son créateur parce que c'est une organisation solide et inamovible. »
La parution du journal « El Fascio » fut à l’origine d'une polémique de haut niveau entre José Antonio et Luca de Tena. Voici des extraits significatifs du texte qui fut publié dans l'« ABC » du 22 Mars 1933. José Antonio écrit :
« Le Fascisme n'est pas une tactique (la violence), c'est une idée (l'unité). Face au Marxisme qui pose comme principe la lutte des classes et, face au Libéralisme qui exige comme ressort la lutte des partis, le Fascisme soutient qu'il y a quelque chose au-dessus des partis et des classes, quelque chose de permanent, de transcendant et suprême l'unité historique appelée Patrie. »
« Dans un Etat Fasciste, le triomphe n'appartient pas à la classe la plus forte, ni au parti le plus important (et ce n'est pas parce qu'il est le plus important qu'il doit toujours avoir raison, bien qu'un système électoral stupide prétende l'inverse). Le triomphe appartient, au contraire, à cette notion d'ordre, commune à tous, à cette conviction nationale, constante, L'Etat est un corps... C'est pour allumer une foi, non de droite (puisque la droite, au fond, n'aspire qu’à tout conserver, même ce qui est injuste), ni de gauche (puisque la gauche, au fond, n'aspire qu'à tout détruire, même ce qui est bon), mais une foi collective, intégratrice, nationale, qu'est né le Fascisme. Dans cette foi réside sa fécondité contre laquelle les persécutions ne pourront rien. Si quelque chose a vraiment le droit de s'appeler Etat des travailleurs, c'est l'Etat Fasciste. C'est pourquoi, dans l'Etat Fasciste (et les ouvriers finiront par le savoir, quoiqu'il en coûte), les syndicats s'élèvent directement à la dignité d’organes de l'Etat. »
Avant la création de la Phalange, très exactement vingt jours avant le meeting de fondation du Théâtre de la Comédie à Madrid, le 9 Octobre 1933 entre dix-huit heures trente et dix-neuf heures, José Antonio eut une entrevue privée avec le chef du Fascisme italien, Benito Mussolini, L'audience dura plus d'une demi-heure et se déroula dans un climat cordial de grande camaraderie. Tous deux se mirent d'accord pour publier en Espagne l'ouvrage du Duce appelé « El Fascismo ». La première édition parut le 15 Avril 1934, Comme il avait été convenu au Palais de Venise, le prologue fut écrit par le Chef de la Phalange et l'épilogue par Julio Ruiz de Aida. Mussolini, lors de cette rencontre, offrit sa photographie dédicacée à José Antonio qui la conserva toujours dans son bureau.
Dans ce prologue, José Antonio notait : « C'est l'homme qui est le système, et ceci est une des profondes vérités humaines que le Fascisme a de nouveau mises en valeur, J'ai vu de près Mussolini, un après-midi d'Octobre 1933, au Palais de Venise. Cette entrevue me fit mieux comprendre le Fascisme italien que la lecture de beaucoup de livres ».
En 1934, au début de l'année, allait-se produire un événement qui marquerait une étape dans la progression de notre tout nouveau cheminement politique. Le mouvement « Falange Espanola », qui était dirigé par José Antonio, et les J, O. N, S, allaient rassembler leurs forces, unifier leurs programmes, honorer ensemble, dans un même combat quotidien, la mémoire de leurs morts. En Janvier fut décidée une réunion au plus haut niveau des membres des JONS pour le 12 et 13 Février. La revue doctrinale « JONS » publiait trente jours à l'avance l'annonce de la réunion et l’ordre du jour des sujets qui seraient traités et débattus. II y en avait trois, le premier d'entre eux étant : « L'attitude des JONS face au groupe fasciste F. E. ».
Il faut relever deux autres anecdotes, datant de mars 1934, plus pour leur caractère pittoresque que pour leur portée réelle. A Madrid, tout en haut de la « Maison du Peuple », institution franchement à gauche, apparut un matin une gigantesque banderole sur laquelle était inscrit un slogan bref, au style télégraphique. La bannière qui flottait en ce lieu si significatif proclamait : « F. E. Viva el Fascio ». Quelques jours plus tard, le 16 du même mois, pour le premier anniversaire de la parution du journal « El Fascio», les magasins S. E, P. U., situés en plein Madrid, furent attaqués. L'attentat avait pour but de dénoncer énergiquement le néo-capitalisme qui naissait, représenté et symbolisé par les magasins SEPU, propriété d'une famille juive.
Déchiffrons les sigles.
Lorsqu'il fait allusion au sigle F. E., Ramiro Ledesma Ramos lui attribue un sens d'une plus grande ampleur. Dans son ouvrage intitulé : « Fascismo en España », nous pouvons lire page 135 : « ... on remarque aisément dans cette appellation (F. E. Falange Espanola) le souci de conserver ces initiales F. E. utilisées depuis plusieurs mois dans leur propagande comme les initiales de Fascismo Espagnol ». Dans ce même livre, on peut lire quelques pages avant : « ... il devient évident que José Antonio est en train d'organiser le Fascisme ».
Il est significatif de noter qu'avant que José Antonio ne fasse son discours au Théâtre de la Comédie, un mouvement avait fait son apparition. Ce mouvement, dirigé par José Antonio lui-même, s'appelait Mouvement Espagnol Syndicaliste et, en sous-titre, Fascisme Espagnol. Son premier manifeste, dont la paternité est attribuée à José Antonio, s'adressait ainsi aux Espagnols : « Le Fascisme espagnol veut la force, l'unité, le peuple, l'autorité de l'Espagne pour réaliser dans le monde entier notre destin de grande nation », Cette citation a été recueillie dans le livre de Gumersindo Montes, intitulé « Vieja Guardia ».
Le fondateur de la Phalange prononça un discours mémorable, à Valladolid le 4 (Mars 1934, à l'occasion du lancement de la « Falange Espanola de las JONS ». Ce matin-là, au Théâtre Calderon, devant un nombreux auditoire de jeunes enthousiastes, il déclara : « Laissons leur dire que nous imitons les fascistes. Après tout, dans le Fascisme, il y a, sous des caractéristiques locales, des constantes qui sont le patrimoine de tout esprit humain et qui sont partout les mêmes. »
José Antonio va revendiquer et défendre ce nouveau concept, ce nouveau terme, ce nouvel ordre, ce nouveau style à chaque instant de sa vie politique et professionnelle au Parlement, au travers de la presse phalangiste, au cours d'interviews accordées à d'autres journaux, dans des entretiens privés. Il fait au Parlement le 1er Février 1934, une intervention dans ce sens : « Le Fascisme est une préoccupation européenne, une nouvelle manière de tout concevoir : l'histoire, l’Etat, l'arrivée du prolétariat à la vie publique, Une nouvelle manière de concevoir tous les phénomènes de notre époque et de les interpréter d'une façon propre. Le Fascisme a déjà triomphé dans plusieurs pays et, en particuliers dans certains, comme l'Allemagne, par un processus démocratique des plus irréprochables.»
En Févier 34, il dévoile, au cours d'une entrevue exclusive pour le journal « Ahora », les concepts suivants sur une anthologie du Fascisme :
Q. — « La conviction que le Fascisme ne pourra jamais s'imposer en Espagne est assez répandue. Que pouvez opposer à cette conviction ? »
José Antonio — « Moi je pense qu'il s'y enracinera... Le Fascisme est un phénomène universel qui oblige à se reconsidérer. On prétend que nous imitons l'Italie, oui ! nous le faisons en ce sens que nous cherchons une profonde raison d'être dans nos propres entrailles. Mais cette attitude qui est, si l'on veut, copiée, bien qu'elle soit éternelle, donne les résultats les plus personnalisés, L'Italie s'est retrouvée dans l'Italie. Nous, en regardant en nous-mêmes, nous retrouverons l’Espagne. »
Q. — « Le Fascisme est essentiellement nationaliste. En quoi le nationalisme que vous proposez diffère-t-il ? »
José Antonio — « La Patrie est une mission... Certes, il n'y a plus de continent à conquérir et nous ne pouvons plus nourrir d'espoir de conquête. Cependant, partout dans le monde, cette idée de démocratie qui a promu la Société Des Nations perd de sa force. Le monde va en arriver à être à nouveau dirigé par trois ou quatre entités raciales. L'Espagne pourrait en être. »
Q. — « L'homme simple, du peuple, qu'est-ce qui peut l'amener au Fascisme ? »
José Antonio — «A celui, pour qui le grand idéal national n'est pas accessible, il reste la motivation d'un idéal social. Ce qui l'attirera sans doute dans le mouvement c'est le projet à court terme d'une justice sociale, d'une élévation du niveau de vie. Le Fascisme aspire à la grandeur nationale. Mais, une des étapes de cette grandeur est l'amélioration matérielle de la condition sociale. Cet aspect social peut être un mobile, même pour des mentalités primaires. Mais en plus, l'idéal national est accessible à plus de gens qu'on ne le croit. Tout socialiste espagnol a en lui un nationaliste. »
Déjà, parmi les points initiaux de la Phalange, publiés en décembre 33, on retrouve les postulats de base qui allaient orienter le nouveau choix politique. On y trouve les principes doctrinaux élémentaires qui conservent une certaine similitude avec les schémas fascistes de l'époque. Contentons-nous de relever parmi ces principes, un paragraphe « Le nouvel Etat devra reconnaître l'intégrité familiale comme une entité sociale, l'autonomie municipale comme une unité territoriale, et le syndicat, le groupement ou la corporation, comme des bases authentiques de l'organisation de l'Etat... Ces fondements sont : l'autorité, la hiérarchie et l'ordre... tout ce que « HÀZ » ou la Phalange propose, c'est l'union, la coopération amicale et fraternelle, l'amour. » Observons l'amalgame entre les termes « Haz » et « Falange » retranscrits ci-dessus comme sur l'original. Le mot haz (gerbe) est synonyme de Fascio (faisceau). Ce même terme sera associé au nom Phalange par José Antonio dans les points initiaux de Falange Espanola.
Un an plus tard, dans les vingt-sept points de la « Norma Programatica de la Falange », José Antonio décrivait le cadre complet de l'idéal national-syndicaliste. Le sixième point est une affirmation nette et catégorique qui exclut tout commentaire : « Notre Etat sera un instrument totalitaire au service de l'intégrité de la Patrie. »
Le journaliste César Gonzalez Ruano obtint, au domicile même de José Antonio, une interview que publia le quotidien madrilène « ABC » du 11 avril 1934. Il commence par décrire un peu l'ambiance, le domicile, la personnalité de José Antonio sur qui il écrit : « II se trouve, par ailleurs, dans une situation que seul un chef fasciste espagnol peut et doit comprendre comme étant délicate. »
Dans un article écrit par José Antonio, en mai de la même année, pour l'hebdomadaire de Saragosse « España Sindicalista », on retrouve la même ligne de pensée : « Voilà pourquoi, la flamme d'une foi nouvelle s'est allumée en Europe et brûle déjà en Espagne. Cette foi nouvelle a donné à l'Italie, par exemple, la possibilité de faire vivre plus de quarante millions d'Italiens sur un territoire étroit et pauvre. Et, ce qui est mieux encore, elle leur a rendu la confiance en eux-mêmes, le génie créateur et l'enthousiasme. »
Dans le numéro 6 de la revue « JONS », il était écrit sur l'équivalence et l'association entre « Falange » et « Fascisme » que les initiales de « Falange Espanola » n'étaient pas claires, mais sujettes à caution. En effet, « Les dénominations utilisées par ces trois groupes presque amis que sont la « Falange Espanola », le « Frente Espagnol » et le « Fascismo Espagnol » ont des initiales similaires.,. ». Cette digression n'est pas fortuite puisqu'à la même époque, on écrivait dans « F. E. » du 11 janvier 1934 : « Le Fascisme est foi et esprit, introspection, progrès, bien-être. Le Fascisme, c'est l'ordre, l'unité. C'est l'autorité pour le bénéfice de toutes les classes sociales. »
Citons enfin cette phrase de José Antonio recueillie dans le livre « José Antonio Testimonio » aux éditions Doncel : « Ce que le Fascisme a d'universel, c'est qu'il redonne vie aux peuples tout entiers, c'est qu'il les fait se redécouvrir énergiquement au plus profond d'eux-mêmes. »
« Grâce à la pensée fasciste, les Italiens ont retrouvé l'Italie. Grâce à la pensée fasciste, nous Espagnols, avec le même esprit, nous retrouverons l'Espagne. »
« Le Fascisme est un remède qui aurait la vertu de rendre la vie. Ce remède pourrait être le même pour tous, mais chacun retrouverait la vie qu'il avait. » (« Textos inéditos y Epistolario » de José Antonio — Editions du Movimiento, 1956).
Il faut enfin citer les paroles que José Antonio a prononcé pour un film documentaire français : « Le Mouvement que nous avons lancé n'est pas la copie d'un mouvement étranger. II prend au Fascisme tout ce que le Fascisme a d'autorité, d'unité et le fait qu'il substitue l'esprit de coopération à la lutte des classes » (En français dans le texte).
L'APPUI ECONOMIQUE
Le financement de la Phalange est resté un des points les plus controversé, réfuté, répété, utilisé comme accusation, II semble que, maintenant que sont passées les années difficiles de la survie, l'époque où les militants de la Phalange ont versé leur sang dans les campagnes et les villes d'Espagne, on puisse produire des documents. Ils permettent d'affirmer que depuis juin 1935 jusqu'en janvier 1936, José Antonio reçut une assignation de 50.000 lires italiennes. Elle lui était remise par l'attaché de presse de l'ambassade d'Italie à Madrid. De toute évidence, elle servait à soutenir financièrement une partie des activités du Mouvement. Une lettre du 3 juin 1935, signée par Ciano, prévient Landini d'une remise de fonds à trois destinataires (Service de presse de l'ambassade, Marcel Bucard, et Primo de Rivera) précisant que les personnes intéressées prendront contact avec lui pour procéder au retrait des fonds envoyés.
Landini, pendant l'été 1935, chargea José Antonio de la rédaction d'un dossier pour expliquer, de façon succincte et profonde, la situation politique d'alors en Espagne. Ce document existe en microfilm (série T586, bobine 417) et se développe sur cinq pages (Archives nationales U. S., Washington, photogrammes 008361 à 008365). Il provient du Ministère de la Presse et de la Propagande de Mussolini. Dans ce document parmi l'analyse des forces politiques en présence, José Antonio parlant de la Phalange, écrit textuellement : « La Falange Espanola de las JONS » a réussi à devenir l’unique Mouvement Fasciste en Espagne, ce qui est une performance étant donné le caractère individualiste du peuple. C'est dans les endroits les plus révolutionnaires d'Espagne, comme Séville et les Asturies, que les syndicats fascistes ont les groupes les plus puissants. A Séville, un ouvrier fasciste fut abattu, le jour même, ses camarades le vengèrent, tuant deux communistes, en blessant deux autres. »
Récemment, le rideau s'est levé pour dévoiler un document jalousement gardé. Pendant des années, sa méconnaissance fut une source d'élucubrations et de cabales pour démystifier le Fascisme de la Phalange. Il s'agit de la réunion fasciste de Montreux qui se tint le 2 septembre 1935. Le communiqué suivant fut diffusé dans la presse : « La nouvelle que José Antonio, chef de « F. E. de las JONS » se disposait à assister à un certain Congrès International! Fasciste qui a eu à Montreux est totalement fausse. Le Chef de la Phalange a été invité, mais il a refusé l'invitation, faisant savoir que le caractère strictement national du Mouvement qu'il dirige ne peut s'accommoder, ne serait-ce qu'en apparence, d'une direction internationale. Par ailleurs, F. E, de las JONS n'est pas un mouvement fasciste. Elle a, avec le Fascisme, des points communs sur des thèmes essentiels de valeur universelle. » Jusque-là, la note officielle publiée dans la presse, ne reconnaît qu'implicitement que la Phalange a, avec le Fascisme, des points communs. La réalité des faits est que José Antonio a assisté personnellement au congrès de Montreux, Cette réunion avait pour but l'étude du développement du Fascisme. Il y arriva le 2 septembre 1935. Lorsqu'il fit son entrée dans la salle de réunion, le Président du Congrès s'adressa à José Antonio en ces termes :
« Falange Espanola a une auréole de martyre et de gloire parce que l’on se bat dans la rue en Espagne presque chaque jour. La jeunesse de ce pays verse son sang pour défendre l'idéal qui nous réunit tous. »
José Antonio répondit aux paroles de bienvenue du Président en ces termes : « je crois que, face au péril communiste et international, il faut reconnaître que les peuples civilisés ont le droit et le devoir de transmettre leur civilisation aux plus retardés. Je crois que nous sommes tous obligés de préparer l’opinion publique de nos différents pays avant de commencer une action concertée» Je vous promets à tous de faire tout ce que je pourrai dans ce sens et d'éveiller une conscience nationale,.. J'espère pouvoir participer très prochainement à vos réunions. »Ce document ne peut être plus éloquent.
Quant aux signes extérieurs et emblèmes, nous n'insisterons pas sur le salut phalangiste, le bras tendu, qui est commun à tous les mouvements fascistes. Il faut cependant remarquer que l’on choisit, comme symbole du journal « El Fascio », le joug et les flèches d'Isabelle et Ferdinand. Ce distinctif sur la couverture insistait sur la force expressive du titre de la publication.
Les citations, références et documents à adjoindre à ce chapitre constitueraient un épais volume, étranger au but fixé de relever les concomitances entre le Chef de la Phalange et le Fascisme.
Ce phénomène universel, que le talent et la personnalité de José Antonio défendirent en toute honnêteté dans ses valeurs positives, fut dénigré par la subversion. D'où qu'ils nous le présentent, les vainqueurs de la seconde guerre mondiale nous en montrent une image non seulement partiale, mais encore tendancieuse.
Les ennemis de notre civilisation oublient que le Fascisme est l'alternative aux systèmes communistes et capitalistes qui se partagent le monde. Et, face à cette alternative, même la haine ne l'emportera pas.
F. GIMENEZ.
Sources : défense de l’occident – juin 1978 – N° 158