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Guillaume Faye vient de rejoindre la grise escadre des oies sauvages. Son départ pour d’autre aventures ne fut pas un choc, du moins pour beaucoup d’entre nous, qui l’avions vu dépérir physiquement vidéos après vidéos. Ainsi je ne fus pas surpris quand mon camarade et ami Robert Steuckers me révéla l’ampleur réel des dégâts. Comme bien trop souvent dans ces cas-là, ce n’était plus qu’une question de temps.
Je refuse néanmoins de garder l’image d’un homme affaibli. Au contraire, et bien que n’ayant jamais eu la chance de le rencontrer, l’impression qu’il me donnait, en vidéo ou sur papier, était celle d’une énergie, d’un volcan bouillonnant, d’un type animé par un feu sacré -celui-là même que nos peuples en dormition ont laissé s’éteindre dans leurs foyers. Même mort, Guillaume Faye me donne toujours cette impression. Elle réchauffe les cœurs dans les moments de doute.
A l’instar d’un Dominique Venner, certes dans un style bien différent, Guillaume Faye suscitait l’admiration. Il n’était pas juste un intellectuel de plus au sein de la Droite radicale, encore moins un compilateur ou un recenseur. Faye était un créateur (notamment de concepts), incarnation de l’esprit faustien, doué d’une curiosité et d’un talent qui ont de toute évidence fait des jaloux. Personne d’autre que Guillaume Faye aurait pu écrire L’archéofuturisme, son livre le plus important à côté du Système à tuer les peuples et La colonisation de l’Europe.
Inutile de s’appesantir sur un parcours qui fit couler beaucoup d’encre et baver de nombreuses limaces. Ces dernières oublient trop souvent – voire volontairement – que le quatrième âge n’épargne rien ni personne. Du point de vu des idées, ses prises de position quant au sionisme n’étaient pas les miennes. Et il est vrai que son avant-dernier livre le faisait passer à mes yeux pour un idiot utile d’une cause qui, non seulement n’est pas la nôtre, mais qui s’y oppose farouchement. Quant à son libéralisme, un brin crédule, il était la porte ouverte au pire de la société marchande.
Ces points de désaccord ne suffisaient pas à rendre le personnage infréquentable et persona non grata. Ce qui me liait avant tout à Guillaume Faye, c’était son combat pour sauver notre civilisation, c’est-à-dire avant tout la race blanche. On aura beau nommer nos enfants et nos petits-enfants Sigurd ou Leonidas, et leur transmettre tout notre patrimoine d’Européens, comment pourrons-nous nous reconnaître en eux si nous avons affaire à des métèques et des mulâtres ? Je voue à Guillaume Faye un immense respect pour être resté fidèle à cette cause primordiale, à savoir défendre notre droit à demeurer ce que nous sommes.
Une page vient de se tourner avec la disparition de Guillaume Faye. Celui-ci, j’en suis convaincu, appartient dorénavant non pas à notre histoire, mais à l’Histoire. Le flambeau qu’il a emprunté aux Dieux (par défi?) est maintenant entre nos mains. Lourde responsabilité. Je me tourne vers mes enfants, la torche à la main. Leur transmettre ce feu sacré qui animait Guillaume Faye, les éclairer sur ces sentiers qui mènent parfois à la perdition et surtout, leur donner envie de tout brûler, comme Surtr, pour purifier ce monde vermoulu afin qu’un nouvel Âge d’Or fasse son apparition, voilà ma façon d’honorer la mémoire de cet homme.
Guillaume Faye marche avec nous !
Thierry Durolle
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Eté 1973, en forêt bourguignonne. Le camp d’été d’Europe Jeunesse se termine par un raid destiné à initier nos jeunes camarades, tous citadins, à la magie de la forêt. En fin de journée je fais le compte des troupes, arrivées échelonnées au point de rendez-vous. Il manque un homme. J’épluche la liste des effectifs et fais l’appel. Le manquant est un certain Guillaume Faye. Alors que la consigne, stricte, que j’avais donnée à chaque patrouille était qu’on ne laisse, jamais, quelqu’un derrière soi, il a disparu sans que personne ne le remarque, comme un feu follet. L’image me restera ensuite en tête : Guillaume, un feu follet.
Je suis parti à sa recherche, craignant qu’il ait eu un accident l’immobilisant en terrain isolé. Rien. Pas une trace. Je m’apprêtais à mobiliser un maximum d’effectifs pour organiser les recherches quand j’ai vu arriver au point de rendez-vous un gars épuisé, hirsute. Il m’a dit avoir voulu prendre un raccourci et s’être perdu… Je l’ai envoyé manger et dormir car il en avait grand besoin. J’ai voulu, le lendemain, mieux connaître cet étrange gars. Et j’ai découvert quelqu’un dont les paroles ont révélé un esprit curieux de tout, d’une intelligence aigüe. J’ai donc fait en sorte, fidèle à ma vocation de pêcheur d’âmes, qu’il travaille, très vite, dans le cadre du Secrétariat Etudes et Recherches du GRECE, où ses talents ont fait merveille. Peut-être trop au goût de certains egos surdimensionnés, à qui il faisait (sans le vouloir) de l’ombre. Lesquels ont fini par écoeurer Guillaume, qui a pris le large, à peu près au moment où j’en fis autant, en 1986.
Mais tout au long de son passage au GRECE Guillaume avait donné toute la mesure de son talent, qui était grand. Agitateur d’idées, créateur de concepts originaux et dérangeants, animateur hors pair alliant de solides connaissances et un humour dévastateur, Guillaume a été, pour beaucoup de jeunes camarades, un éveilleur au plein sens du terme. Et il avait un sens de l’amitié toujours prêt à se manifester.
Mais, derrière la façade du blagueur génial, auteur de farces mémorables quand il était devenu Skyman, il y avait un homme en fait très sensible. Et donc fragile. Quand le divorce avec certains hiérarques de la Nouvelle Droite est devenu inévitable, il a été touché au plus profond de son être et nous avons été peu nombreux à nous en rendre compte. Il y avait en lui des blessures qui ne se sont jamais refermées. Les dérives dans lesquelles il s’est noyé, ensuite, ont largement là leur explication, j’en suis persuadé.
Je ne veux garder de lui que l’image de l’homme brillantissime qu’il fut pendant un pan de sa vie, l’auteur de livres-clefs comme « Le Système à tuer les peuples », qui resteront des balises . Alors, il faut oublier le reste.
Salut Guillaume !
Pierre VIAL
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Montage : Stourm Studio
La mort de Robert Faurisson amène à poser une bonne question : est-il possible, aujourd’hui, de parler objectivement, honnêtement, sereinement de n’importe quel sujet d’Histoire ? Sans a priori ni tabou ? La réponse, évidemment, est non . Robert Faurisson en a fait la triste expérience. Sans illusion, il a fait face.
Pierre Vial
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"Jean-Pierre Muller est parti rejoindre la Grande Armée de nos Anciens. Il marche en esprit dans nos rangs. Au nom de toute notre Communauté je veux dire à Marie-France, à son fils, à ses petits-fils qu'il fut un combattant exemplaire, d'une Fidélité à toute épreuve. Nous ne l'oublierons pas".
Pierre Vial
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In memoriam
Il y a tout juste dix ans, le 2 janvier 2008, notre ami Joseph Soulage, alias « Jo »,
s’éteignait au centre hospitalier d’Albigny-sur-Saône où il résidait depuis quelque temps. Il
allait fêter ses 85 ans. Sept jours plus tard, le 9 janvier, il y eut deux brèves cérémonies
d’adieu puis il fut incinéré, comme il le souhaitait. Peu après, ses cendres furent dispersées
à la « Pierre qui vire », près de St Maurice-de-Rotherens.
Militant indéfectible de la cause nationale et européenne et défenseur infatigable de
la race blanche, Joseph Soulage était aussi un personnage pittoresque dont la faconde et
les aventures parfois rocambolesques ont égayé durant près de 40 ans les milieux « nationaux
» lyonnais.
Membre des Comités TV, puis du Rassemblement Européen de la Liberté (REL),
du Mouvement jeune révolution (MJR), d’Ordre Nouveau, du Parti des Forces Nouvelles
(PFN), du Cidunati et du Parti nationaliste français (PNF), sympathisant du Cercle Galilée,
fondateur et cheville ouvrière du CELT, animateur de France Sociale, de Peuple et Nation
et de Lyon Nationaliste, il fut aussi l’ami des nationalistes croates, des exilés hongrois, des
solidaristes russes du NTS, et des anticommunistes cambodgiens (au point de présider
même un éphémère Comité de soutien à la République Khmère). Il fut en outre et à plusieurs
reprises l’hôte des assemblées du Nouvel Ordre Européen (NOE) et notamment du
retentissant congrès de décembre 1974 qui eut les honneurs de la presse nationale et internationale.
Converti sur le tard au paganisme et au culte de Taranis, il avait enfin rejoint le
Groupe Druidique des Gaules dont il était devenu l’un des principaux druides…
Dix ans ont passé depuis qu’il nous a discrètement quittés mais nous ne l’oublions
pas !
JOSEPH SOULAGE … PRÉSENT !
Ch. D.
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Il y a 4 ans, Giorgos Fountoulis, 27 ans, et Manos Kapelonis, 22 ans, tous deux militants de l'Aube dorée, parti nationaliste grec, furent assassinés le 1er novembre par l'extrème gauche, bras armé du système.
Nous n'oublierons pas !
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l s’appelait Robert Blanc. Il est parti rejoindre les Oies Sauvages au matin du 20 juin, en ce temps du Solstice d’été dont il savait quelle est la signification pour les gardiens du Graal puisqu’il en faisait partie. Quand je le voyais ou quand, très régulièrement, j’entendais sa voix au téléphone, je me sentais empli de cette force qu’il portait en lui. Car il était de ces Grands Anciens grâce à qui je suis devenu ce que je suis depuis le jour, il y a maintenant bien longtemps, où j’ai entendu leur appel.
L’engagement, pour Robert, était une évidence qui n’avait donc nul besoin de commentaires. Il l’avait prouvé en rejoignant les rangs de la Grande Armée, ce qui lui avait valu de payer, dans sa chair, le prix du sang. Il n’en faisait bien sûr jamais état. En vrai gentilhomme qu’il était, cela lui aurait paru de mauvais goût…
Après la fin d’une guerre qui n’avait été, en fait, qu’une bataille perdue dans le combat plurimillénaire que mènent les hommes de notre sang, il avait maintenu la flamme, en constituant, avec Jean Mabire et quelques autres lascars de bonne trempe, une Communauté de Jeunesse destinée à planter quelques jalons pour la suite. Ce qui fut fait.
Transmettre. Transmettre le message immémorial, l’héritage que doivent, à leur tour, incarner les jeunes générations. En ayant le souci d’une transmission, celle du sang, sans laquelle il ne saurait y avoir que verbiage et pieuses intentions.
Dors en paix, mon vieux camarade. Car toi et les autres Anciens que tu as rejoins, vous marchez en esprit dans nos rangs.
Selon une formule que tu affectionnais, je t’adresse mon salut réglementaire.
Pierre VIAL
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Ce soir j’allumerai sur la tour de Jul la bougie rouge qui est le signe qu’un Ami est parti avec les Oies Sauvages un 25 février.
Jean-Claude Valla était le meilleur d’entre nous. Je le revois, à l’entrée du restaurant universitaire de Lyon, distribuant les tracts de la Fédération des Etudiants Nationalistes, un sourire moqueur aux lèvres alors qu’une horde de gauchos hurlait autour de nous… sans trop s’approcher quand même car nous n’avions pas la réputation d’être des adeptes de la non-violence. Nous avions fait connaissance, quelques mois auparavant, alors que j’étais venu distribuer avec deux camarades les tracts de la FEN à la sortie du lycée du Parc de Lyon, où j’avais appartenu l’année précédente à la Corniche (classe préparatoire au concours d’entrée à l’Ecole de Saint-Cyr). Ce jour-là, la disproportion numérique entre nous et les gauchos était telle que nous n’avions pas beaucoup d’illusion sur l’issue de l’affrontement. Quand un grand gaillard est venu, sans un mot, se ranger à nos côtés. Avec une belle allonge si bien que les gauchos ont préféré aller voir ailleurs. C’est ainsi que j’ai rencontré celui qui allait devenir mon meilleur ami.
Jean-Claude a été de tous nos combats et toujours en première ligne. Quand nous fumes quelques-uns à créer le GRECE il en devint rapidement et tout naturellement le secrétaire général et lui donna un élan vigoureux. Je suis fier de lui avoir succédé à ce poste. Puis Jean-Claude se révéla un journaliste de grand talent et il accumula dans ce métier de hautes responsabilités. Il fit du Figaro-Magazine un hebdo passionnant, riche et inventif – mais surtout une véritable arme de combat métapolitique. Et Le Choc du mois a laissé aussi de beaux souvenirs à ceux qui firent partie de l’aventure.
Passionné d’Histoire, Jean-Claude donna le meilleur de lui-même, alors même qu’une terrible maladie était déjà à l’œuvre, pour rédiger « Les Cahiers Libres d’Histoire », où son culte de la vérité historique l’amena à dévoiler bien des aspects occultés de l’histoire contemporaine (entre autres, « L’extrême droite dans la Résistance » et « Ces Juifs de France qui ont collaboré » ont fait grincer bien des dents…).
Dès la naissance de Terre et Peuple Jean-Claude Valla m’avait apporté son soutien et sa participation à nos activités, comme les Journées du Soleil en Provence, ont laissé de grands souvenirs à ceux qui étaient là.
Quand j’ai certaines décisions importantes à prendre, je sais que Jean-Claude est là, à mes côtés. Et cela m’aide, beaucoup, à continuer la route. Au bout, je sais qu’il m’attend.
Pierre VIAL
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