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La police allègue que Fadi et Abraham Zreika, tous deux âgés de 18 ans, ont déclenché un feu en manipulant des feux d’artifices à Bright Park, dans la ville Guildford, le 22 décembre.
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Selon France Bleu Alsace, plus de 200 voitures ont été brûlées à Strasbourg pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Soit le double de l’année dernière. Robert Hermann, président de l’Eurométropole de Strasbourg et adjoint au maire en charge de la sécurité (sic) se console en déclarant : « La situation est comparable à celle d’il y a 20 ans ». Et la faute en est aux Allemands… car ils ont des magasins qui vendent des pétards. Il fallait y penser…
Pierre Vial
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La plainte se base sur des commentaires et des messages postés sur les réseaux sociaux qui «montrent une stratégie claire de dénigrement des habitants de Gibraltar».
Le gouvernement de Gibraltar a porté plainte mercredi contre quatre dirigeants du parti d'extrême droite espagnol Vox, les accusant d'«incitation à la haine» contre le territoire britannique et ses habitants. La plainte, déposée à Madrid, vise notamment le chef du parti et son secrétaire général.
En 2016, le secrétaire général et d'autres membres de Vox avaient déployé un immense drapeau espagnol sur le célèbre rocher de Gibraltar avant de rejoindre l'Espagne à la nage. Le programme électoral de Vox, devenu la troisième force politique espagnole lors des législatives de novembre, exigeait que Madrid intensifie ses efforts diplomatiques pour rattacher Gibraltar à l'Espagne.
La plainte se base sur des commentaires et des messages postés sur les réseaux sociaux qui «montrent une stratégie claire de dénigrement des habitants de Gibraltar et de nos institutions, qui semble clairement conçue pour créer une atmosphère de haine de la part des Espagnols envers les Gibraltariens», a expliqué le gouvernement dans un communiqué.
«Une sangsue»
Selon le chef du gouvernement de Gibraltar Fabian Picardo, les commentaires décrivent le territoire britannique comme «une sangsue» ou «un parasite», l'accusant de «retenir en otages» les travailleurs espagnols, d'être un repaire de «criminels» et de pratiquer le «blanchiment d'argent».
«C'est le vocabulaire employé dans les années 1930 contre les juifs», a-t-il déclaré mercredi devant le parlement de Gibraltar. «Nous n'allons pas laisser faire cela sans réagir», a-t-il ajouté.
Territoire de 6,2 km2 à l'extrémité sud de la péninsule Ibérique que l'Espagne a cédé en 1713 à la couronne britannique, Gibraltar est revendiqué depuis longtemps par Madrid. La colonie britannique, qui compte 30'000 habitants, veut rester dans le giron de Londres.
Nationaliste et anti-immigration, Vox est passé de 24 à 52 sièges de députés, sur les 350 que compte la chambre basse espagnole lors des élections du 10 novembre.
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Le chanteur Gilbert Montagné, la comédienne Marina Hands ou encore le Nobel de physique Gérard Mourou... tous ont été décorés ce mercredi. Ils sont, ainsi, 487 à avoir été distingués par la Légion d'honneur comme le veut la tradition, le premier jour de l'année. Mais un nom risque de faire grincer des dents. Celui de Jean-François Cirelli, ancien dirigeant de GDF-SUEZ, puis d'Engie et actuel président de la branche française de BlackRock et promu officier de la Légion d'honneur, comme le révèle BFMTV.
La distinction fait déjà polémique auprès de ses opposants à l'instar du Parti communiste qui a déclaré sur Twitter : "Jean-François Cirelli, président de BlackRock France, est promu Officier de la légion d'honneur en ce 1er janvier. En récompense du pillage de nos retraites par répartition?".
Maximes Combes porte-parole de l'ONG Attac France, a, lui aussi, commenté la nouvelle.
Et pour cause le plus grand gestionnaire d'actifs au monde est accusé de faire valoir auprès de l'exécutif le régime de retraite par capitalisation, sur le modèle des fonds de pension américains, au détriment du système français actuel par répartition. Il a notamment été pointé du doigt par le député d'Eure-et-Loire Olivier Marleix ainsi que par Médiapart et l'Humanité.
La loi Pacte soupçonnée de servir les intérêts de Black Rock
Ses détracteurs s'appuient sur l'existence d'une note adressée à ce dernier en juin 2019, rédigée par BlackRock et intitulée Loi Pacte:Le bon plan Retraite et révélée par L'Humanité le 11 décembre dernier. Dans ce document interne d'une quinzaine de pages, la multinationale détaille l'intérêt de développer l'épargne-retraite par capitalisation en France en s'appuyant notamment sur la loi Pacte votée au printemps, même si le système de retraite par répartition "restera au coeur de l'épargne retraite française".
"Depuis un mois, votre gouvernement a autorisé le géant des fonds de pension américain à collecter directement la retraite privée des Français. Si la réforme va à son terme, les affaires de BlackRock prendront donc un formidable essor en France", avait alors réagi Olivier Marleix, cité par BFMTV qui précise qu'il a saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) dans le but qu'elle examine le rôle joué par BlackRock dans le projet de réforme des retraites. Fondé en 1988 aux Etats-Unis, le géant a indiqué à l'occasion de la publication de ses derniers résultats financiers gérer un portefeuile d'actifs de quelque 7000 milliards de dollars.
Le 19 décembre, BlackRock a finalement répondu aux critiques dans un communiqué. "En aucune manière, nous n'avons cherché à exercer une influence sur la réforme du système de retraite par répartition en cours auprès des pouvoirs publics ou de tout autre acteur du secteur", affirmait-il ajoutant que le gestionnaire d'actifs, implanté en France depuis plus de 13 ans, "dialogue avec les organismes de réglementation et les pouvoirs publics", "dans le but d'expliquer [son] point de vue sur l'intérêt des investisseurs à long terme".
lexpress.fr
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Les autorités albanaises ont procédé, samedi 14 décembre, à l’arrestation de 9 personnes soupçonnées d’« homicide et d’abus de pouvoir » suite au tremblement de terre qui a touché le pays à la fin du mois de novembre et qui avait fait 51 morts et un millier de blessés dans un pays connu pour son urbanisme sauvage et sa corruption.
Ils sont constructeurs, ingénieurs, fonctionnaires locaux et sont tous soupçonnés par la police albanaise d’avoir joué un rôle dans les effondrements qui ont fait 51 morts, plus de 900 blessés et laissé quelque 5 000 personnes sans logement fin novembre.
« Il a été établi dans les enquêtes préliminaires que des abus dans le domaine des règles, des normes et des standards ont également été à l’origine de l’effondrement d’immeubles qui ont fait 23 morts à Durrës », a notamment déclaré le chef de la police de cette localité de 400 000 habitants sur la côte Adriatique, l’une des plus touchées.
Selon les informations diffusées par les autorités, la police albanaise recherche notamment un ingénieur qui aurait travaillé sur la construction d’un immeuble à Durrës dans lequel une famille a perdu 8 de ses membres.
Au total, ce sont 17 personnes qui font l’objet d’une enquête pour des abus en matière de construction de logement.
Le séisme d’une magnitude de 6,4 sur l’échelle de Richter qui a frappé ce petit pays des Balkans a mis en évidence de graves dysfonctionnements dans le domaine du bâtiment. Un pays où les règles en matière de construction sont facilement contournables. L’Albanie, qui est officiellement candidate pour intégrer l’Union européenne depuis 2014, devrait bénéficier d’une aide internationale puisque la Commission européenne a annoncé ce samedi la tenue d’une conférence des donateurs à la mi-janvier à Tirana.
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Azia et Messaoud M. ont été mis en examen vendredi pour les meurtres d’un retraité et d’une infirmière dans le Loiret fin octobre. Si la piste crapuleuse reste privilégiée, des zones d’ombre demeurent.
La rumeur populaire dans le Gâtinais laissait croire à la présence d'un tueur sadique, signant ses crimes par l'amputation. Mais la réalité serait plus prosaïque. Derrière le « coupeur de mains » du Loiret, il y aurait, semble-t-il, un frère et une sœur issus d'un milieu social défavorisé. Après 48 heures de garde à vue, Fazia et Messaoud M., âgés de 40 et 33 ans, ont été mis en examen vendredi 6 décembre pour « homicides aggravés » et « atteinte à l'intégrité physique d'un cadavre » avant d'être placés en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d'avoir tué Jacques Samson, un retraité battu à mort et retrouvé les mains tranchées, et Karine Foucher, une infirmière poignardée, le matin du 21 octobre à Châlette-sur-Loing (Loiret).
La sœur et le frère ne vivaient qu'à 300 mètres à peine du domicile de Jacques Samson à Châlette. « Les investigations des gendarmes ont permis de les impliquer sur la foi d'éléments scientifiques, de téléphonie et des témoignages, nous confie le procureur de la République d'Orléans, Nicolas Bessone. En garde à vue, ils ont nié toute implication. Il faut donc rester prudent sur le mobile, mais la piste crapuleuse apparaît privilégiée. »
Mère de sept enfants, Fazia M. n'a aucun emploi et s'adonne à la prostitution occasionnelle. Elle vit dans un pavillon d'un étage, décrit comme « sale et désordonné ». Son frère Messaoud, lui, est un toxicomane accro à l'héroïne et la cocaïne. Ce marginal loge chez sa sœur aînée depuis sa sortie de prison après avoir été condamné dans une affaire de stupéfiants.
Un troisième suspect, Mehmet S., a, lui, été mis en examen vendredi soir pour non-dénonciation de crimes et écroué. Compagnon épisodique de Fazia M., ce quinquagénaire n'est pas soupçonné à ce stade d'avoir été présent lors des tueries. Les cinq autres suspects interpellés mardi, proches des M., ont tous été relâchés et mis hors de cause.
Un périple meurtrier
Très tôt, les gendarmes de la section de recherches d'Orléans ont eu la conviction que les meurtres de Jacques Samson et Karine Foucher étaient l'œuvre de locaux. « Le travail n'était pas professionnel et l'ensemble du périple meurtrier a eu lieu dans un rayon d'un kilomètre », glisse un proche de l'enquête. Les gendarmes ont pu reconstituer le trajet des suspects grâce à l'iPhone de l'infirmière tuée, retrouvé dans une poubelle sur un parking de Pannes (Loiret).
Dans la matinée du 21 octobre, Fazia et Messaoud M. se seraient d'abord introduits chez Jacques Samson en vue de le cambrioler. Le vieil homme se serait débattu et aurait été roué de coups au visage jusqu'à en succomber. Les tueurs seraient ensuite tombés fortuitement sur Karine Foucher, venue administrer des soins à son patient diabétique.
Ils auraient alors ligoté l'infirmière de 42 ans puis l'auraient transportée vivante dans son 4X4 jusqu'à un distributeur de Châlette afin d'y effectuer un retrait de 800 euros avec sa carte bancaire. C'est à bord du véhicule qu'ils auraient ensuite mortellement poignardé la mère de famille avant de déposer son corps en lisière d'une route de Pannes.
Des traces d'ADN sur un mégot et des boules Quiès
L'analyse du « bornage » du téléphone de l'infirmière révèle que les suspects seraient retournés chez Jacques Samson pour une raison indéterminée. Est-ce à ce moment-là qu'ils lui auraient tranché les mains ? S'agissait-il d'éliminer d'éventuelles traces ADN laissées dans une lutte acharnée ? Toujours est-il que les bourreaux de l'octogénaire, visiblement paniqués, font même une halte… au domicile de Fazia M., ce qui signe les crimes.
Le Parisien 6 décembre 2019
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