Alors que Vox, le parti souverainiste qui croît sans cesse, réunit des milliers de gens lors de ses rassemblements (15.000 à Barcelone, presque 9.000 à Leganés, ceinture rouge de Madrid), les partis du Système ne parviennent, en revanche, qu’à en rassembler quelques centaines. Voilà des chiffres qui contredisent ceux que les instituts de sondage donnent pour les élections du 28 avril, où ils ne créditent Vox que de 15 % des suffrages. Il est vrai que, lors des dernières élections andalouses, ils n’accordaient à Vox que 1 ou 2 députés, alors qu’il en a obtenu 12. Si le même pourcentage d’écart devait se répéter maintenant, Vox aurait… la majorité absolue au Parlement !
Que se passe-t-il, en Espagne ? Il se passe que quelque chose d’énorme vient d’exploser. Et ce quelque chose a un nom : le sentiment national. Appelez-le nationalisme, si vous préférez, mais à la condition de lui enlever toute connotation chauvine : il n’en a aucune. Et lorsque ce qui éclate tient aux sentiments du cœur – à l’identité, à l’être – plutôt qu’à de simples raisons ou intérêts, c’est alors, et alors seulement, que les grandes choses, les grands mouvements historiques peuvent éclore.
Le succès grandissant de Vox, l’enthousiasme et la ferveur qu’il suscite, tient sur trois grands piliers que Santiago Abascal, le jeune président de Vox, a d’ailleurs clairement expliqués lors de l’interview accordée à François Bousquet dans le dernier numéro de la revue Éléments.
D’une part, le sentiment national : la lutte sans merci contre tous ceux qui, épris du grand dissolvant mondialiste (Soros, entre autres), voudraient liquider la nation espagnole et la remplacer par un essaim de petites unités chacune pourvue de sa propre cloche du village. Mais il y a plus. Affirmer la nation espagnole comme le fait Vox, cela veut dire en finir, aussi, avec la repentance que les gauches (toutes les gauches) et les libéraux (tous les libéraux) ont imposée à l’égard des deux faits majeurs de l’histoire espagnole : la Reconquista et la découverte et la colonisation de l’Amérique, la plus grande projection de la civilisation européenne jamais entreprise dans le monde.
Le deuxième grand pilier du succès de Vox, c’est le combat contre toutes les aberrations du politiquement correct : féminisme, animalisme, idéologie du genre… Ajoutez-y la lutte contre le Grand Remplacement et vous aurez, a contrario, tous les grands objectifs de la gauche de Podemos et des socialistes qui, avec l’oligarchie, sont « les grands ennemis de l’Espagne », disait Santiago Abascal lors de son dernier grand meeting, tandis qu’il réservait le terme d’« adversaires » pour les deux partis libéraux (Partido Popular et Ciudadanos), qui se bornent, eux, à suivre lâchement de tels objectifs.
Et pour le reste ? Le reste est, en quelque sorte, laissé dans une sorte de deuxième plan. Nous sommes dans une situation de véritable émergence nationale et civilisationnelle, une situation qui fait que tout, absolument tout, est axé sur ces trois grands piliers, les plus mobilisateurs, d’ailleurs, qui soient.
Le fait de ne pas souffler mot sur les ciments de l’économie capitaliste, cela permet-il de considérer que Vox n’est, au fond, qu’un parti libéral ? Si on y tient vraiment, on peut le considérer, certes, pour ce qui est des questions économiques. Reste que le principe dernier du libéralisme n’est pas d’ordre économique. Sa véritable clé de voûte – Alain de Benoist l’a suffisamment expliqué dans ses travaux –, c’est l’individualisme qui pourfend l’identité collective et nie l’enracinement historique : ce grand tout organique qui est supérieur à la somme de ses parties.
S’il en est ainsi, nul doute alors : aucun parti n’est plus antilibéral – ou disons plutôt illibéral – que Vox.
Un tribunal allemand a condamné lundi Ousmane Dembélé à une amende pour avoir rendu, à l’époque de son transfert précipité pour Barcelone à l’été 2017, la maison qu’il louait à Dortmund jonchée de détritus. En litige avec son ancien bailleur allemand qui avait porté l’affaire en justice, l’attaquant français de 21 ans a finalement écopé d’une amende de 10.000 euros, desquels 4.000 euros seront déduits pour la caution, explique le quotidien Bild.
Le propriétaire réclamait à l’origine 21.000 euros de dédommagement de la part du champion du monde, une somme qui comprenait des arriérés de loyer, la réparation des dommages et d’autres frais annexes. « La maison n’était qu’une poubelle. Il y en avait dans chaque pièce. Quand je suis rentré dans la maison pour la première fois, j’ai pris peur. J’ai maintenant donné mon accord à ce dédommagement », a expliqué au journal le propriétaire de la maison, Gerd Weissenberg. Des photos publiées par le quotidien en novembre montraient des pièces complètement encombrées par toutes sortes d’objets personnels du footballeur.
Particulièrement frappant : Ousmane Dembélé semble s’être rendu à Barcelone pratiquement sans vêtements dont une grande partie est restée dans sa maison de Dortmund. De plus, de nouvelles serrures avaient dû être installées, l’attaquant n’ayant pas rendu une seule clé. Il n’avait pas non plus résilié le bail en temps voulu.
« Bien sûr, M. Dembélé gagne beaucoup d’argent. Mais il a aussi le droit d’être traité correctement. (Avec cette décision) nous avons fait un grand pas en avant aujourd’hui. Nous avons parcouru un long chemin, passant de 21.000 euros à un peu moins de 7.000 euros », a pour sa part déclaré l’avocat du joueur, Horst Kletke.
Suite à son arrestation, Julian Assange vient de rendre public les dossiers de Wikileaks avec des informations ultra sensibles sur tous les pays à travers le monde depuis 1984.
Un détenu âgé de 22 ans s’est évadé durant une « sortie luge » en Haute-Savoie. L’homme a été rapidement appréhendé alors qu’il venait d’embarquer dans un train.
Il restera plus longtemps derrière les barreaux. Ce 11 janvier, un détenu incarcéré au centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse (Ain) a participé à une « sortie luge » en Haute-Savoie, encadrée par des surveillants et avec l’accord du juge d’application des peines raconte Le Progrès.
C’est durant cette sortie à la neige, lors de la pause déjeuner à Annecy, que le détenu a demandé l’autorisation d’aller fumer une cigarette à l’extérieur. L’homme a alors pris la fuite et a embarqué dans le premier train sur lequel il est tombé.
Il a toutefois été rapidement interpellé, une station plus loin, à Rumilly alors que l’alerte avait été rapidement donnée.
Déjà condamné 14 fois
Le détenu de 22 ans, déjà condamné à 14 reprises, a expliqué, pour justifier son acte, qu’il subissait des pressions de la part de ses co-détenus et que ces derniers l’obligeaient à garder des téléphones portables avec lui, durant l’heure des fouilles.
L’homme qui était libérable le 18 avril prochain, a été condamné à une peine de prison supplémentaire de 4 mois.
Cette décision fait suite à la publication par la presse de plusieurs témoignages de militantes, dénonçant des viols et des agressions sexuelles.
Panique au PCF. Neuf personnes issues du parti ou du Mouvement jeunes communistes français (MJCF) ont été exclues ou suspendues du parti, rapporte notamment Le Figaro.
Mise en place d’une cellule d’écoute
Les deux mouvements ont annoncé dans un communiqué, publié ce mercredi 10 avril, avoir signé une convention avec le Collectif féministe contre le viol, une association « apportant notamment un soutien moral, matériel et juridique » aux victimes de tels actes. Ils ont également mis en place une « cellule d’écoute indépendante, externe au PCF, afin de recueillir la parole des victimes, en toute indépendance ». Selon la direction du PCF, quatre membres du PCF et du MJCF ont été exclus et cinq autres suspendus.
Deux coordinateurs accusés de « protéger des agresseurs »
En février dernier, plusieurs médias avaient révélé et relayé des témoignages de militantes agressés sexuellement ou violés. L’Obs, notamment, avait dévoilé au grand jour que deux coordinateurs nationaux du mouvement avaient été accusés à la tribune du dernier congrès MJCF, le 27 janvier, de « protéger des agresseurs depuis plusieurs années en mettant systématiquement le blâme sur les victimes pour qu’elles quittent l’organisation ». Pour L’Obs toujours, la secrétaire générale de la Jeunesse communiste, Camille Lainé, avait indiqué avoir eu connaissance de 11 dossiers : six pour viols et cinq pour agressions sexuelles.
L'association de consommateurs dénonce les pratiques de Free en matière de location de téléphone. Il lui reproche de facturer des frais indus.
Free, l'inventeur du forfait sans engagement se montrerait-il trop gourmand? C'est en tous cas ce qu'estiment certains de ses clients et l'association de consommateur UFC-Que Choisir. Cette dernière a annoncé ce mardi qu'elle assignait l'opérateur devant le Tribunal de grande instance de Paris (TGI) «pour obtenir le remboursement de frais illégalement facturés à ses abonnés». Le litige concerne plus précisément les contrats de location de smartphones souscrits par certains consommateurs. Au moment où les clients rendent lesdits appareils, Free facturerait «100 à 250 euros», pour «non-restitution du téléphone» ou portable rendu en «mauvais état».
Rallier les mécontents
Selon nos informations, seuls neuf cas d'abonnés seraient concernés. Mais l'association de consommateurs peut espérer rallier d'autres clients mécontents à sa cause, en rendant publique son action. L'UFC reproche à Free d'utiliser des «conditions générales imprécises» et notamment de ne pas avoir mis en place de «grille de vétusté». En effet, dans la plupart des contrats de location portant sur des biens meubles, des pénalités sont prévues en cas de dégradation. Sur son site l'opérateur précise simplement que le locataire s'engage à «prendre soin» de son mobile, qui reste la propriété de Free. «Si vous ne respectez pas ces engagements, des pénalités pourront s'appliquer». Le montant des pénalités n'est pas précisé.
«Free Mobile n'ayant opéré que des modifications marginales de son contrat et ayant entendu restreindre le bénéfice de l'indemnisation aux seuls dossiers déjà en possession de l'association, l'UFC-Que Choisir décide donc de lancer une action de groupe afin de permettre l'indemnisation effective de tous les consommateurs victimes de cette pratique», ajoute l'association.
Le comédien, qui avait raconté, dans une interview pour la promotion de Sang-Froid, avoir voulu descendre un «bâtard de noir» il y a quarante ans, fait son mea culpa. «En essayant d’expliquer ce que je ressentais, je suis passé à côté du sujet et j’ai blessé beaucoup de personnes», explique-t-il dans un communiqué.
En février, il avait raconté comment, il y a plusieurs années, il avait voulu abattre un «bâtard de noir». Liam Neeson est revenu sur les propos qu’il avait tenus lors d’une interview pour The Independent , à l’occasion de la promotion de Sang-Froid, dans lequel il était en tête d’affiche. Dans un communiqué de presse publié le 29 mars par Variety, l’acteur américano-britannique a présenté ses excuses.
«Depuis quelques semaines, j’ai repensé et j’ai discuté avec des personnes qui ont été blessées par mes propos impulsifs qui ont fait suite au viol d’une de mes très chères amies il y a près de 40 ans, et mes pensées et actions à ce moment-là ont été inacceptables. L’horreur qui a touché mon amie m’a fait avoir des pensées irrationnelles qui ne représentent pas la personne que je suis. En essayant d’expliquer ce que je ressentais, je suis passé à côté du sujet et j’ai blessé beaucoup de personnes, à l’heure où le langage est trop souvent militarisé et où toute une communauté de personnes innocentes est ciblée dans des actes de rage. Ce que je n’ai pas réalisé, c’est qu’au-delà de justifier la colère que j’ai accumulée ces dernières années, les propos que j’ai tenus ont eu un vrai impact aujourd’hui. J’ai eu tort de dire cela. Je reconnais que, même si les commentaires que j’ai formulés ne reflètent en rien ce que je pense réellement, ils étaient blessants et discordants. Je m’excuse profondément», indique Liam Neeson.
Des propos aux conséquences colossales
Dans un entretien à The Independent, le 4 février, l’acteur racontait comment, sous le choc de la découverte du viol d’un proche, il a «parcouru les rues avec une matraque, en espérant être approché par quelqu’un», un «bâtard de noir» pour «le tuer». Un souvenir qui l’horrifiait déjà à l’époque.
Les propos tenus par Liam Neeson en février dernier ont totalement desservi le comédien. Au point de menacer sa carrière à long terme et, à court terme, la sortie de Sang-Froid, film dont il faisait la promotion à l’époque. En plus de l’annulation de l’avant-première mondiale, qui devait se tenir à New York, le film a réalisé le plus mauvais démarrage pour une production avec Liam Neeson depuis 2010. Avec 10,8 millions de dollars de recette pour le premier week-end, Sang-Froid fait à peine mieux que Les Trois Prochains Jours. Ce remake de Pour Elle (avec Vincent Lindon et Diane Kruger), où l’acteur apparaissait aux côtés de Russel Crowe et Elizabeth Banks, n’avait récolté que 6,5 millions de dollars selon The Wrap. Au final, Sang-Froid n’a recueilli que 59 millions de dollars de recettes dans le monde entier, selon les chiffres de Box Office Mojo. Pas de quoi rembourser les frais engagés par Lionsgate et StudioCanal: la production s’élève à 60 millions de dollars selon Hollywood Reporter.
Le président du Southern Poverty Law Center (l’une des principales associations antiracistes aux Etats-Unis), Richard Cohen, a annoncé sa démission vendredi, quelques jours après que le cofondateur de l’organisation ait été congédié pour des accusations de harcèlement.
Ce départ marque la fin d’une époque à l’organisme basé à Montgomery, en Alabama, dont le personnel s’était récemment demandé si la mission de longue date de justice et de lutte contre les discriminations de l’association – qui avait généré des centaines de millions de dollars en dons des citoyens – concernait également le traitement interne des employés noirs et de sexe féminin.
« Les problèmes existants au SPLC se sont produits sous ma surveillance, j’en assume donc la responsabilité », a écrit Cohen dans un courriel obtenu par le Times, tout en demandant au personnel d’éviter de tirer des conclusions hâtives avant que le conseil ne termine un audit interne à propos de la culture de travail de l’association
La démission de Cohen survient le même jour que celle de la directrice juridique de l’organisation, Rhonda Brownstein, qui n’a pas donné les raisons de son départ.
Cohen a rejoint le Southern Poverty Law Center en 1986 et est devenu l’une de ses personnalités les plus en vue, aidant à mener des campagnes juridiques et publiques contre les groupes d’extrême droite, y compris les néo-nazis et le Ku Klux Klan.
Sous la direction de M. Cohen, le centre a également été fréquemment critiqué pour ses méthodes agressives de collecte de fonds et pour avoir présenté certaines figures de la droite américaine comme des extrémistes. Puis l’organisation n’avait pas été en mesure de se débarrasser des préoccupations internes de longue date au sujet du manque de diversité de son personnel à prédominance blanche et de ses dirigeants blancs.
(…) Des dizaines d’employés ont signé une lettre adressée à la direction et au conseil d’administration dans laquelle ils se disaient préoccupés par les mauvais traitements en interne, des cas de harcèlement sexuel, de discrimination sexuelle et de racisme qui menacent l’autorité morale de l’organisation antiraciste.