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Les jurés de la cour d'assises l'ont reconnu coupable mais ont considéré qu'il avait déjà purgé sa peine. Ce mercredi, Youssef, 27 ans, a été reconnu coupable de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il a été condamné à cinq ans de prison dont quatre ans et quatre mois avec sursis pour la mort de Pierre, décédé des suites de ses blessures après une bagarre survenue le 2 juillet 2010 à Etampes. Ce jour-là, son intervention pour calmer cet homme ivre qui importunait des clients du café où il se trouvait a dégénéré et les trois coups qu'il a portés à la victime lui ont été fatals.Le jeune homme, dont l à Etampes, ne retournera pas en prison : ses huit mois de détention provisoire couvrent intégralement la partie ferme de la condamnation. « C'est une peine indulgente, la Cour a tenu compte de son attitude exemplaire depuis les faits », a sobrement commenté son avocat, maître Arnaud Simonard, en soulignant la réinsertion de son client « rongé par le remords ».Depuis les faits, Youssef est devenu père de famille. Après avoir résidé en Seine-et-Marne, le jeune homme a été autorisé par le juge à séjourner dans l'Essonne. « Youssef est parfaitement inséré, il travaille comme chauffeur poids lourd et n'a jamais posé aucun problème », a également souligné maître Simonard.Par « décence » pour la famille de la victime, l'accusé n'a pas voulu s'étendre sur les conditions de sa détention. Poussé par son conseil en robe noire, il avait fini par se livrer à demi-mot, mardi, lors du premier jour d'audience : « Je n'ai pas bien vécu ma période de détention car je suis responsable de la mort d'un homme ». Il faudra une nouvelle fois l'insistance de son avocat pour qu'il concède avoir eu recours à l'aide d'un psychologue. « Ça m'a permis d'en parler, ça m'a fait du bien ».Sur le banc des parties civiles, la famille de la victime « s'attendait à ce que l'accusé ne retourne pas en prison », ont précisé leurs avocats, Maîtres Laurent Caruso et Marion Masson. « La douleur d'avoir perdu leur père restera toujours mais d'une manière générale, les trois enfants comprennent la décision de la cour, ajoutent-ils. L'accusé a commis des violences inqualifiables mais ils sont conscients qu'il ne s'agit pas d'un délinquant. Ils gardent néanmoins en eux la colère de ne pas avoir vu les deux autres témoins de la scène inquiétés par la justice. Car selon eux, ces deux hommes auraient pu faire en sorte que ce drame n'arrive pas ».
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Le père d’un adolescent agressé a reçu plusieurs coups de couteau.
Vendredi vers 17 heures, plusieurs lycéens ont été attaqués par une bande de migrants albanais, devant le lycée Joffre de Montpellier. Un parent d’élève s’est interposé.
Trois coups de couteau
C’est alors qu’il portait secours à son fils âgé de 14 ans, agressé par une trentaine de ressortissants albanais tout comme d’autres élèves présents, que le père s’est fait poignarder. L’homme a reçu trois coups de couteau et a été rapidement transporté par les secours au CHU Lapeyronie.
Coups de bouteilles à la tête
Deux autres intervenants, faisant aussi partie de la famille de l’adolescent, ont été frappés à coups de bouteilles à la tête. Un couple de personnes âgées, témoins de la scène, ont aussi été pris à partie.
Une enquête ouverte
La bande a pris la fuite une fois le méfait accompli. Les agresseurs seraient hébergés par des associations locales dans le quartier Gambetta de Montpellier, rapporte E-Metropolitain.
Ce dimanche, l’état de santé du père de l’élève n’inspirait plus d’inquiétude.
Les policiers de la Sûreté Départementale ont été chargés de l’enquête. Les enregistrements de la vidéosurveillance de la ville ont été exploités.
Source : Actu17 du 9 septembre 2018
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Un tireur, identifié comme étant Omar Perez, un homme de 29 ans possiblement atteint de troubles mentaux selon la police, a tué trois personnes jeudi à Cincinnati (Ohio) lors d'une fusillade au siège d'une banque, avant d'être abattu par les forces de l'ordre.
Les tirs ont commencé peu après 09H00 (13H00 GMT) dans le hall d'un immeuble d'une trentaine d'étages de la Fifth Third Bank, dans le quartier des affaires de Cincinnati.
Cinq personnes ont été blessées par balle. L'une d'elles est morte sur place et deux autres ont succombé plus tard à l'hôpital, ont indiqué les autorités.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le tireur, abattu par la police après un échange de coups de feu, ne présentait aucun lien direct avec la banque.
Le chef de la police de Cincinnati, Eliot Isaac, a évoqué lors d'une conférence de presse la "possibilité" de "troubles mentaux" pour expliquer le geste d'Omar Perez, qui était armé d'un pistolet semi-automatique de calibre 9 mm, acheté légalement, et de quelque 200 cartouches.
Les enquêteurs cherchaient encore à éclaircir la façon dont il était parvenu à pénétrer dans le bâtiment, hautement sécurisé. "Selon la Fifth Third Bank, le tireur n'était pas l'un de ses employés", a confié par courriel à l'AFP une porte-parole de la police, Tiffaney Hardy.
L'intervention rapide de plusieurs policiers se trouvant dans les environs de la fusillade a notamment été saluée par le maire de Cincinnati, John Cranley, pour qui le bilan aurait pu être "bien pire".
"Il semble qu'il tirait de manière importante sur des victimes innocentes", a dit le maire lors d'une conférence de presse. "La police était sur place en quelques secondes, littéralement".
"C'est clairement un acte de violence grotesque à l'encontre de personnes innocentes et cela devrait tous nous inquiéter", a-t-il ajouté. "Ce n'est que trop fréquent à travers ce pays et nous, en tant que pays, devons trouver un moyen d'y mettre fin".
Un témoin non identifié, ouvrier dans la construction, avait raconté sur la chaîne WLWT avoir "vu des gens sortir en courant du bâtiment". "Il y avait des gars en costume allongés sur le sol, qui se cachaient derrière de grosses jardinières", a-t-il raconté.
Le gouverneur de l'Etat de l'Ohio, John Kasich, a déploré sur Twitter un "acte insensé de violence par arme à feu dans les rues de Cincinnati ce matin (jeudi)".
"Je félicite les forces de l'ordre, le personnel du service des pompiers et d'urgences médicales, qui sont intervenus promptement sur place, et j'adresse mes sympathies les plus profondes aux victimes innocentes de cette attaque violente", a-t-il ajouté.
source : AFP, publié le vendredi 07 septembre
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L'histoire a été révélée en 2014, les Travailleuses Missionnaires de l'Immaculée ( TMI) travaillaient au mépris de tout droit social dans un réseau d'hôtellerie de pélerins . L'association qui gérait notamment celle du Sanctuaire de Lisieux vient de voir ses comptes saisis par la justice.
Dernier épisode judiciaire dans l'affaire de travail dissimulé chez les Travailleuses missionnaires de l'Immaculée, la saisie de 950 000 euros. Cette somme est une première estimation des arriérés de rémunérations et de cotisations auprès des organismes sociaux relatif à l'emploi
" d'étrangers démunis d'une autorisation de travail" et de "recours à personne exerçant un travail dissimulé".
Qui sont les victimes?
Des femmes recrutées au Burkina Faso, à Wallis et Futuna ou encore aux Philippines, ces jeunes filles ont rejoint la famille missionnaire Donum Dei, créé en 1950 sous le nom des Travailleuses missionnaires de l'Immaculée. Elle fonde une grande partie de sa spiritualité sur la vie de Sainte-Thérèse-de Lisieux. Ces « vierges chrétiennes» sont motivées par un appel à la vie religieuse et une formation consacrée en Europe.
Mais en fait, c'est dans plusieurs restaurants catholiques « L'Eau Vive », une chaîne d’hôtellerie pour pèlerins, à Marseille, Caen ou encore Lisieux qu'elles vont passer leur temps: elles y travaillent sans salaire, ni protection sociale parfois de 6h jusqu’à minuit.
Processus d'emprise et embarras de l'Eglise
En 2014, les dérives sectaires de ce groupe sont dénoncées dans un livre noir. Un processus d’emprise sur ces travailleuses missionnaires est décrit.
En 2015, une plainte est déposée par une membre de la communauté de Lisieux ( voir notre reportage de l'époque ci-dessous) pour exploitation d’une personne réduite en esclavage.
Source : France 3 Normandie
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En Grèce, le bilan des terribles feux qui ravagent les alentours d'Athènes s'est alourdi à 79 morts mercredi 25 juillet selon les pompiers.
Le bilan des incendies en Grèce, attisés par des vents violents et qui font toujours rage ce mardi à l’ouest et au nord-est d’Athènes, dans des zones parsemées de lotissements, n’en finit pas de s’alourdir. Les incendies qui ont ravagé lundi les alentours d'Athènes ont tué au moins 79 personnes, ont annoncé les pompiers.
Devant l’ampleur du drame, Athènes a lancé un appel à l’aide à ses partenaires européens. La situation est qualifiée de « très difficile » par le Premier ministre grec Alexis Tsipras. « J’ai été informé d’une situation très difficile en Attique », la région d’Athènes, « avec trois fronts d’incendie, toutes les forces sont mobilisées pour (y) faire face », a réagi Alexis Tsipras dans un message télévisé de Mostar, en Bosnie, où il venait d’entamer une visite.
Des victimes piégées chez elles ou dans leur voiture
Ces derniers ont fait « plus de 24 morts » et « plus de 104 blessés », avait annoncé en fin de nuit le porte-parole du gouvernement grec, Dimitris Tzanakopoulos, avant que le bilan ne s’alourdisse tragiquement ce mardi matin.
La plupart des victimes ont été piégées dans le secteur de la localité balnéaire de Mati, à 40 km au nord-est d’Athènes, « à leur domicile ou dans leurs voitures », a-t-il indiqué dans un message télévisé. Onze des blessés sont dans un état grave, tandis que 16 sont des enfants, a-t-il précisé.
« Avec l’avancée des secours, nous risquons de découvrir de nouvelles victimes, la nuit va être longue », s’était auparavant inquiété un responsable du service de presse des pompiers, alors que le bilan s’établissait encore à neuf morts.
Peu avant minuit, un photographe de l’AFP a découvert d’abord trois, puis un quatrième corps carbonisé sous une voiture et une moto près de la localité de Mati, à une quarantaine de km à l’est d’Athènes, des victimes apparemment piégées en tentant de fuir.
Deux personnes sont par ailleurs décédées plus tôt lors de leur transfert vers des hôpitaux, a annoncé la télévision publique Ert, citant les services d’urgence de la capitale, Ekav. Ces services ont aussi révisé à la hausse, à huit, le nombre de blessés graves sur un total de 25 personnes hospitalisées
Une situation « critique »
« La situation est critique pour la région de la capitale », a également jugé sur la chaîne de télévision Alter le secrétaire général à la Protection civile, Yannis Kapakis, précisant que des renforts étaient acheminés du nord de la Grèce. Tard dans la nuit, les autorités s’employaient à évacuer les habitants de la côte entre les localités de Mati et Rafina, où nombre de sinistrés se sont réfugiés sur les plages à l’approche des flammes.
La police portuaire a indiqué avoir retrouvé en mer près de Rafina deux touristes danois d’un groupe de dix, qui avaient fui en bateau, et poursuivre ses recherches du reste du groupe. Cinq bateaux militaires et de la police portuaire participaient à ces opérations de regroupement et d’évacuation, a indiqué le secrétaire général de la Protection civile, Yannis Kapakis.
Des incendies à 20 km d’Athènes
En début de soirée, quelque 300 pompiers étaient déployés sur les divers fronts qui évoluent tous « dans des zones habitées », assistés jusqu’à la tombée de la nuit de huit avions et de neuf hélicoptères, a expliqué la cellule des pompiers. Mais la nuit a interrompu les opérations aériennes.
« L’heure est à la lutte contre les flammes », a déclaré le Premier ministre, Alexis Tsipras, après avoir présidé une réunion de crise. « La nuit sera difficile ». Il a chiffré à « plus de 600 » les pompiers déployés sur les trois fronts partis dans la journée, dont deux continuaient de progresser, autour de Rafina et à quelque 55 km à l’ouest de la capitale, près de la localité de Kinetta, en bordure de l’autoroute conduisant au canal de Corinthe.
Le premier feu, qui s’est déclaré en fin de matinée dans une forêt de pins du mont Gerania, au-dessus de la station balnéaire de Kineta, à 55 km à l’ouest d’Athènes, continuait dans la soirée à progresser sur un front de plusieurs kilomètres, descendant vers la mer, en bordure de l’autoroute vers le canal de Corinthe et le Péloponnèse.
« Il y a eu des dégâts, des maisons et voitures ont brûlé », a déclaré le maire de cette localité, Grigoris Stamoulis, à la chaîne de télévision Skaï. Trois lotissements, surtout de résidences secondaires, ont été évacués et la municipalité a ouvert des locaux pour accueillir leurs habitants.
Les pompiers se battaient aussi pour protéger les zones habitées autour de la station balnéaire de Néa Voutza, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la capitale. Les télévisions montraient des habitants fuyant la zone en voiture, tandis que les colonies de vacances nombreuses dans la zone ont reçu un ordre d’évacuation.
Un dernier foyer s’est déclenché en début de soirée plus au nord sur la côte orientale de l’Attique, autour de la localité balnéaire de Kalamos.
Les incendies de forêt et de maquis sont récurrents en Grèce l’été, notamment dans les zones vertes entourant la capitale. Toutes ces zones étaient en début de soirée recouvertes d’épais nuages de fumée, tandis que le trafic routier et l’alimentation en électricité y étaient perturbés.
« Je suis préoccupé par le déclenchement en parallèle de ces foyers », a affirmé Alexis Tsipras, dont le ministre adjoint à l’Intérieur, Nikos Toskas, avait plus tôt laissé entendre que les feux pourraient être d’origine criminelle. « Nous attendons de meilleures conditions météo mardi », a relevé ce dernier devant les caméras de télévision.
« Éviter les victimes »
Ces incendies ont été attisés par des vents violents, avec des rafales de plus de 100 km/h, tandis qu’une vague de chaleur a fait grimper les températures jusqu’à autour de 40 degrés Celsius. Les services météo prévoyaient une accalmie au niveau des vents à partir de la nuit. M. Tsipras a écourté un déplacement à Mostar, en Bosnie, pour revenir coordonner les opérations.
Athènes a également activé le mécanisme européen de protection civile pour demander des renforts à ses partenaires, et Chypre et l’Espagne ont déjà proposé de l’aide, selon M. Kapakis. Avant la tombée de la nuit, les télévisions montraient des habitants fuyant en voiture, cernés par les flammes, et de nombreux bâtiments endommagés.
« Si je n’étais pas partie, j’aurais brûlé » a témoigné Maria, une retraitée de 67 ans résidant à Mati. Faute de les trouver à temps, elle a dû abandonner ses deux chiens pour se réfugier dans une localité proche.
« Nous faisons face à une situation extrême, très difficile » avait relevé sur les ondes d’Ert, la télévision publique, un responsable des pompiers de la région d’Athènes, Achille Tzouvaras, se plaignant de ce que les habitants de la zone touchée n’obéissent pas tous aux ordres d’évacuation donnés par les autorités.
La canicule a aussi privé les touristes de l’accès à l’Acropole, le fleuron touristique d’Athènes, dimanche après-midi et lundi pendant plusieurs heures. Selon les services météo, les conditions doivent rester difficiles mardi.
Les incendies de forêt et de maquis sont récurrents en Grèce l’été, notamment dans les zones vertes entourant la capitale. Les derniers feux les plus dévastateurs pour le pays étaient survenus en 2007 dans le Péloponnèse et sur l’île d’Evia, tuant 77 personnes et ravageant 250 000 hectares de forêts, maquis et cultures.
Ouest France du25/07/2018
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Et non, la journalope, il n'a pas été tué pour un mauvais regard. Il a été tué parce que la racaille immigrée ne supporte aucun regard quel qu’il soit et que sur cette affaire Kévin est mort tout simplement parcequ'il a défendu son amie suite à l'agression de ce bâtard !
Peine de mort pour cet assassin !
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Les deux victimes ont été abattues dans les locaux d’un club de sport de quartier. Ce double homicide s’apparente une nouvelle fois à un règlement de comptes.
La violence continue de régner dans les quartiers nord de Marseille. Deux hommes d’une trentaine d’années ont été abattus à la kalachnikov dans la nuit de vendredi à samedi, au bout du port de l’Estaque, révèle La Provence.
Peu avant 1 heure du matin, un assaillant cagoulé, muni d'une arme longue, probablement une Kalachnikov, a surgi dans les locaux de l’amicale sportive Kuhlmann (ASK), dans ce quartier littoral du nord de la ville, précise le procureur de la République, Xavier Tarabeux.
L'assaillant a ouvert le feu à l’intérieur du local de cette association, où plusieurs personnes jouaient aux cartes. Ses tirs ont atteint une première victime à la tête. Une seconde a été fauchée d'une rafale au niveau du thorax et de l'abdomen.
Malgré l’intervention des marins-pompiers, les deux hommes visés sont décédées sur place.
La voiture des assaillants retrouvée calcinée
Le tireur, attendu par un complice selon les témoignages recueillis, a pris la fuite dans un véhicule, retrouvé calciné plus tard dans la nuit par les enquêteurs dans la commune de Sausset-Les-Pins (Bouches-du-Rhône).
Le mode opératoire et l'identité d'une des victimes, née en 1984 et connue pour infraction à la législation sur les stupéfiants, évoque un règlement de comptes.
La seconde victime n'avait en revanche aucun antécédent judiciaire dans le trafic de drogue, a précisé le procureur.
Selon la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône Samia Ghali, qui est allée au chevet de sa famille, ce deuxième jeune homme était un chauffeur de car de 28 ans, venu jouer aux cartes dans le local et qui se serait retrouvé dans le champ de tir de l'assaillant.
Au total, 18 étuis de calibre 7.62, correspondant à une arme de type Kalachnikov, ont été retrouvés sur les lieux, a précisé le procureur.
L’enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille.
Ce double homicide survient quelques jours après une opération commando d’hommes armés de kalachnikov à La Busserine, au cours de laquelle notamment des policiers avaient été mis en joue.
Les 10e et 11e victimes de l’année
« Nous allons réagir et montrer que partout force reste à la loi », avait assuré Gérard Collomb en se rendant jeudi soir dans un commissariat des quartiers nord marseillais. « L’Etat de droit doit régner partout », avait insisté le ministre de l’Intérieur.
Le mode opératoire de samedi évoque un probable règlement de comptes. Si cette hypothèse se confirme, il s'agirait des dixième et onzième victimes affaires similaires à Marseille et sa région depuis le début de l'année. En 2017, 14 personnes avaient perdu la vie dans des règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône, selon la préfecture de police, contre 29 en 2016.
Dans la plupart des cas, il s’agit d’affaires liées au trafic de drogue. Lors de son discours sur les banlieues mardi dernier, Emmanuel Macron a promis un plan contre ce trafic d’ici juillet.
Source : | 26 mai 2018
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France. Violences dans un parc à Lille : un père de famille lynché devant ses enfants par une vingtaine de « jeunes » pour s’être opposé à un rodéo, une femme tabassée, d’autres familles volées ou agressées
On en sait plus sur les graves événements de dimanche, aux Bois-Blancs, plaine des Vachers. Parce que des habitants se sont opposés à un violent rodéo, une vingtaine de jeunes ont débarqué au milieu des familles. Ils ont frappé à tout-va et volé des téléphones portables. Un père de famille a été roué de coups.
Stéphane (prénom modifié) a assisté à un déferlement de violences, dimanche. La scène se passe plaine des Vachers. Vers 19 h, du monde profite encore de cette chaude journée. Une quiétude rompue par l’irruption d’une moto-cross pilotée par un jeune.
« Il passait au milieu des enfants. Un père s’est interposé et s’est pris aussitôt une droite au visage. Sa femme est venue l’aider : elle a reçu deux coups de poing en pleine figure. » Une dizaine de témoins se lèvent pour calmer l’excité. Celui-ci les menace et s’en va.
« Trois minutes plus tard, il a débarqué avec une vingtaine d’autres jeunes, avec des voitures et des deux-roues. Ils ont frappé directement tout ce qu’ils pouvaient. » Un père de famille, en train de téléphoner, se fait plus spécifiquement démolir. « Ils ont sans doute pensé qu’il appelait la police. Cinq à six jeunes l’ont roué de coups, devant ses enfants. Il baignait dans son sang. »
Les badauds qui filment ou photographient sont eux aussi attaqués : « ils se sont fait voler leur portable. »
La bande repart au bout de quelques minutes. « C’était la stupeur, les enfants étaient paniqués ! »La police intervient. Quatre plaintes ont pour l’instant été déposées. « C’est peu, les gens ont peur. » Une enquête est en cours. Personne n’a été interpellé pour l’instant.
Source : Les Observateurs.ch
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Membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, Christophe Roisnel a été condamné à 19 ans de réclusion en appel. En première instance, il avait été condamné à 16 ans de prison.
Un abbé intégriste qui comparaissait en appel depuis mardi à huis clos à Nanterre pour viols aggravés sur trois enseignantes, dont certains assortis d’actes de torture, a été condamné vendredi à 19 ans de réclusion criminelle, contre 16 en première instance. Le ministère public avait requis 20 ans.
Inscrit au fichier des délinquants sexuels
Comme en première instance, la cour a assorti cette peine d’un suivi socio-judiciaire pendant six ans et d’une injonction de soins pour ses "problèmes de déviance sexuelle". Christophe Roisnel, 44 ans, sera par ailleurs inscrit au fichier des délinquants sexuels.
Impassible à l’énoncé du verdict, l’homme avait été mis en examen et écroué en avril 2014 pour des actes commis en 2010 au sein de l’école qu’il dirigeait, Notre-Dame de la Sablonnière, à Goussonville (Yvelines, un établissement proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.
Ascendant psychologique
D’autres faits s’étaient déroulés à Villette (Yvelines), ainsi qu’au domicile des parents du religieux, dans la Manche.
Les victimes, toutes trois enseignantes, l’accusaient d’avoir usé de son ascendant psychologique pour parvenir à ses fins : il évoquait avec elles des agressions sexuelles, réelles ou inventées, que celles-ci auraient subies par le passé et leur faisait revivre ces épisodes traumatiques pour, disait-il, qu’elles puissent les dépasser.
Leur avocat François Souchon a qualifié la peine infligée de "juste". "On a eu plus de vérité à cette audience d’appel" qui a eu "des vertus bénéfiques et salvatrices pour toutes les parties", selon lui.
Abus d'autorité
La cour a estimé, comme en première instance, que l’abbé avait abusé de l’autorité que lui conférait son statut d’ecclésiastique.
Le religieux, qui comparaissait détenu, n’avait cependant été condamné en mai 2017 que pour viols et non pour actes de torture.
Il a aussi été condamné cette fois pour avoir violé l’une des victimes à l’aide de ciseaux, d’aiguilles à tricoter, de manches à balai et d’autres ustensiles (brosse à dent, pinceau, gant de crin...) et l’avoir flagellée avec sa chemise.
Christophe Roisnel a cette fois encore été jugé à huis clos à la demande des parties civiles (BIEN: des parties civiles). Il a cinq jours pour se pourvoir éventuellement en cassation. Ses avocats n’ont pas souhaité s’exprimer.
Pressions sur les enseignantes
La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X est une communauté intégriste proche des milieux d’extrême droite, fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre. Elle ne reconnaît pas le Concile Vatican II (1962-1965) qui a, selon elle, rompu avec la tradition. Elle compte près de 600 prêtres dans une soixantaine de pays dans le monde, dont 150 en France.
L’abbé Roisnel avait été écarté de ses fonctions de directeur d’école en 2011 par les autorités ecclésiastiques après que les trois femmes s’étaient plaintes de ses agissements.
Il avait alors été envoyé dans un couvent de capucins dans la région lyonnaise, puis muté dans une école de garçons.
Mais, selon une source proche du dossier, il avait tenté de faire pression sur les enseignantes pour qu’elles se rétractent et celles-ci avaient alors déposé plainte pénalement en 2013.
Procès canonique à venir
Seules deux des trois victimes s’étaient constituées parties civiles: une institutrice de 38 ans, que l’accusé dirigeait au sein de l’école, et une amie de celle-ci, enseignante dans un autre établissement, âgée de 32 ans.
Un procès canonique devrait avoir lieu dans les mois qui viennent: l’abbé pourrait alors être "réduit à l’état laïc" (renvoyé de l’état clérical), selon une source proche du dossier.
Source : Le Progrès du 16/02/2018
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