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01/10/2019 – 19h20 Barcelone (Lengadoc Info) – La situation sécuritaire à Barcelone devient de plus en plus problématique. Alors que la petite délinquance a augmenté de 80 % en un an, un représentant syndical de la Garde Urbaine indique que la très grande majorité des délinquants à Barcelone seraient des étrangers.
Les migrants à l’assaut de Barcelone ?
80 % de la délinquance de la capitale catalane est-elle « étrangère » ? C’est en tout cas ce qu’affirme Eugenio Zambrano, représentant du CSIF (syndicat de la fonction publique) pour la Garde Urbaine de Barcelone.
Dans une interview pour la radio espagnole COPE sur la question de l’insécurité, le syndicaliste indique qu’il est important de connaître les pays d’origine des criminels afin de pouvoir faire face au problème plus efficacement et y trouver des solutions spécifiques. Il indique également qu’il ne s’agit pas de racisme mais qu’il est nécessaire d’être conscient de la réalité.
La maire de Barcelone pointée du doigt
Pour Eugenio Zambrano, la responsabilité de l’augmentation de l’insécurité à Barcelone revient, entre autres, à l’actuelle maire de la ville, Ada Colau (extrême gauche) : « En quatre ans de gouvernement d’Ada Colau, la sécurité s’est fortement détériorée ».
Le syndicaliste rappelle d’ailleurs que la maire avait attaqué la police dans son programme en 2015 et voulait désarmer les forces de l’ordre. Selon Zambrano, depuis l’élection d’Ada Colau, la Garde Urbaine a perdu le pouvoir d’appliquer les lois.
Photos : Lengadoc Info
Lengadoc-info.com, 2019, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
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Ce nonagénaire est soupçonné d’avoir agressé sexuellement des fillettes après les avoir entraînées dans sa cave d’immeuble du quartier de Champ-Fleuri à l’été 2017.
Un prévenu de 97 ans se jetant au sol, se roulant par terre tout en implorant Allah et ne cessant de hurler, en arabe : « Devant témoin, je n’ai rien fait ! ». L’audience de ce lundi 7 octobre restera dans les annales judiciaires berjalliennes.
Si cette scène, qui s’est répétée par deux fois durant le procès, peut prêter à sourire, l’heure était à la gravité. Il faut dire que cet ancien habitant du quartier Champ-Fleuri de Bourgoin-Jallieu a échappé de peu aux assises.
Les faits avaient éclaté au cœur de l’été 2017. Une fillette âgée de 6 ans avait confié à sa mère qu’un homme avait mis « son zizi dans sa zézette ». Elle confiera aux enquêteurs de nombreux détails « criants de vérité », selon Maître Catherine Perbet. « J’ai rarement vu un dossier avec autant d’éléments à charge », résument de concert partie civile et ministère public.
À plusieurs reprises, l’homme, alors âgé de 95 ans, avait attiré une fillette dans les caves en lui offrant des bonbons. Dans le quartier, le nonagénaire avait été “repéré” depuis quelque temps rôdant près d’une aire de jeux, tandis que les mères de famille mettaient en garde leurs enfants de se méfier « d’un vieux monsieur qui offre des bonbons ». Interrogées, la fille et l’épouse du prévenu ont elles aussi exprimé leurs inquiétudes, décrivant « un comportement peu adapté avec les enfants ». Une seconde fillette, cousine de la première, aurait également subi les mêmes agissements.
« Ce n’est que des mensonges, je n’ai jamais offert de bonbons. Je ne connais pas ces fillettes, ni leur mère. Les faits sont trafiqués ! », assure le prévenu. Et d’argumenter : « Tout cela n’est pas vrai, je sors uniquement pour aller à la mosquée ou faire des courses ».
Les enquêteurs découvriront que l’homme était allé jusqu’à installer un matelas dans sa cave. Puis avait tenté d’acheter le silence de la famille de la première victime en leur offrant de la nourriture. « Le matelas, c’est pour accueillir mes petits-enfants », assure-t-il. « Tout cela est absolument faux ! Vos petits-enfants, qui habitent en Algérie, n’ont jamais séjourné chez vous », tranche Dietlind Beaudoin, procureur de la République. Et de marteler : « Aujourd’hui, la seule personne à convaincre de sa culpabilité, c’est le prévenu lui-même ». Elle réclame 5 ans d’emprisonnement dont 3 ans de sursis avec mise à l’épreuve.
« Ment-il ou nie-t-il ? Il est difficile de l’établir car la communication n’est juste pas possible avec mon client qui, présent en France depuis 1962, ne parle pas le français », souligne Me Sophie Lenclud pour la défense. Si elle reconnaît que de nombreux éléments sont à charge dans ce dossier, elle note qu’aucune trace d’ADN des victimes n’a été retrouvée sur le fameux matelas.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré : le nonagénaire, qui a déjà effectué 8 mois de détention provisoire, sera fixé sur son sort le 24 octobre.
Le Dauphiné du 08/10/2019
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