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Le nouveau réseau social de Donald Trump, nommé ‘Truth Social’, est désormais disponible sur l’AppStore américain.
La plateforme ressemble à Twitter selon les dires de certains journalistes. D’ailleurs, l’ancien président des Etats-Unis est banni indéfiniment de ce réseau social depuis les émeutes de janvier 2021 au Capitole à Washington.
L’application est pour le moment disponible dans une version réduite mais celle-ci devrait être totalement opérationnelle en mars, comme l’a déclaré Devin Nunes, qui est en charge du projet.
Reuters rapporte que certaines personnes ont été placées sur « liste d’attente » car la demande pour rejoindre le réseau social est très élevée.
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The Intercept est un site américain « liberal » au sens anglo-saxon du terme, c’est-à-dire progressiste. Il a publié en octobre 2021 un long article sur les individus et les organisations classés « dangereux » par Facebook. Même si le contexte américain est fort différent du contexte européen, même si certaines analyses nous semblent biaisées, il nous a semblé intéressant de livrer à nos lecteurs la traduction en français de ce document brut.
Lire la suite : Facebook : liste noire secrète des « Individus et organismes dangereux (DIO) »
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Des organisations militantes sont parvenues à créer un wifi « maison ». Décentralisé, ce réseau se passe des structures des opérateurs et ne peut donc être coupé, comme c’est souvent le cas dans les pays autoritaires.
Des réseaux qui fonctionnent grâce à des batteries de cigarettes électroniques
Comment garantir aux citoyens de régimes autoritaires un total accès à internet, et donc à l’information ? Des activistes ont trouvé comment contrer cette mesure répressive, qui peut faire mouche là où on ne l'attend pas forcément. Ils ont créé leur propre réseau décentralisé, qui ne passe pas par les structures des opérateurs, et ne peut donc être censuré par les gouvernements.
Deux réseaux ont ainsi récemment été créés, aux États-Unis. D’abord, NYC Mesh en juillet 2020, mis au point par des manifestants qui s’étaient installés dans un parc au cœur de Manhattan pour protester contre les violences policières. Mycelium Mesh Project a quant à lui vu le jour à Atlanta, où ses fondateurs ont réussi à envoyer des messages sur plus de vingt kilomètres, sans perte ni souci de stabilité, grâce à des batteries de cigarettes électroniques qui ont alimenté les nœuds du réseau.
Une décentralisation du réseau internet
Mais comment fonctionnent ces réseaux "craft" ? Aujourd’hui, dans la majorité des pays, les réseaux internet sont centralisés et contrôlés par les fournisseurs d’accès. En France, ils sont quatre à se répartir le marché : Orange, SFR, Bouygues et Free. Ailleurs, il n’est pas rare que les gouvernements fassent pression sur les fournisseurs d’accès afin qu’ils arrêtent leur activité. C’est notamment le cas dans certains pays d’Afrique, comme l’Égypte ou le Tchad, où le réseau internet est régulièrement coupé par les autorités.
La grande force de ces wifi « maison » est qu’ils sont décentralisés. Ils reposent sur des réseaux constitués de « nœuds », sans hiérarchie entre eux. Il est donc impossible de couper l’intégralité de l’accès à Internet, d’autant que ces nœuds ne se trouvent pas au domicile des activistes, mais disposés de manière aléatoire dans l’environnement urbain. Pylônes électriques, lampadaires extérieurs ou bâtiments abandonnés peuvent ainsi servir de routeurs pour l’accès à internet, et les couper ne supprimera jamais tout le réseau.
Source: France Soir
1 000 Français, dont Eric Zemmour, espionnés par un système israélien de surveillance internationale
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Un consortium de journalistes occidentaux, Forbidden Stories, auquel appartient le service investigation de France Info, lève le voile sur un système de surveillance mis au point par une entreprise israélienne, et vendu à des dizaines d’Etats dans le monde.
Le nom sonne comme celui d’un bon vieux film de science-fiction. Et ce qu’il recouvre aurait, il y a quelques années encore, eu tous les airs d’un bon vieux film de science-fiction. Forbidden Stories, un consortium de journalistes occidentaux auquel participe le service investigation de France Info, lève le voile sur un très vaste réseau de surveillance créé par une entreprise israélienne et vendu à des dizaines d’Etats dans le monde. Le Pegasus Projet, c’est son nom, permet à son utilisateur de pénétrer dans les smartphones de ses cibles et d’avoir accès à tous leurs contenus : photos, messages, mails, contacts, mots de passe, conversations y compris sur les messageries cryptées, géolocalisation, etc. Pegasus est même capable d’activer, à distance, caméra et micro, transformant n’importe quel téléphone en mouchard de poche.
Le créateur ? Une entreprise appelée NSO, qui emploie 750 salariés dans la banlieue de Tel Aviv, et qui vend son outil aux Etats et aux organisations gouvernementales – sous réserve de l’autorisation du gouvernement israélien. Les clients ? Le Mexique, plus gros utilisateur, l’Inde, le Maroc, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, le Togo, le Rwanda, etc. La Hongrie est le seul utilisateur européen connu à ce jour. Les cibles ? Des responsables politiques, parfois chefs d’Etat. France Info évoque trois chefs européens – dont les identités seront révélées plus tard – des avocats, des militants des droits de l’Homme, des diplomates et des journalistes. En France, 1 000 personnes seraient la cible de Pegasus, avance France Info, surtout à la demande du Maroc. Parmi eux, le fondateur de Médiapart, Edwy Plenel, des journalistes du Monde ou de France 2… ainsi qu’Eric Zemmour.
Pegasus lié à des meurtres de journalistes ?
C’est toute la spécificité du projet Pegasus, explique Laurent Richard, directeur de Forbidden Stories, à France Info : « On a à faire à une société privée qui vend un logiciel extrêmement intrusif à des États connus pour leur politique répressive en matière de droits de l’Homme et contre des journalistes ». L’utilisation de l’outil de surveillance créée par NSO semble, en effet, liée à différentes affaires très sensibles. Au Mexique, plus gros client de NSO, 15 000 personnes ont été placées sous surveillance. Parmi eux, un journaliste, Cecilio Pineda, assassiné en mars 2017… quelques semaines après son entrée dans la base de surveillance de Pegasus. Même topo en Arabie Saoudite, où l’on découvre qu’une large partie de l’entourage du journaliste Jamal Khashoggi, assassiné dans le consulat saoudien d’Istanbul en 2018, figurait dans la liste des numéros surveillés par Pegasus. La Hongrie de Viktor Orban ferait également surveiller plusieurs avocats, ainsi qu’un patron de presse indépendant et quelques journalistes.
En ce qui concerne le Maroc, avancent Forbidden Stories et France Info, les personnalités françaises ciblées seraient principalement choisies « compte tenu de leurs prises de positions considérées comme hostiles au régime ou de leur proximité avec des Marocains perçus comme des opposants ». Ce serait par exemple le cas d’Edwy Plenel, proche de certains milieux réclamant la libération de plusieurs prisonniers politiques marocains. Le Maroc fait d’ailleurs partie des plus gros utilisateurs du service vendu par NSO, les fichiers exhumés par les journalistes de Forbidden Stories évoquant près de 10 000 cibles – dont 10% françaises, donc. La présence d’Eric Zemmour parmi elles n’a pas d’explication claire pour l’heure, sinon peut-être son opposition de principe à l’immigration, y compris maghrébine et a fortiori marocaine, ou ses potentielles ambitions politiques.
Source: Valeurs actuelles
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Décor Facebook #whitelivesmatter1
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Leurs "standards de la communauté" ne supportent pas la vérité et tout ce qui est identitaire.
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TRAÇAGE - La Commission européenne a demandé aux principaux opérateurs télécoms européens de partager les données de localisation de leurs abonnés recueillies grâce aux téléphones portables. En France, Orange, leader sur le marché avec 34 millions d'abonnés mobile, a été choisi.
Orange, Vodafone, Deutsche Telekom et cinq autres opérateurs télécoms ont accepté de partager avec la Commission européenne les données de localisation de leurs clients. Le but : vérifier si les consignes de confinement sont appliquées et suivre la propagation la pandémie de coronavirus. La demande avait été formulée en début de semaine par Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur et au numérique, directement auprès de la GSMA Association, qui regroupe 750 acteurs du secteur de la téléphonie mobile dans le monde.
En France, l'opérateur Orange, leader sur le marché avec 34 millions d'abonnés mobiles, avait indiqué dès la semaine dernière qu'il travaillait d'ores et déjà avec les chercheurs de l'Institut français de la recherche médicale (Inserm). Les données de géolocalisation fournies par l'opérateur aux scientifiques a permis d'évaluer les variations de population "avant confinement" et "après confinement". C'est ainsi que les autorités sanitaires ont pu établir que 17% des Parisiens auraient quitté la ville à ce moment, comme l'avait révélé l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
L'exploitation de ces données va surtout permettre aux autorités sanitaires européennes d'améliorer les estimations prévisionnelles épidémiologiques par zone pour "adapter en temps réel le système de soin". Mais aussi "d'estimer les mobilités par zone pour vérifier l'effectivité des mesures de confinement". Invité de la matinale d’Europe 1 ce jeudi, Stéphane Richard a tenu à rassurer ses clients mobiles. "Il n'y a pas de traçage individuel (...) Nous ne transmettons pas vos photos, vos contacts... Uniquement votre géolocalisation. Et ce sont des données agrégées et anonymisées", a assuré le PDG d’Orange. En effet, rien ne nous identifie en tant qu'individu dans ces données. Il s'agit, en réalité, d'un nuage de points qui se déplace sur une carte. En outre, elles seront toutes détruites une fois la crise sanitaire surmontée, assure de son côté la Commission européenne.
L'exploitation de données nom nominatives et compilées à des fins notamment de cartographie de la population, est autorisée par la réglementation européenne, avait rappelé lundi Andrea Jelinek, le président du comité européen de la protection des données personnelles (EDPB), qui fédère les gendarmes du numérique (comme la Cnil, en France). En revanche, lorsqu'il est nécessaire d'avoir recours à des données non anonymisées sans consentement, les Etats membres doivent mettre en place une législation spéciale, motivée par la "sécurité nationale" et la "sécurité publique", avait alors souligné l'EDPB. Officiellement, aucun projet de ce type n'est sur la table en France.
L'utilisation des données de géolocalisation dans la lutte contre la pandémie est déjà en oeuvre en Corée du Sud, en Russie ou encore en Israël. Au grand dam de ses détracteurs qui dénoncent une atteinte aux libertés individuelles. Pour éviter "tout malentendu", la Commission européenne devra clairement définir l'ensemble de données qu'elle souhaite obtenir et assurer la transparence vis-à-vis du public, recommande quant à lui le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS), dans une lettre à l'exécutif européen que l'agence Reuters a pu consulter. "Il serait également préférable de limiter l'accès à ces données à des experts autorisés en épidémiologie spatiale, en protection des données et en données scientifiques", écrit-il, insistant sur le fait "qu'une telle solution doit être considérée comme extraordinaire".
LCI 26 mars 2020