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« Les Yankees ont les yeux torves, nous nous avons Beauregard », disaient les Sudistes en évoquant le général Pierre-Gustave Toutant de Beauregard (1818-1893)
Officier général, Beauregard était issu d’une famille française qui avait fui les Colonnes infernales de Turreau. Son père avait combattu aux côtés de Charrette.
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La vie d'Henri de Man semble être une existence faite pour remettre en question les dogmes et les idées reçues. Une parabole certes hors du commun, mais qui raconte mieux que d'autres l'histoire du court siècle qu'a été le début du 20e siècle. Une histoire humaine et politique qui revit à travers A cose fatte (traduction italienne récente d'Après-Coup), une autobiographie intellectuelle publiée en 1941, alors que de Man avait cinquante-cinq ans, et republiée en italien cette année-ci par Altaforte Edizioni avec un précieux essai introductif de Corrado Soldato.
Henri de Man était l'un des principaux animateurs du mouvement ouvrier belge. Il a adhéré au Parti ouvrier belge (POB/BWP) dès son plus jeune âge et a ensuite procédé à une révision progressive du socialisme et du marxisme. De cette révision sont nées des œuvres intellectuelles de grande valeur, comme les essais tels Au-delà du marxisme et L'idée socialiste, mais surtout l'élaboration du Plan ouvrier et du soi-disant planisme, c'est-à-dire une sorte de socialisme national qui, pour les adversaires de de Man, n'était rien d'autre « qu'un fascisme à peine déguisé ». Avec la Seconde Guerre mondiale et l'invasion de la Belgique par les nazis, de Man choisit de collaborer avec les Allemands, suivant également l'exemple du roi Léopold III.
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« Rome est l'Orient de l'Occident » [1]. Cette affirmation résume à elle seule le sens de l'œuvre et de la pensée de Guido De Giorgio (1890-1957) : érudit, penseur et théoricien d'une forme très complexe de traditionalisme intégral (profondément enraciné dans la romanité) dont il considérait Dante Alighieri comme l'exposant le plus convaincant. Dans cette perspective, celui qui écrivait sous le pseudonyme d'Havismat dans la revue du Groupe Ur et qui était l'animateur (avec Julius Evola) de la revue La Torre considérait la médiation de la romanité comme la seule voie viable au regard d'une future normalisation traditionnelle en Europe. La « rectification de l'Europe » passe par un retour à la tradition romaine. Et le retour à la Tradition romaine signifie d'abord permettre à chacun le développement normal de sa propre nature. Une idée qui ressemble beaucoup à la dichotomie typiquement islamique entre mustadafin et mustakbirin. Ces termes, généralement traduits en Occident par opprimé/oppresseur, indique en fait la capacité d'un gouvernement correctement islamique à garantir ou non la possibilité pour l'homme de développer son potentiel donné par Dieu.
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En 494 avant J.-C., Rome était profondément divisée, vivait une série de conflits internes, avec des convulsions sociales intestines dues non seulement au fait que le joug des patriciens était considéré comme mauvais, corrompu et despotique par les plébéiens, mais aussi aux guerres extérieures menées contre d'autres peuples.
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La figure de l'archéologue Giacomo Boni, au début du XXe siècle, auteur de découvertes scientifiques sensationnelles, se prête mieux que d'autres à représenter la haute culture et sa forte incidence sur l'idéologie, enrichissant la politique de significations, même sacrées, qui appartenaient à d'autres époques.
Dans le cadre de la lutte entre le matérialisme progressiste et l'idéalisme traditionnel - en cours en Europe depuis au moins deux siècles - les décennies au tournant des 19ème et 20ème siècles ont marqué un point de confrontation important. La culture de l'époque, en Italie comme dans une grande partie du reste du continent, était consacrée à l'investigation de l'identité populaire, à l'intérêt pour le passé national, à la culture radicale et convaincue de tout ce qui pouvait contribuer au renforcement du tissu culturel atavique.
Lire la suite : Le paganisme pour la modernité: Giacomo Boni et les symboles
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Ce n'est pas vraiment le genre de livre que je lis habituellement (bien que mes habitudes de lecture soient très diverses), ce Hagakure - Le livre du Samouraï, et peut-être pas non plus quelque chose que vous achèteriez tout de suite, alors j'aimerais d'abord vous présenter l'auteur. Comme c'est souvent le cas, le texte de la quatrième de couverture est approprié: « Yamamoto Tsunetomo (1659-1719) était un samouraï adepte du clan Nabeshima, seigneurs de la province de Hizen. Il est devenu moine bouddhiste en 1700, après que le gouvernement shogunal ait interdit la pratique du tsuifuku - suicide d'un adepte à la mort de son Seigneur. Hagakure a été dicté à un jeune samouraï pendant une retraite de sept ans ».
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Puisque, historiquement et géographiquement, le chamanisme - compris comme le dispositif de fonctionnement social et culturel d'une communauté - est attesté et reconnu dans certaines régions, nous sommes amenés à croire, à tort, qu'il est né et s'est développé exclusivement dans ces lieux. D'un point de vue cognitif et évolutif, au contraire, comme le montrent les études les plus récentes, il s'agit d'un phénomène qui est interprété à juste titre comme pertinent pour toute l'histoire de l'Homo Sapiens, c'est-à-dire comme présent dans toutes les civilisations qui se sont développées depuis le Paléolithique supérieur. Le problème est plutôt de reconnaître ses traces de manière systématique, en commençant par l'analyse de phénomènes qui sont souvent négligés dans la recherche anthropologique. Parmi ceux-ci, les preuves linguistiques présentes dans nos langues, et en particulier dans nos dialectes, sont d'une importance extraordinaire.
Lire la suite : Aux origines de la culture européenne: le chamanisme préhistorique
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Pierre-Antoine Cousteau, que tout le monde nommait « PAC », frère du commandant Cousteau, était un journaliste réputé et redouté, l'un des plus influents hommes de presse de l'Occupation, faisant preuve d'une verve inouïe, notamment dans Je Suis Partout, aux côtés de Lucien Rebatet et de Robert Brasillach. Comme tous les hommes bien nés, il fut évidemment condamné à mort à la Libération. Il affronta, raconte Alexandre Bouclay, l'auteur de la belle préface, ses juges avec une droiture et un courage salué par la passionaria rouge de l'Epuration, Madeleine Jacob, qui dira de lui: « C'est un drôle, dans tous les sens du terme ». Sa peine fut commuée en prison à vie par Vincent Auriol en 1947 et il fut libéré en 1953. Toujours insolent, il avait commenté: « Cette décision est typique du manque de sérieux démocratique ». Jamais il ne fera preuve de résipiscence, continuant à faire preuve de son mauvais esprit, de ses sarcasmes, maniant l'humour noir, l'ironie et le second degré dans Rivarol jusqu’à sa mort le 17 décembre 1958, à Paris. On doit à Jean-Pierre Cousteau, fils de PAC, la parution de ce livre « Portrait et entrevues », aux éditions Via Romana après celle de son formidable journal de prison, « Intra muros ». Un grand merci. La conclusion de la préface de Pierre-Alexandre Bouclay: « Qui ouvrira un livre de Pierre-Antoine Cousteau y trouvera un fatras de choses parfaitement désuètes comme la rectitude, le courage, le refus du relativisme, la fidélité à la parole donnée, le sens de l'honneur. Il n'y a plus de place pour un homme comme cela dans notre monde ».
PAC nous propose une centaine de « portraits », de Léon Blum à Adolf Hitler, en passant par Churchill, Louis-Ferdinand Céline, De Gaulle, Pierre Laval, Charles Maurras, mais aussi Sartre, Maurice Thorez, Jacques Duclos, André Malraux ou Staline. Pas toujours très tendre...
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Raffaela Stramandinoli, appelée depuis sa naissance « Assuntina » et connue sous le nom de « Donna Assunta », est décédée, ce 26 avril 2022, à l’âge de cent ans, à son domicile situé dans un quartier cossu de Rome. Elle était la veuve de Giorgio Almirante, le dirigeant historique, mort en 1988, de l’ancien parti politique néo-fasciste dénommé Mouvement social italien (MSI).
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