{xtypo_dropcap}Q{/xtypo_dropcap}uand on me cherche on me trouve. La chasse au vieux sanglier comporte quelques risques…
Il y a des gens à qui mon appel pour un « Front Charles Martel » donne de l’urticaire. Première remarque : j’ai pris soin de lourdement insister sur le fait que cette appellation, hypothétique, pouvait être bien sûr remplacée par beaucoup d’autres. A condition qu’elles aient la même signification : coordonner les diverses énergies décidées à lutter contre l’immigration et en faisant de cette lutte leur priorité absolue, chacun conservant son droit à la différence en tant qu’organisation (en clair, il s’agit de créer une coordination et non un enième parti voulant faire concurrence à d’autres). La référence historique à Charles Martel est claire.
Trop claire, sans doute, pour ceux qui veulent mettre un bémol au refus de l’immigration ou qui, même, acceptent cette immigration ?
Ces précisions étant destinées à ceux qui ne veulent pas entendre mais, comme chacun sait, il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Seconde remarque : qui sont ceux qui aboient contre une telle proposition et quelles sont leurs raisons ?
Ils sont emblématiques.
Dans l’ordre d’apparition sur le théâtre des guignols :
Gregory Gennaro : jeune homme aux origines indéfinies mais très content de lui. Il a créé son propre parti, qui comporte au moins trois adhérents, car il a une haute idée de son avenir politique. Il est le seul.
Christian Bouchet : Cas bien connu. Je n’insiste pas, on ne tire pas sur les ambulances (psychiatriques). On peut quand même s’interroger sur son soutien à l’islam. Sans doute faut-il regarder, comme pour tel ou tel intellectuel qui est de ses nouveaux amis, en direction du tiroir-caisse (l’Iran, vous connaissez ?).
Nicolas Gauthier : besogneux plumitif ayant mangé à tous les râteliers mais qui a le sens de l’humour puisqu’il joue maintenant au professeur de morale, ce qui lui va particulièrement bien, et au conseiller ès politique. Le fait que ce mercenaire émarge à National-Hebdo explique tout : pour conserver sa gamelle, il doit mettre sa brillante plume au service de ceux et celles qui, au FN, jouent la carte de la « dédiabolisation » afin de se rendre fréquentables vis à vis du Système (étant bien entendu que nombre de membres du FN, y compris au plus haut niveau, désapprouvent cette orientation et veulent rester fidèles aux fondamentaux du mouvement, récusant donc une évolution à la Fini).
Mêmes causes mêmes effets pour le cas suivant :
Jacques Vassieux, conseiller régional FN en Rhône-Alpes, bien connu pour la finesse de ses analyses, l’élégance de son langage et ses brillantes interventions en assemblée (entre deux stations prolongées à la buvette). Lui aussi tient à sa gamelle, qu’il espère conserver en jouant la carte Marine. C’est humain. A noter que, Pied-Noir, il n’a pas toujours estimé, comme il le fait aujourd’hui par obligation alimentaire, que les maghrébins sont « des Français comme les autres ».
Troisième remarque : destinée à ceux qui feignent de s’étonner de l’évolution de mon positionnement vis à vis de J.M. Le Pen. J’ai approuvé et appuyé sans hésitation ni état d’âme l’annonce de l’union patriotique, destinée à réunifier la « famille », car je retrouvais là le J.M. Le Pen fédérateur des énergies nationales, qui m’avait amené à adhérer au FN en 1987. La déclaration d’Argenteuil a tout changé. Car je n’accepterai jamais de considérer, pour quelle que raison que ce soit, que maghrébins et blacks sont « des branches de l’arbre France ». La raison fondamentale de mon engagement a toujours été le combat pour l’identité ethnique (déjà sujet de débats passionnés avec des camarades qui, comme moi, se retrouvaient en prison pour cause d’Algérie française en 1962… Certains s’en souviennent peut-être… Je soutenais déjà que l’intégration était une aberration). Je suis toujours prêt à collaborer avec tous ceux qui partagent cette priorité.
Est-ce moi ou J.M. Le Pen qui a changé ? Les esprits honnêtes et libres connaissent la réponse.
A suivre (je suis à la disposition de ceux qui veulent des précisions supplémentaires sur leur cas. J’ai des archives bien tenues).