{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}immigration d’origine africaine est un problème racial : ce n’est pas une opinion, c’est un constat.

Nier la dimension raciale des émeutes urbaines de l’automne 2005 relève d’un étrange aveuglement, d’un refus de la réalité, normal lorsqu’il est le fait de la Nouvelle Droite (de ce qu’il en reste), plus surprenant lorsqu’il est le fait des Le Pen père et fille, ou encore du nouveau Choc du mois qui, tout en se claironnant fidèle au premier Choc du mois – le vrai – prend en fait le contre-pied de ce qui était la ligne de celui-ci.

Voilà qui fait objectivement le jeu de Sarkozy. Car celui-ci joue, subtilement et efficacement, un double jeu. D’une part, il compte bien piper les voix des électeurs de Le Pen et de Philippe de Villiers en faisant adopter par l’Assemblée nationale une loi sur l’immigration qui est une série de mesurettes sans conséquence sérieuse (par exemple, le délai de demande de regroupement familial, cette pompe aspirante de l’immigration concoctée par Chirac, passera de douze à dix huit mois…c’est à dire ne changera rien quant au résultat), ce qui suscite les cris d’orfraie de la gauche. Laquelle est bien utile à Sarkozy, qui se frotte les mains en voyant les gogos de droite se dire que, puisque la gauche est contre lui, c’est bien la preuve qu’il est prêt à faire quelque chose contre l’immigration…  

Or la réalité est tout autre – et c’est là qu’il y a double jeu. En effet Sarkozy fait tout pour installer durablement – définitivement, espère-t-il – l’immigration africaine dans le paysage français. Cela s’appelle la discrimination positive. Le principe en est simple : donner, en toutes occasions, un passe-droit aux immigrés, au détriment des Français d’origine européenne. Dans l’attribution des aides sociales en tous genres, dans le domaine de l’enseignement (nier le principe même de la sélection par le mérite, base de l’école républicaine depuis Jules Ferry et qui est la raison d’être des concours, pour le recrutement des élèves des classes préparatoires aux grandes écoles,  puis favoriser les candidats dits « défavorisés », c’est à dire issus de l’immigration), dans le domaine de l’administration, pour le recrutement (police, justice, préfectures), dans le domaine médiatique (Harry Rozelmack - toute la profession le sait – a été choisi pour remplacer, au journal de 20 heures de TF1, le narcissique Poivre d’Arvor, non en raison de son talent mais de sa couleur de peau, politiquement correcte selon les critères sarkozyens). On atteint des sommets dans le symbolisme du message adressé aux braves Gaulois quand, sur 23 joueurs de foot sélectionnés pour l’équipe de France, 15 sont originaires d’Afrique noire. Choix emblématique avec Franck Ribéry, « prototype du collabo (converti à l’islam et marié à une Maghrébine ) » (Rivarol, 19 mai 2006). Et puis Pascal Chimbonda, qui n’a jamais fait des étincelles sur un terrain de foot mais qui a eu la chance, le veinard, d’être accueilli par les supporters corses de Bastia avec des cris de singe. Sa fortune était faite…

Alors que les mois qui viennent vont être dominés par les grandes manœuvres de l’élection présidentielle, un seul mot d’ordre pour ceux qui refusent l’africanisation de la France : « TOUT SAUF SARKOZY ».

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