{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}ur France-Inter, les aboyeurs de service, Weil et Assouline, ont déversé leur flot de haine sur vous, à l’occasion du livre que vous venez de publier. C’est bon signe pour vous car quand ces gens-là et leurs semblables, valets et charognards, s’acharnent sur quelqu’un, c’est la preuve que la personne visée est hautement digne d’estime.
De l’estime, de l’admiration et de la reconnaissance, nous en avons pour vous, Madame. Beaucoup. Vous représentez en effet, à travers vos paroles et vos écrits, toutes ces femmes et tous ces hommes qui, comme vous le dites vous-même, pensent tout bas ce que vous affirmez haut et fort. Vous défendez une noble cause, en vous battant contre les ignobles souffrances infligées à des animaux. Vous défendez une noble cause, en dénonçant avec lucidité les menaces qui pèsent sur notre identité, notre culture et notre civilisation. Et votre nom étant à lui seul un étendard qui sert de point de ralliement à bien des braves gens privés de possibilité d’expression, vous suscitez inévitablement la hargne et la haine des crétins et des salauds qui vivent, confortablement, d’un système reposant tout entier sur l’imposture, l’hypocrisie et le mensonge.
Grâce à vous, Madame, l’insupportable est étalé sur la place publique. Et vous obligez ainsi chacune et chacun à prendre ses responsabilités. En prenant crânement les vôtres. Soyez-en, Madame, grandement remerciée. Et assurée que nous serons toujours à vos côtés.