{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}’actualité nous apporte, jour après jour, illustration et confirmation du bien fondé de nos analyses et de nos engagements.
Tour d’horizon, de la Galice à la Côte d’ivoire, de l’Irak à la Géorgie... et à Paris.
En Galice, vieille terre celtique (comme son nom l’indique), l’imbécile système libéral a encore frappé, démontrant une fois de plus son irresponsabilité et sa nuisance. En effet, incapable de faire face à la marée noire, le gouvernement madrilène (de droite) est resté sans réactions pendant des semaines devant la catastrophe écologique et humaine qui nous émeut d’autant plus qu’elle frappe une région attachée à son identité, chargée de hautes traditions (voirLes étoiles de Compostelle d’Henri Vincenot). Au nom de la fraternité européenne des peuples celtiques, certains de nos camarades sont allés donner un coup de main pour le nettoyage des sites. Geste certes symbolique, par rapport à l’ampleur de la tâche, mais nous connaissons la force des symboles.
En Côte d’ivoire, l’armée française (ce qu’il en reste) a été mise au service d’un potentat, en application de la politique de poudre aux yeux, à base de cocoricos, utilisée par Chirac pour faire croire qu’il est un vrai chef d’État. Entreprise difficile… Mais l’affaire de Côte d’ivoire a l’avantage de démontrer que, ce qui est en jeu, ce sont des rivalités ethniques. Malgré les dénégations répétées des autorités françaises, c’est bien la lutte entre ethnies qui, en Côte d’ivoire comme ailleurs en Afrique – et partout à travers le monde – est une des clefs des grands affrontements géopolitiques.
Irak. Alors que la comédie médiatique continue – guerre ou pas guerre ? – chacun sait qu’il y aura la guerre parce que Bush et les grands intérêts militaro-industriels et pétroliers dont il est le vrp VEULENT la guerre. Prenons les paris : comme d’habitude les gouvernements des pays européens vont se coucher devant les USA et se faire leurs harkis… après avoir dit, bien sûr, le contraire. Ces gens ne valent pas la corde qui, s’il y avait une justice, servirait à les pendre.
Géorgie. Un nouveau maillon dans la chaîne de l’évolution des hominidés a été mis en évidence grâce à la mise au jour, en Géorgie, d’ossements datables de 1,8 million d’années. Ce qui en fait les vestiges les plus anciens d’hominidés identifiés en Europe. Une pièce de plus à ajouter au puzzle fascinant de l’évolution des espèces, dans un débat qui voit aujourd’hui le triomphe des thèses polygénistes.
Paris. La majorité parlementaire chiraco-raffarinesque supprime une bonne partie des moyens financiers permettant à l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) d’effectuer des fouilles de sauvetage sur des sites archéologiques menacés par des programmes immobiliers ou de grands travaux (autoroutes, TGV, etc…). La conservation du patrimoine et, donc, de notre mémoire identitaire, est ainsi menacée de mort. Mais il est clair que les gens aujourd’hui au pouvoir, dignes représentants de l’esprit bourgeois, n’en ont strictement rien à foutre.
Clonage. Sujet difficile, impliquant des données scientifiques complexes et lourd de retombées que personne, en l’état actuel, ne peut ni prévoir ni maîtriser. Devant une telle question, nous adoptons une démarche strictement scientifique : il faut explorer ce domaine, au même titre que tous ceux qui ouvrent des perspectives nouvelles à l’état de nos connaissances. Mais il faut noter la levée de boucliers de tous les tenants des monothéismes : l’homme ne doit pas s’immiscer dans ce qui est le domaine réservé du Dieu unique, éternel et créateur de toutes choses – c’est à dire tout ce qui touche à la vie et à la mort, à la production et reproduction de la vie, à la maîtrise de la mort. Les vieux tabous issus de la Bible sont coriaces.
La nouvelle Miss France est antillaise. La nouvelle Miss Europe est russe. Décidément, notre patrie c’est l’Europe.
Les femmes et les hommes de notre communauté ont fêté, dans le recueillement et l’espérance, la fête de la vie et de l’éternel retour : le solstice d’hiver. Car c’est au cœur de la nuit qu’il faut croire en la lumière.