26 juin 2017 | Jean-Yves Le Gallou .
A titre d’avertissement sur ce qui nous attend, voici un article de JY Le Gallou du mois de juin mais toujours d’actualité, surtout avant les élections qui se profile en Allemagne, et qui verront probablement la victoire de la coalition dirigée par la chancelière Merkel. Voici une des facettes de « la démocratie » allemande.
Tribune reprise de Jean-Yves Le Gallou, créateur et président de la Fondation Polémia
♦ Les régimes communistes s’appelaient « démocraties populaires ». Ils n’étaient ni démocratiques ni populaires. Les régimes mondialistes européens se prétendent des « démocraties libérales » : ils ne sont ni démocratiques (l’opinion y est très mal représentée) ni respectueux des libertés (de ceux qui refusent la bien-pensance). Les régimes mondialistes et immigrationnistes ne tiennent que par un appareil sans faille de propagande (les grands médias), une censure croissante (des réseaux sociaux notamment), une répression policière et judiciaire de plus en plus vive (de toute « déviance » de la pensée).
Ainsi, le 20 juin 2017, la police politique de la dictature Merkel a procédé à des perquisitions chez 36 citoyens soupçonnés de tweets excessivement critiques sur l’immigration. Nous publions, ci-dessous, l’article original de Jean-Yves Le Gallou, paru sur Boulevard Voltaire.
« La démocratie ? C’est quand une voiture s’arrête devant chez vous à l’aube et que vous êtes sûr que c’est le laitier. »
Quand Churchill disait cela, il pensait à l’Allemagne nazie et aux craintes qu’inspirait la Gestapo. Après la guerre il pensait à l’Union soviétique et à la RDA, où la Stasi s’occupait de « la vie des autres ». Si Churchill revenait aujourd’hui il penserait à l’Allemagne de Merkel.
C’est ainsi que, le 20 juin, 36 personnes ont subi l’irruption brutale de la police fédérale à leur domicile. Ces perquisitions de la police (politique) allemande intervenaient – dans le cadre d’une opération coordonnée – contre des auteurs de tweets soupçonnés d’avoir diffusé des « messages de haine ». En clair : d’avoir publié des tweets – humoristiques, critiques, voire violemment critiques – à propos de l’immigration.
Des hommes et des femmes qui risquent cinq ans de prison pour délit d’opinion –politiquement incorrecte – tout comme ceux qui émettaient des critiques sur le nazisme ou le communisme risquaient d’aller faire un séjour en camp de rééducation.
Bien sûr l’idéologie a changé mais les méthodes de répression judiciaire et policière sont restées les mêmes.
Merkel veut imposer l’accueil de centaines de milliers d’envahisseurs étrangers clandestins en Allemagne, contre la volonté d’une large partie du peuple allemand. Elle ne peut le faire qu’en établissant une dictature de fait : par l’occultation de la réalité, la censure et la répression policière. L’ouverture des frontières n’est possible que par la destruction des libertés.
Ainsi lorsque des milliers de femmes allemandes ont été sexuellement agressées par des « migrants » dans la nuit de la Saint-Silvestre 2015/2016, le pouvoir et la police ont obtenu le black-out complet de la part d’une presse obéissant servilement à leurs consignes de silence. Comme dans tout bon régime totalitaire. Malheureusement pour la police et le pouvoir, le scandale a fuité sur les réseaux sociaux.
Depuis le gouvernement Merkel a trois priorités:
– garder toute sa puissance au consensus politiquement correct pouvoir politique/police/médias, gerbe des forces de tous les pouvoirs totalitaires
– obtenir des grandes firmes californiennes de l’Internet la mise en place de procédures de censure aussi rapides qu’arbitraires (en violation complète du principe de neutralité du net) ;
– engager des poursuites policières et judiciaires contre les personnalités jugées excessivement critiques de la politique du régime Merkel.
Nous assistons au début de ce processus de répression totalitaire qui concerne aussi, peu ou prou, la France.
Face à cela, les Résistants devront se montrer solidaires les uns des autres. Et défendre vaille que vaille la liberté d’expression, y compris pour les propos qu’ils ne partagent pas, voire qu’ils condamnent. Car la liberté d’expression n’a de sens que pour les idées qui déplaisent.
Et si la répression se durcit, certains Résistants devront se résoudre à demander l’asile politique à la Hongrie, à la Pologne ou à la Russie.
Sans attendre, il est indispensable de développer des canaux Internet alternatifs (à l’est plutôt qu’à l’ouest) permettant de s’exprimer en toute liberté. Le développement de RuTube ou de RuTweet recréerait une salutaire concurrence garante de la liberté !
Jean-Yves Le Gallou
26/06/2017