Brahim Nejara, 33 ans, est condamné à mort à Bagdad pour sa participation au groupe terroriste Daech. Sa famille raconte :
« Nous avons tout fait pour l’empêcher de quitter la France. Dès les premières rumeurs de sa volonté de partir en Syrie en 2012, on a tout fait pour le dissuader. Son frère aîné l’a rossé et l’a même dénoncé à la police. Personne ne nous a aidés. L’État l’a laissé partir sciemment. »
Certains observateurs assurent que le ministère des Affaires étrangères dirigé par Laurent Fabius ne voyait pas forcément d’un mauvais œil l’aide étrangère pour faire tomber le régime syrien.
« Bien sûr, personne ne l’a forcé à quitter Meyzieu, il était volontaire. Mais sa photo avec le portable à l’oreille qui circule partout a été prise ici par des policiers français, il était donc filoché. Pourquoi ne pas l’avoir empêché de franchir les frontières ? »
La Lettre Patriote du 25 juin 2019