Macron le Pharaon (voir son numéro de mégalo devant la pyramide du Louvre après son élection) a, à sa façon, son utilité. Pour plusieurs raisons :

  • Grâce à lui ces vieilles baudruches appelées gauche et droite, destinées à amuser le gogo, ont implosé en vol. Le dynamitage du Parti Socialiste est acquis. Celui des Républicains est en bonne voie.

 

  • Pour survivre, le Système a mis en place le Golem Macron, condamné à essayer de gouverner avec une équipe style macédoine de légumes, composée de gens qui n’ont rien de commun entre eux, sinon l’arrivisme et le goût de la gamelle. Certains sont des caricatures : Hulot, le robin des bois de l’écologie qui fait beaucoup de fric en commercialisant ses produits Ushuaïa (via TF1) et en tirant de juteux revenus de sa Fondation (qui compte, entre autres, parmi ses généreux donateurs EDF – merci le nucléaire - , l’Oréal, TF1 et ce danger mortel pour l’environnement qu’est le lobby des éoliennes – encore une pompe à fric) ; Collomb, le patron des policiers… armé d’un pistolet à eau et qui se révèle proche du gâtisme dans ses déclarations aux media ; Laura Flessel, la négresse de service, « diversité » oblige (comme dans les téléfilms). Et le benêt du Béarn, tenté peut-être, pour justifier sa sucette en se faisant bien voir, de faire du Taubira-bis. Et puis Richard Ferrand, qui traîne déjà à ses basques une jolie casserole (sauf que la « Justice » dit qu’il n’y a pas de problème…). Mais les choses sérieuses sont ailleurs : à Bercy, par exemple.

 

  • A Bercy, le libéralisme triomphe sans retenue ni pudeur avec le style triomphaliste de Le Maire. Ce n’est pas pour gêner Macron, qui a inventé le mouton à cinq pattes appelé « social-libéralisme » et qui est aussi « social » que Rothschild et ses congénères. Mais ça coince quand même : Le Monde du 20 mai titrait « Le Maire et Macron sont très loin d’être d’accord ». Et le quotidien explique : « Si l’on compare le programme économique que proposait Bruno Le Maire lors de la primaire de la droite et celui d’Emmanuel Macron pour la présidentielle, les différences ne sont pas anodines. Or, avec la nomination de M. Le Maire à Bercy, ces divergences pourraient poser problème. Que ce soit sur les questions de l’assurance-chômage, de l’impôt sur la fortune ou de la contribution sociale généralisée, le président de la République et son nouveau ministre de l’économie vont devoir se mettre d’accord ». Qui va avaler les couleuvres ? Les paris sont ouverts. Mais à la sortie une chose est sûre : ce sera du « plus libéral que moi tu meurs ».

 

 

  • La minorité des Français (étrange coalition de bobos et de Français de papier) qui a porté Macron au pouvoir va pousser à la roue pour toujours plus de déracinement, toujours plus de métissage, toujours plus de cosmopolitisme (c’est ce qu’imaginent les apprentis sorciers qui ont fabriqué Macron… mais ils vont découvrir que la logique du communautarisme va tout emporter sur son passage).

 

  • Les millions de Gaulois, salariés, paysans, artisans, commerçants, petits entrepreneurs qui sont les victimes désignées du processus libéral « en marche » vont découvrir, un jour ou l’autre, qu’il n’y a qu’une issue pour eux : la révolte. La révolte, active, physique. Qui peut déboucher sur ce qu’il faut bien appeler une révolution. Un cauchemar pour certains. Un rêve pour d’autres…

 

                                                                                     Pierre VIAL

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