bbl1

 

À Nantes et à Rennes, on est habitué à voir surgir lors des manifestations ceux qu’on appelle les « black blocs ». Un cortège contrôlé par les syndicats avance tranquillement jusqu’à ce que l’affaire dérape.

« Un groupe d’environ 200 personnes masquées et habillées en noir » (Ouest-France, Ille-et-Vilaine, vendredi 20 janvier 2023) cassent les vitrines des banques, des assurances, et des entreprises qui font dans l’intérim et l’immobilier. A Rennes, ces black blocs savent également piller des magasins de vêtements qui proposent des marques à la mode. A coup sûr, du boulot pour l’artisan qui s’est spécialisé dans la réparation rapide des vitrines.

Plusieurs questions s’imposent : d’où sortent ces jeunes ? Qui sont-ils ? A quel jeu jouent-ils ? Pour qui travaillent-ils ? Qui les manipulent ? De quoi vivent-ils ? Ils apparaissent, ils disparaissent, ils sont très mobiles… Après la manifestation du jeudi 19 janvier, la maire de Rennes, Nathalie Appéré (PS), condamne « très fermement les dégradations, vols et violences commis par un groupe de casseurs, qui ont tenté de dévoyer la manifestation populaire pour commettre leurs méfaits, malgré la mobilisation des forces de l’ordre » (Ouest-France, Rennes, vendredi 20 janvier 2023).

 

De « belles » images pour le JT de 20-heures

Depuis, elle s’est habituée… Une certitude, ces « gens » rendent service au gouvernement car ils fournissent  de « belles » images pour le JT de 20-heures. Tout ce qui peut contribuer à discréditer un mouvement social est bon à prendre pour les gouvernants. Celles et ceux qui ont de la mémoire se souviennent avoir vu les black blocs à l’œuvre à Notre-Dame-des-Landes ; ils étaient installés dans une ferme qu’ils incendièrent lorsque la « lutte » prit fin. Les autres zadistes les détestaient… et réciproquement.

B. Morvan

Source : Breizh-info.com - 24 mars 2023

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions