Ce sous-titre d’un remarquable ouvrage d’Olivier Parenteau, Quatre poètes dans la Grande Guerre. Apollinaire, Cocteau, Drieu la Rochelle, Éluard (Presses universitaires de Liège, 2018) prend le contre-pied du célèbre poème d’Éluard sur la liberté.
Analysant la poésie française des fronts de 14 – 18, l’auteur dresse le panorama du courant pacifiste (notamment représenté par le Belge Émile Verhaeren), puis survole le corpus nationaliste – belliciste, où l’on est surpris de trouver Paul Claudel parmi les « rossignols du carnage ».