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Le Commissaire-priseur

 

Contrairement à la Police, à l’Armée ou au mercenariat, le milieu de l’édition est un endroit plutôt feutré où l’on a peu de chances de finir avec une balle entre les deux yeux. Oui, mais ça c’était avant…

Car Londres est soudainement frappée par un mystérieux tueur en série, le « Commissaire-Priseur », qui prend pour cible tous ceux ayant eu en leur possession les Mémoires posthumes de Sir Edward Rampole, un ancien politicien et diplomate pourtant sans aspérités. Pour la Police, c’est à n’y rien comprendre.

Tel n’est pas l’avis de Ian Farquharson, éditeur dans la vénérable maison Farquharson, Farquharson & Ferguson, qui se retrouve, bien malgré lui, embarqué dans cette course contre la mort, avec, un malheur ne venant jamais seul, l’implication de sa consœur détestée, l’éditrice Carol Murray.

Ayant vécu près de 20 ans dans le Sussex, Jean Bourdier nous sert ce délicieux roman d’énigme très british qui lorgne vers Edgar Wallace, John Dickson Carr et, pour l’humour, vers son ami A.D.G (qui fait une fugace apparition hitchcockienne en Alan Douglas Gregor McPherson, « auteur de romans policiers écossais et chauvins »).

Journaliste (il fut directeur de Minute), écrivain, éditeur chez Julliard, traducteur, Jean Bourdier a notamment écrit une remarquable Histoire du roman policier (De Fallois), et avait une prédilection pour le roman d’énigme anglais, comme le montre ce livre.

12 euros + port

 

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La Bataille de Tripoli

 

Le 5 octobre 1911, le drapeau italien flottait sur le port ottoman de Tripoli de Barbarie. La guerre italo-turque pour la possession de la Libye avait commencé. Filippo Tommaso Marinetti était du voyage. Agitateur-né, le chef de file du mouvement futuriste ne cachait pas son nationalisme agressif ; au contraire, il le claironnait. « Pour la guerre, seule hygiène du monde et seule morale éducatrice. » C’est en ces mots, qu’on retrouve dans sa préface à La Bataille de Tripoli (en fait, un extrait du manifeste de 1909), que Marinetti exhortait ses compatriotes à se réjouir de partir à la guerre, en artistes et en civilisateurs. C’est aussi dans cet état d’esprit qu’il fit ses bagages et prit le bateau, direction la Libye et le front des troupes italiennes.

« Sa » bataille, Marinetti la livra dans sept articles au journal parisien L’Intransigeant, écrits à chaud et publiés sous forme de feuilleton du 25 au 31 décembre 1911, avant d’être édités aux Edizioni Futuriste di « Poesia » de Milan en 1912. Telle qu’il la raconterait – la chanterait –, la guerre italo-turque se muerait en une guerre encore jamais lue : la première guerre « vraiment futuriste ».

Que Marinetti peigne la beauté des paysages toujours changeants du désert ou qu’il décrive les scènes de guerre auxquelles il assiste, ces pages restituent avec une intensité rare le chaos des batailles vécu de l’intérieur.

(Préface de Laurent Schang.)

Imprécateur et avant-gardiste, Filippo Tommaso Marinetti (1876-1944) a été le chef de file du futurisme italien (dont Auda Isarn a également réédité les manifestes dans Tuons le clair de lune !).

12 euros + port

 

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Auda Isarn

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