Alors que les réserves de gaz et de pétrole sont en train de s'épuiser les multinationales de l'industrie pétrolière sont prêtes à transformer la planète en désert de sable pour exploiter le sous-sol de tous les pays afin de continuer à faire fonctionner la pompe-à-fric par tous les moyens.
Il faut désormais que les identitaires attachés à la terre ancestrale, informés de cette catastrophe, s'organisent et répondent à cette entreprise criminelle perpétrée sur notre terre. En participant à la diffusion de l'information, nous toucherons le plus de monde possible
Yves Varenne, SOS Terre Briarde
Le processus qui est décrit ci dessous va concerner toute la France !
"Chaque jour on mesure davantage l'étendue de la catastrophe qui s'abat sur notre pays : La volonté de nous détruire va au-delà de la substitution de population, de la perte de nos valeurs, de notre identité, de nos racines.
Il faut désormais qu'ils détruisent notre environnement, notre faune et notre flore, notre sol et notre sous-sol en prétextant la croissance des besoins d'énergie et l'indépendance énergétique de notre pays!"
Au cœur d'un débat sur l'énergie plus vivace encore depuis la catastrophe de Fukushima, la question des huiles de schiste a désormais fait surface C’est probablement pourquoi les pétroliers cherchent des solutions comme le gaz de schistes, solutions de la fuite en avant qui leur permettent de garder la main sur leur profits. Aujourd’hui, cette « nouvelle » énergie fossile débarque en France dans le plus grand secret.
Depuis mars 2010 le Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a permis à des sociétés multinationales d’explorer le territoire français en vue d’exploiter du gaz de schiste. Jean-Louis Borloo alors ministre de l’environnement a accordé en 2009, sans aucune consultation préalable des autorisations de forage .alors même que le Grenelle de l’environnement préconisait la réduction de 25 % (pas moins !) de consommation énergétique thermique à l’horizon 2020 !!!!
Ces accords ne furent révélés au public que récemment en janvier 2011 !
Selon Charles Lamiraux responsable de l’exploitation minière au ministère de l’environnement « l’exploitation de l’huile et du gaz de schiste doit permettre d’assurer l’indépendance énergétique de la France. » La manne est telle, que plusieurs sociétés auparavant logées en Amérique du nord ont d’ores et déjà déménagé avec armes et bagages pour installer leur siège à Paris et concentrer leurs efforts de prospection en France.
Le « Texan » Julien Balkany et les projets pharaoniques de la société Toréador.
JULIEN Balkany est le demi-frère de Patrick, l’ami intime de Nicolas Sarkozy et politicien de moralité douteuse épinglé par la Cour des comptes pour sa gestion calamiteuse de la Mairie de Levallois Perret et les nombreuses condamnations au sein de la clique UMP.
Dès 2009 les sociétés TOREADOR & Hess et Vermillion ont entamé en toute discrétion une campagne d’exploration pour les huiles de schiste forant dans la source d’eau potable de centaines de milliers de Franciliens sous la nappe phréatique dite de « Champigny nappe qui s’étend aux confins de trois départements la Seine-et-Marne, l’Aisne, et la Marne. Parmi celles qui ont obtenu sur intervention spéciale des autorisations de forage les sociétés. Toreador et Hess ainsi que la Sté Vermilion qui exploitent déjà de très larges zones pétrolifères dans le nord du canada et aux USA.
Les Mairies des communes menacées ne furent avisées qu’en Aout 2010, pour commencer les travaux de prospection deux mois après ne laissant aucune chance aux riverains de contrer le projet par des recours administratifs.
Il va falloir pour atteindre les objectifs de ces sociétés creuser des centaines de puits et injecter des millions de m3 d’eau eau utilisée retraitée dans de gigantesques bassins de décantation avec un risque majeur, que le gaz se mélange à la nappe phréatique .
L'exploitation du gaz de schiste présent dans notre sous-sol aiguise l'appétit des multinationales du gaz et du pétrole, qui voient dans cette ressource une manne financière
considérable. Mais ces derniers, aidés en cela par des gouvernants et des experts à leur solde, tenteront bien évidemment de nous rouler une fois de plus, prétextant que leur course folle vers les énergies fossiles non conventionnelles est une chance pour notre pays. L'exploitation de ces ressources serait même la garantie de notre indépendance énergétique, la seule alternative possible à nos importations massives d'énergie fossile...
Cet argument est recevable, du moins si l'on accepte de penser que notre boulimie énergétique est une fatalité, que notre consommation continuera de croître indéfiniment et qu'aucune alternative n'est possible.
Pendant ce temps, la colère monte outre-Atlantique, où les riverains des puits assistent, impuissants, à la destruction des paysages, à la contamination de l’air et surtout de l’eau utilisée pour les forages. A profits exceptionnels, législation d’exception : en 2005, Dick Cheney, alors vice-président de George W. Bush et ex-P.D.G de l’énergéticien Halliburton, aujourd’hui géant mondial du gaz de schiste, a fait voter une loi qui empêche l'EPA l’Agence fédérale pour l’environnement, d’analyser les eaux utilisées pour la « fracturation » !
Début septembre 2010, devant la colère grandissante des riverains des puits, l’EPA a tout de même sommé neuf entreprises de révéler la composition des additifs. Mais Halliburton a peu ou prou refusé de s’exécuter…
Le documentaire Gasland de Josh Fox, sélectionné au festival de Sundance 2010, a créé un vrai choc : on y voit des habitants mettant le feu à l’eau du robinet avec un briquet, tant celle-ci est chargée en gaz infiltré dans des puits aquifères endommagé.
En France c'est vers la région parisienne que se concentre actuellement l'attention des observateurs.
Si le gouvernement donnait le feu vert à toutes les demandes de forage, ce ne sont pas moins que 2750 km2 qui entre Brie et Champagne feront l’objet des prochains forages.
Contrairement au pétrole ou au gaz naturel contenus dans des poches géologiques naturelles, l'extraction des huiles (et gaz) de schiste exige de facturer la roche qui les contient pour les en libérer. Contrairement ensuite à d'autres activités minières faisant appel à des procédés essentiellement mécaniques (forage, creusement de galeries, abattage, etc.), l'extraction des huiles de schiste en appelle aussi à la chimie. En effet, la technique dite de « fracturation hydraulique » nécessite certes l'utilisation de quantités très importantes d'eau mais aussi l'appoint d'adjuvants chimiques nombreux. Une fois la profondeur du gisement atteinte (2 750 mètres environ dans le bassin parisien), l'extraction se fait par injection de ce mélange à très forte pression par forages horizontaux permettant une grande superficie de contact avec le schiste.
Après avoir ferraillé avec succès contre la prospection des gaz de schiste en Languedoc-Roussillon et en Rhône-Alpes, la contestation a gagné le bassin parisien Pas d'enquête publique au stade de la prospection, pas de consultation des maires, défaut d'information quant aux substances injectées consiste à injecter des millions de litres d’eau et de produits chimiques (certains sont toxiques) dans les formations rocheuses du sous-sol, afin de fracturer la roche et de libérer le gaz.
.La fièvre du gaz ou de l’huile de schiste qui gagne notre pays « n’est pas une affaire improvisée ». Elle a été pensée par le corps des ingénieurs des Mines, une oligarchie enracinée à l’intérieur de l’État français ou à des postes stratégiques de grandes entreprises comme Total ou GDF-Suez. Ces gens très influents sur le pouvoir politique sont obnubilés par l’indépendance énergétique de la France forcée d’importer massivement du gaz. Pour eux, la présence de la ressource dans notre sous-sol est une opportunité et ils se moquent totalement de toute considération morale ou écologique :
- les conséquences environnementales désastreuses (pollution des réserves d’eau potable, du sol et des sous-sols),
- l’aberration énergétique et la fuite en avant que ce choix représente,
- les ravages en termes socio-économiques (agriculture, tourisme,...)
- les atteintes irréversibles à la santé (produits mutagènes, reprotoxiques ou cancérigènes).
- les terres rendues impropres à l’agriculture et cela de façon irréversible, les chantiers pharaoniques, l’enchevêtrement de gazoducs en pleine campagne
- Sur l’ensemble du territoire français selon les géologues 65 000 km2 pourraient faire l’objet de prospections destinées à extraire le nouvel or noir.
- Face à une véritable machine de guerre la première victoire des associations de défense du patrimoine a consisté a faire connaître aux populations la menace sur les rivières et nappes phréatiques. Alors que chaque année les campagnes souffrent de restriction on a du mal à comprendre pourquoi on accepterait que les sociétés utilisent des millions d’hectolitres d’eau pour fracturer la roche.
L'exploitation du gaz de schiste présent dans notre sous-sol aiguise l'appétit des multinationales du gaz et du pétrole, qui voient dans cette ressource une manne financière considérable. Mais ces derniers, aidés en cela par des gouvernants et des experts à leur solde, tenteront bien évidemment de nous rouler une fois de plus, prétextant que leur course folle vers les énergies fossiles non conventionnelles est une chance pour notre pays.
- L'exploitation de ces ressources serait même la garantie de notre indépendance énergétique, la seule alternative possible à nos importations massives d'énergie fossile...
Cet argument est recevable, du moins si l'on accepte de penser que notre boulimie énergétique est une fatalité, que notre consommation continuera de croître indéfiniment et qu'aucune alternative n'est possible. Ces pseudo-solutions ne seront qu’un accélérateur du désastre annoncé si le bilan énergétique du gaz de schiste est mauvais et si les pollutions atteignent définitivement les terres arables dont nous aurons si besoin. Chacun peut constater que rien n’est fait pour contrer ce désastre annoncé. Aussi les peuples d'Europe devront-ils probablement prendre eux-mêmes leur destin en main en interdisant à nos représentants délaisser le champ libre aux appétits des prédateurs capitalistes.
Alors que les réserves de gaz et de pétrole sont en train de s'épuiser les multinationales de l'industrie pétrolière sont prêtes à transformer la planète en désert de sable pour exploiter le sous-sol de tous les pays afin de continuer à faire fonctionner la pompe-à-fric par tous les moyens.
Il faut désormais que les identitaires attachés à la terre ancestrale, informés de cette catastrophe, s'organisent et répondent à cette entreprise criminelle perpétrée sur notre terre. En participant à la diffusion de l'information, nous toucherons le plus de monde possible
Yves Varenne
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http://www.petitions24.net/signatures/gaz_de_schiste__non_merci
L’exploitation effrénée du sous-sol entraînerait la destruction irréversible de nos terres agricoles.