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Donald Trump a choqué les bien-pensants en affirmant qu’un de ses premiers actes politiques serait d’en finir avec « l’imposture de l’hystérie climatique ». On a trouvé ces propos irresponsables et extrémistes. Ils sont pourtant euphémiques, au contraire. La propagande hystérique autour du changement de climat et l’ensemble des politiques dites « climatiques » préconisées par l’ONU et les COP, visant à produire et consommer « décarboné », ne sont pas seulement une imposture, elles sont pires : un crime, contre la terre, contre l’environnement, contre l’humanité. Un crime économique, sanitaire et humain. C’est ce qui apparaît clairement dans la partie du rapport d’experts déposé au procès Shell contre Milieudefensie et alii qui répond à la question :

Que se passerait-il si les objectifs de l’ONU affichés pour réduire les émissions de CO2 étaient atteints ? Réponse, une catastrophe mondiale.

 

Victime de l’hystérie climatique, le CO2 est une vache à lait

Les auteurs commencent par rappeler des banalités qu’il ne faut pas oublier. Que l’effet de serre, dont l’essentiel est assuré par la vapeur d’eau, empêche la planète de mourir de froid en retenant le rayonnement solaire. Et que le CO2 est nécessaire. « Le dioxyde de carbone est la molécule miracle de la vie. Il est à la base de presque toutes les formes de vie sur terre. Nous devons notre existence aux plantes vertes qui, par le biais de la photosynthèse, transforment le CO2 et l’eau en hydrates de carbone et en oxygène grâce à la lumière du soleil. Les plantes terrestres obtiennent le carbone dont elles ont besoin à partir du CO2 présent dans l’air. A leur tour, les animaux d’élevage dépendent des plantes vertes (…). Sans CO2, il n’y aurait pas de nourriture et donc pas de vie humaine ou autre. »

 

Les preuves de l’imposture

Cela posé, le rapport fait état de ce qui se passe lorsque la concentration de CO2 dans l’air croît. En suivant les expériences de Sherwood Idso sur les pins de variété Elarica soumis à diverses atmosphères sur une durée de dix ans. Et sur d’autres plantes. Les résultats mesurés sont significatifs et même spectaculaires. La productivité d’une variété de blé a presque triplé pour une augmentation de 120 parties par million de la teneur de l’air en CO2. Si les calculs du docteur Idso doivent être vérifiés contradictoirement dans le cadre d’un débat scientifique, il faut citer le grand agronome et universitaire américain Sylvan Wittver qui fut membre des bureaux de la Greening Earth Society et du Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change, et père de la recherche en la matière : « L’augmentation du niveau de CO2 atmosphérique pourrait être la seule ressource naturelle mondiale qui augmente progressivement la production alimentaire et la production biologique totale… Ses effets ne connaissent pas de frontières, et les pays en développement comme les pays développés en profitent et en profiteront de manière égale. »

 

Réduire le CO2 : un crime contre les pays pauvres

Le souci particulier des pays en voie de développement donne souvent lieu à une rhétorique visant à apitoyer le lecteur sur le sort des régions sahéliennes touchées par la sécheresse. Or, sur ce point particulier, le rapport souligne les bienfaits du CO2. « Un autre avantage énorme de l’augmentation du CO2 est que les régions frappées par la sècheresse disposeront de plus de nourriture (…) car l’augmentation du CO2 réduit les pertes d’eau dues à la transpiration des plantes. A des niveaux de CO2 plus élevés, les plantes ont besoin de moins d’eau parce qu’elles produisent des feuilles avec moins de pores stomatiques et n’ouvrent généralement pas les pores stomatiques de leurs feuilles aussi largement. Il en résulte une diminution de la perte d’eau par transpiration. Les plantes ont besoin de moins d’eau pour produire la même quantité de biomasse, voire une plus grande. » Voilà pourquoi le green deal et le net zéro sont un crime : « Si les règlementations proposées pour limiter les émissions anthropiques de CO2… sont adoptées (à condition qu’elles aient un effet global, ce qui n’est pas aujourd’hui le cas, NDLR), elles accentueront considérablement les problèmes alimentaires futurs en réduisant les augmentations de rendement induites par le CO2. En conséquence de ces règlementations sur les émissions de CO2, des centaines de millions de personnes dans le monde souffriront de la faim et de la malnutrition. »

 

En dépit de l’hystérie climatique, l’énergie fossile a fait la prospérité de la terre

Enfin, partant d’une constatation triviale, la hausse vertigineuse du revenu moyen par tête sur la planète à partir de la révolution industrielle et singulièrement l’utilisation des énergies fossiles, le rapport souligne un fait particulièrement spectaculaire, l’explosion agricole, en grande partie due à l’emploi d’engrais azotés produits grâce au gaz naturel. Un graphique montrant la capacité de l’agriculture mondiale à nourrir les populations depuis 1920 montre qu’aujourd’hui, sans engrais azotés de synthèse, moins de 4 milliards d’hommes pourraient manger, alors qu’en fait « ces engrais nourrissent environ la moitié de la population mondiale » actuelle.

 

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Un autre diagramme montre comment « la production céréalière a été multipliée par trois après après la généralisation de l’utilisation d’engrais azotés vers 1950 ».

 

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Le Net Zéro est un crime contre la révolution agricole

La conclusion s’impose : « L’objectif net zéro est d’éliminer les combustibles fossiles et donc le gaz naturel. Si les combustibles fossiles et donc les engrais azotés étaient réduits à zéro net (…) la production alimentaire diminuerait considérablement. (…) Il y a deux raisons pour lesquelles le risque de famine de masse est important : Tout d’abord, l’expérience récente du Sri Lanka, qui a supprimé l’utilisation d’engrais azotés. (…) En avril 2021, le président sri-lankais Rajapaksa a interdit l’importation et l’utilisation d’engrais et de pesticides synthétiques et a ordonné aux 2 millions d’agriculteurs du pays de passer à l’agriculture biologique. Le résultat a été désastreux. Sa production de riz a chuté de plus de 50 %, tandis que les prix du riz sur le marché intérieur ont augmenté de plus de 80 %. Il s’agit d’un avertissement in vivo du désastre mondial qui résulterait de l’élimination des combustibles fossiles. »

 

Le crime de l’imposture climatique a commencé

La deuxième raison alléguée par le rapport est que le crime projeté par le green deal et le net zéro n’est plus un simple projet, il est en cours d’accomplissement. La production de gaz naturel est déjà menacée : « Les investissements nécessaires pour trouver, produire et distribuer les combustibles fossiles ont déjà considérablement diminué, ce qui crée un risque réel qu’il n’y ait pas suffisamment de capacités assez fortes en capital pour répondre aux besoins en gaz naturel. Par exemple, les investissements dans les énergies dites renouvelables sont supérieurs aux investissements dans les combustibles fossiles depuis 2016, et l’écart s’accélère. » En d’autres termes, le volet énergétique des politiques environnementales a déjà modelé l’économie et sa finance – dans le mauvais sens. L’objectif net zéro nous a mis sur le chemin de la disette et de la régression. Ce n’est pas un crime anodin.

 

Dès que le danger est passé, Shell participe à l’hystérie

Cela dit, si Shell vient de gagner en appel son procès contre Milieudefensie et d’autres ONG écologistes, ce n’est pas sur le dossier scientifique. Et pire, une fois la cause est gagnée, l’entreprise a oublié le rapport scientifique pour donner dans le plus plat conformisme antiscientifique. Dans son communiqué officiel de victoire, Shell écrit : « Notre objectif, devenir une entreprise d’énergie dont les émissions seront “net zéro” en 2050 demeure le cœur de la stratégie de Shell, il est en train de transformer notre activité. En même temps, le monde connaît une demande d’énergie croissante tout en devant relever le défi urgent du changement de climat. Il y a eu de progrès significatifs dans la transition vers une énergie faiblement carbonée quand les gouvernements ont lancé des politiques pour encourager l’investissement et conduire le changement de la demande. (…) Nous croyons que des politiques habiles des gouvernements, conjuguées à l’investissement et des actions dans tous les secteurs conduiront le progrès vers les émissions net zéro que nous voulons tous voir. » Plus sot tu meurs. Seul le fric intéresse ces gens-là. Ils ne méritent pas que des scientifiques se battent pour rappeler une vérité qui les innocente. Cela illustre la collusion des grandes multinationales avec les institutions internationales dans « l’imposture de l’hystérie climatique » : Trump aura du fil à retordre.

Source : BURDIGALA PRESSE - 23 novembre 2024

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