Tout va bien en Grèce. Le salaire moyen a chuté de 1 014 euros mensuels à 817 euros, soit un recul de 20% depuis le début de la crise. Si 54% des Grecs touchent moins de 1 000 euros bruts par mois, soit 840 euros nets, 23% d’entre eux perçoivent moins de 500 euros bruts, soit 420 euros nets. Quant au salaire minimum, il est gelé à 580 euros mensuels jusqu’en 2016. Et le chômage frappe 27% de la population active.
C’est une évidence pour toute personne qui se rend aujourd’hui en Grèce : les Grecs vivent – survivent-, dans la misère, en se privant de tout, et même de nourriture et de médicaments. Ils sont des milliers dans les rues d’Athènes à vendre sur le trottoir les pauvres objets qui ont encore un peu de valeur… pour manger, oui pour manger.
Mais les banques grecques sont sauvées. Grâce au FMI, à la BCE et à l’UE. Alors tout va bien, n’est-ce pas ?
Ne riez pas, c’est ce qui attend probablement la France hollandiste, incapable de se soumettre aux diktats de la finance apatride. Car plus on attend, plus la facture sera lourde. A moins que… à moins qu’enfin, le peuple français (le vrai) décide de tout foutre en l’air. Mais qu’est-ce qu’il attend ?
Alain CAGNAT