Le billet de Daniel Pollett
Et si l'on commençait par le commencement, par l'abolition du principe de double nationalité...
Depuis les attentats du 13 novembre, la polémique sur la déchéance de la nationalité est le centre des débats politiques et urbains. On peut lire de nombreux articles sur le sujet, lesquels sont souvent tellement imprégnés des idéologies empêchant de voir la réalité, même factuelle-immédiate -criante, qu'ils en sont dépourvus du moindre bon sens. On peut y découvrir que pas moins de 96 associations et syndicats ont proclamé leur opposition à cette déchéance, bien sûr au nom des droits de l'homme. Toujours le même déni des devoirs au profit des seuls droits, et le même oubli des droits des peuples au nom des idéologies qui prétendent refaire le monde. Les auteurs de ces articles oublient aussi qu'à défendre les droits des autres, on finit par perdre les siens, qu'il ne reste plus, dans un pays où l'on défend ceux des terroristes, que le droit de se faire tuer quand on va en discothèque ou au restaurant. Dix-huit, puis cent-trente morts n'ont donc pas suffit ! L'indécence s'affiche ainsi en compagnie de la folie furieuse amenant à se condamner à mort soi-même, plutôt que de risquer d'être traité de raciste ou de porter atteinte à une égalité purement théorique et surtout idéologique et volontairement aveugle. Un terroriste n'est pas l'égal d'un citoyen ordinaire !
Le développement de la polémique amène à constater qu'une fois de plus, on amuse le bon peuple avec des discours sur une petite partie du problème, alors que le fond de ce problème se situe ailleurs, là où on ne veut surtout pas aller le chercher. Cette déchéance de nationalité ne serait en effet qu'une arme secondaire. Voici pourquoi :
Quiconque prépare ou exécute un acte de terrorisme s'exclut de ce fait de la Nation. La Nation ne peut tolérer en son sein des individus ou des groupes se situant volontairement en dehors d'elle, surtout en application de théories ou de lois communautaires, menaçant son existence même ou portant atteinte à sa sécurité et à son intégrité, soit par leur prétention affichée, soit par leur préparation ou exécution d'actes terroristes.
La réponse, la légitime défense de la Nation, doit être systématique et implacable si elle veut survivre au terrorisme et à la domination communautariste. Aussi notre Nation doit-elle rétablir la peine de mort pour les auteurs de ces crimes contre elle-même, n'en déplaise aux défenseurs bêlants de droits que le simple instinct de survie rejette, car le contexte de la guerre n'est pas celui de la paix. La peine de mort appliquée sans faiblir aux terroristes renverrait donc la déchéance de nationalité à un nombre réduit de comparses secondaires, si tant est qu'il serait possible, légitime et juste d'en trouver dans ces circonstances de guerre et de nécessité de survie.
Notre Nation doit se libérer sans délai, sans réserve et sans complexe de tous les traités, accords ou lois entravant sa légitime défense en cette situation de guerre, laquelle est complexe car étant à la fois une guerre civile déclenchée de l'intérieur par un communautarisme de plus en plus vindicatif et de l'extérieur par une armée terroriste exportant ses combattants et ses idéologies.
Notre Nation doit aussi protéger ses citoyens en modifiant fondamentale-ment les lois sur les armes et la légitime défense, notamment celle portant sur la « riposte proportionnée ». Tous les citoyens doivent avoir le droit de se défendre avec les moyens qu'ils trouvent appropriés dans les circonstances d'une agression, qu'elle les concerne directement, ou des tiers, ou des biens privés ou même publics dans le cadre de la légitime préservation du bien commun.
Notre nation doit abroger au plus vite le principe même de double nationalité. Dans notre pays, un étranger qui acquiert la nationalité française, par naturalisation ou mariage, n'est pas tenu à renoncer pour autant à sa nationalité d’origine, ni d'en informer l'administration. Il y aurait ainsi -mais les chiffres ne sont pas aisés à obtenir- entre 3 et 5 millions de bi-nationaux en majorité issus de pays islamiques, ce qui représente une véritable armée. Que se passerait-il si demain nous entrions en conflit avec un pays du Maghreb, tombé dans les griffes des islamistes. Et cela ne peut être considéré comme un fantasme au vu de ce qui s'est passé dans certaines unités de l'armée française ou de la marine.
Voilà qui ramène le débat sur la « déchéance » au peu de chose qu'il devrait être en regard des mesures légitimes, appropriées et urgentes qu'il faudra bien prendre et le plus tôt sera le mieux. Rappelons que bien des propositions relatives à l'urgence ont été formulées dans un passé récent par ceux-là même que la bien-pensance traite de fascistes et que le gouvernement prétendument socialiste prend en compte petit à petit, à mesure qu'il est dépassé par ce qu'il a laissé faire par lâcheté.
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