4 oct. 2017

Le chef du Front Al-Nosra syrien dans un état critique après une frappe russe.

Selon le ministère russe de la Défense, le chef du front al-Nosra en Syrie aurait été gravement blessé lors d'une attaque aérienne de l'armée de l'air russe et au moins 12 commandants de l'organisation auraient été tués.

Le ministère russe de la Défense a déclaré le 4 octobre qu'un raid aérien de l'armée russe en Syrie avait tué 12 commandants du Front al-Nosra et gravement blessé le leader du groupe djihadiste.

Le raid a été lancé grâce à des informations du renseignement militaire quant à l'heure et au lieu d'une réunion des dirigeants de l'organisation, dont son chef, Abou Mohammad al-Joulani, le 3 octobre, selon le communiqué du porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

«A la suite de cette frappe, le chef du Front Al-Nosra Mohammad al-Joulani a subi des blessures graves et multiples, a perdu un bras et se trouve dans un état critique, selon plusieurs sources indépendantes», a déclaré Igor Konachenkov.

Selon l'armée russe, qui intervient en soutien au gouvernement de Bachar al-Assad, environ 50 autres commandants ont été tués dont l'un des bras droits de Mohammad al-Joulani et plus d'une dizaine de combattants ont été blessés.

Cette opération a été menée par l'aviation russe en réaction à une attaque visant des éléments de la police militaire russe le 18 septembre dans la région de Hama, voisine de celle de Idleb (nord-ouest), qui n'avait pas fait de victime.

En représailles, l'armée russe avait déjà affirmé le 27 septembre avoir tué cinq commandants et 32 combattants de Tahrir al-Cham.

Après des mois de calme, la province d'Idleb, essentiellement contrôlée par des djihadistes dominés par l'ex-branche d'Al-Qaïda ( front Al Nosra, celui qui fait du bon boulot pour reprendre les paroles de l’ex ministre des affaires étrangère de la république hexagonale), est visée ces dernières semaines par des bombardements intenses des forces du gouvernement syrien appuyées par l'armée russe. 

Dans le même temps Dans la vallée de l’Euphrate, l’aviation russe a éliminé 304 terroristes de Daesh en deux jours

Les avions des forces russes continuent de viser les djihadistes de Daesh dans la vallée de l’Euphrate. Sept commandants du groupe terroriste, un centre d’entraînement et du matériel militaire ont été détruits par les frappes aériennes.

L’aviation russe a éliminé 304 terroristes de Daesh dans la vallée de l’Euphrate au cours des 48 dernières heures, selon le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. «Sept commandants de plusieurs niveaux ont été éliminés, y compris Abou Islam al-Kazaki, ressortissant du Kazakhstan et responsable de la coordination des opérations des groupes d’assaut de Daesh près de l’Euphrate», a déclaré le responsable tôt le 3 octobre.

En outre, les frappes des avions russes ont également anéanti un centre d’entraînement de mercenaires étrangers de Daesh,. Environ 40 ressortissants de la région du Caucase du nord ainsi qu'un groupe mobile de snipers ont trouvé la mort dans ce centre.

«Trois points de commandement, neuf avant-postes, huit chars, trois pièces d’artillerie, 17 véhicules tout-terrain équipés d’armements de gros calibre […] et quatre entrepôts de munitions ont également été détruits», a annoncé le porte-parole.

«Grâce aux actions efficaces de l’aviation russe, les troupes syriennes continuent de reprendre aux combattants de Daesh le territoire situé le long de l’Euphrate», a conclu Igor Konachenkov.

L’armée syrienne a rompu, début septembre, le siège maintenu depuis près de trois ans par Daesh autour de la ville de Deir ez-Zor, sur les rives de l’Euphrate. L’armée syrienne poursuit actuellement son opération afin de chasser complètement les terroristes de la ville, chef-lieu de la province homonyme très riche en ressources naturelles.

Dans une récente interview à RT, le ministre syrien des Affaires étrangères avait estimé que les «principales batailles» touchaient à leur fin en Syrie et que, par conséquent, le pays vivait actuellement le «dernier chapitre» de cette guerre.

Pour Moscou le soutien US aux terroristes en Syrie est le principal obstacle à la lutte contre Daesh et le terrorisme islamique.

Cité par l'agence Interfax, le porte-parole du ministère russe de la Défense, a déclaré que le soutien américain aux terroristes en Syrie était le principal obstacle à la lutte contre l'Etat islamique.

«Le principal obstacle à la destruction de Daesh en Syrie n'est pas l'efficacité des combattants du groupe terroriste, mais le soutien qu'apportent les Etats-Unis aux groupes extrémistes dans la région», a déclaré le 4 octobre le porte-parole du ministère russe de la Défense .«Apparemment, les succès de l'armée syrienne appuyée par l'intelligence militaire russe et la libération rapide de la vallée de l'Euphrate du joug de Daesh, semblent aller à l'encontre des plans de nos homologues américains», a-t-il ironisé devant une assemblée de journalistes le 4 octobre. 

Selon lui, une récente tentative des terroristes d'Al-Nosra (Al Quaida, dont il faut rappeler sans cesse qu’ils sont censés avoir abattus les tours du World trade center à New York) de mener une attaque coordonnée contre les troupes syriennes, en serait «un parfait exemple». D'après Interfax, dans la nuit du 28 au 29 septembre, environ 300 combattants de Daesh de la région de Rukban en Syrie auraient en effet été «transférés» vers la ville d'El-Karjatein, dans la province de Homs, sur des dizaines de véhicules, où ils auraient mené une attaque contre l'armée syrienne.

«Un important groupe de terroristes a contourné avec succès tous les postes cachés des troupes syriennes dans les zones des colonies de Kharbat ash-Shhomi et El-Basir. Ce n'est pas grâce à la chance, mais grâce à des données très précises qui ne peuvent être obtenues que grâce à une reconnaissance aérienne, traitées par des spécialistes, puis transférées avec soin pour mener des actes de sabotage et de terrorisme», a déclaré Igor Konachenkov. 

Dans une interview publiée ce 4 octobre 2017 dans les colonnes du quotidien pan-arabe basé à Londres Asharq Al-Awsat, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est penché sur la situation en Syrie et les actions qu'y mènent les Etats-Unis.

«Dans certains cas, les forces sous direction américaine ont indirectement encouragé d'autres terroristes à attaquer des positions stratégiques légitimement reprises par Damas, ou bien elles se sont délibérément engagées dans des provocations sanglantes contre nos forces», a-t-il notamment souligné.

Devant les déboires des terroristes islamo-sionistes, Israël demande aux USA d’être plus actifs en Syrie.

Regrettant que Bachar el-Assad soit «en dépit de tout en train de gagner la bataille», le ministre de la Défense israélien a fait appel aux Etats-Unis pour qu'ils interviennent davantage dans la région.

«Nous espérons que les Etats-Unis seront plus actifs dans l'arène syrienne et au Moyen-Orient en général», a déclaré le 3 octobre le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman dans une interview au média israélien Walla News.

Si le ministre israélien reconnait que les Etats-Unis font face à leurs propres problèmes en ce moment, il milite avec ferveur pour un engagement poussé de Washington dans la région sur le long terme. «D'une manière générale, plus ils sont actifs, mieux c'est», ajoute-t-il.

Si Avigdor Lieberman souhaite une présence plus accrue de son allié en Syrie, c'est parce qu'il n'est pas rassuré par l'état des forces en présence. «Au Nord, nous sommes confrontés aux Russes, aux Iraniens, ainsi qu'aux Turcs et au Hezbollah. Le public ne sait pas tout et c'est une bonne chose, mais c'est un engagement et un effort vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.»

L'évolution de la situation en Syrie n'est pas non plus pour le rassurer. «En dépit de tout, Bachar el-Assad est en train de gagner la bataille», a-t-il estimé. Le responsable israélien regrette surtout que le vent ait tourné de façon spectaculaire concernant le président syrien : «Tout d'un coup, tout le monde se précipite pour se rapprocher de Bachar el-Assad.» Selon lui, même les pays occidentaux feraient désormais «la queue» pour gagner les faveurs du président syrien.

En ce qui concerne le conflit syrien, Israël n'a jamais caché son inquiétude de voir deux de ses principaux adversaires régionaux, l'Iran et le Hezbollah, consolider leur présence en Syrie. 

l'armée israélienne a, à plusieurs reprises, pris pour cible l'armée de Damas ou attaqué des infrastructures militaires syriennes.

Récemment, Israël s'est distingué des autres pays de la région en apportant un soutien sans ambiguïtés au référendum pour la création d'un Etat kurde dans le Nord de l'Irak. De son côté, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, avait accusé les états unis et israel d’avoir orchestré le référendum, afin selon lui de diviser le Moyen-Orient. Il avait notamment affirmé que les deux pays souhaitaient plonger la région dans le chaos. Les Etats-Unis de leur côté, n'ont pas apporté de soutien officiel au référendum sur l'indépendance du Kurdistan.

Tout ceci retarde la création du grand israel du Nil à L’Euphrate. Nul doute que les agents d’influence sioniste infiltrés dans la mouvance patriotique et identitaire doivent être verts de rage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions