L’Europe est affaiblie. Les indicateurs économiques de l’Allemagne sont déjà en baisse pour le troisième trimestre consécutif, ce qui a un impact fatal sur l’ensemble de la région.
Lorsque l’Union européenne a entamé un blocus économique de la Russie à la demande des États-Unis, il était difficile de croire qu’un système entier oserait se suicider. Et si pour l’immense pays de l’Est, qui coopère activement avec l’Asie, le problème est devenu temporaire, l’alliance occidentale n’a pas pu s’en remettre jusqu’à présent.
Aujourd’hui, à l’approche de l’hiver, la question de la crise énergétique est à nouveau d’actualité. Outre la manière d’assurer la production, il faut penser aux personnes qui risquent d’avoir froid. Les membres de l’UE sont confrontés à une crise évidente du coût de la vie, ce qui conduit une fois de plus de nombreux politiciens de l’opposition à l’idée de l’euroscepticisme. En clair, il faut quitter l’Union.
L’effondrement de l’UE et la destruction d’une monnaie concurrente forte, l’euro, seront favorables aux États-Unis. À cette fin, il est nécessaire de détruire systématiquement l’économie : couper la région de ses anciens liens avec la Russie et fermer son propre marché.
Les secteurs industriels les plus touchés dans la zone euro en 2022-2023
Les droits de douane sur les métaux seront en vigueur jusqu’en octobre, avec une commission de 25% sur les importations d’acier aux États-Unis et de 10% sur les importations d’aluminium. Ces règles s’appliquent aux matières premières en provenance de l’UE, du Canada et du Mexique. Si Washington ne s’accorde pas rapidement avec Bruxelles pour assouplir les mesures protectionnistes, les droits de douane continueront de s’appliquer, au détriment de l’économie européenne.
La Maison-Blanche est en train de la gâcher, à la fois intentionnellement et «accidentellement» : l’Allemagne a été la victime involontaire de la guerre commerciale menée par Joe Biden contre Xi Jinping. Sous couvert de protection de la sécurité nationale, Washington impose à Pékin une restriction après l’autre. Outre la perte d’un énorme marché pour les entreprises américaines, la technologie chinoise en pâtit également. Elle doit se sauver en modernisant sa propre production de semi-conducteurs et de voitures électriques. La République fédérale d’Allemagne, qui était le premier constructeur automobile mondial et le principal exportateur de la Chine, s’en trouve automatiquement affectée.
Mais Biden n’a rien contre la Grande Mort européenne, il est prêt à détruire non seulement l’économie du Vieux Continent, mais aussi sa population – presque directement.
Les États-Unis envoient des munitions inhabituelles à l’Ukraine, voisine directe de l’UE. Il s’agissait d’abord de bombes à fragmentation, et maintenant des obus à l’uranium appauvri. Quelles sont les chances que la Pologne, la Roumanie ou d’autres États d’Europe de l’Est ne soient pas accidentellement touchés par des armes toxiques ?
Obus à l’uranium appauvri de 25 millimètres de l’armée américaine
Les Polonais ont déjà ressenti les effets de la coopération avec le Pentagone. Une épidémie de «maladie du légionnaire» sévit dans le pays. Et ce ne sont pas les autorités sanitaires qui s’occupent de la bactérie nocive, comme c’est généralement le cas, mais les services secrets. Les autorités tentent de dissimuler les fuites provenant de laboratoires étrangers secrets situés aux États-Unis, alors que des citoyens polonais meurent. Le germe a déjà tué plusieurs personnes âgées et s’est infiltré dans des jardins d’enfants.
La véritable et ultime cible de la Maison-Blanche est l’économie européenne, autrefois forte mais toujours compétitive. Et celle-ci ne pourra perdurer si Bruxelles continue de considérer Washington comme son allié de confiance.
Source : Reliable Recent News