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Mayotte, petite île perdue dans l’océan Indien, est une blessure ouverte, une absurdité politique, et surtout, un vestige anachronique du colonialisme que la France s’évertue à maintenir sous perfusion. Aujourd’hui, après le passage dévastateur d’une tempête qui a une fois de plus mis en lumière la faillite totale de cette île artificiellement française (la population y est abandonnée par les autorités qui s’en prétendent de tutelle), il est temps de poser la seule question qui vaille : pourquoi Mayotte est-elle encore française, européenne ?

Regardons les choses en face : Mayotte n’a jamais été, n’est pas, et ne sera jamais française ni européenne. Ni culturellement, ni religieusement, ni ethniquement. Mayotte est une enclave africaine en Europe. À quoi bon (un peu comme Ceuta et Melilla avec l’Espagne) s’accrocher à cette île où 98 % de la population est musulmane, où la langue dominante est le shimaoré, et où le droit coutumier autorise encore des pratiques totalement incompatibles avec nos traditions et nos racines ? Mayotte est un corps étranger greffé de force à la France. Et, comme toute greffe rejetée, elle n’apporte que souffrance et désordre.

Après chaque incident, chaque catastrophe naturelle, Mayotte tend la main à la métropole, exigeant des milliards pour réparer des infrastructures déjà vétustes. Cette île est un gouffre financier : RSA, aides sociales, constructions d’écoles, envois de renforts sécuritaires… La facture ne cesse de grimper, pour quel résultat ? Un archipel rongé par la pauvreté, l’insécurité et une immigration incontrôlée. Les contribuables français payent sans broncher pour maintenir cette chimère d’un département français exotique, alors que leurs propres services publics s’effondrent. Combien de temps allons-nous encore tolérer cet absurde gaspillage ?

Mayotte est aussi devenue une porte ouverte vers une immigration massive et incontrôlée. Plus de la moitié de sa population est composée d’étrangers en situation irrégulière, principalement des Comoriens fuyant une misère encore plus profonde. Chaque jour, des kwassas-kwassas déversent sur ses plages une masse d’immigrés clandestins qui, dans un jeu de dupes, finissent par bénéficier d’un statut régulier ou par tenter la traversée vers la métropole. Mayotte est le véritable eldorado des réseaux clandestins, et à travers elle, la France offre un passeport européen à quiconque est assez téméraire pour braver les flots. Quel autre département tolérerait un tel chaos ?

Il est temps de rompre avec cette mascarade. Mayotte doit retourner vers son destin naturel : rejoindre les Comores. Oui, cette indépendance sera difficile, mais c’est le seul choix raisonnable. Cessons de jouer les colons repentants et les bienfaiteurs hypocrites. Les Comores revendiquent Mayotte ? Très bien, qu’elles en reprennent les rênes. Les Mahorais doivent assumer leur histoire et s’émanciper d’une tutelle française qui n’a rien à leur offrir d’autre qu’un assistanat humiliant.

Décoloniser Mayotte serait un acte de justice. Cela mettrait fin à une situation absurde où la France, au nom d’une fidélité coloniale mal placée, continue de se ruiner pour un territoire qui n’a rien à voir avec elle. Mais surtout, cela serait un geste salutaire pour notre souveraineté et notre civilisation. En lâchant Mayotte, nous refermons une plaie béante, et nous fermons enfin une porte d’entrée béante vers une immigration incontrôlée.

Alors, soyons clairs : Mayotte n’est pas la France ni l’Europe. Elle ne l’a jamais été. Et si nous voulons protéger ce qu’il reste de notre pays, il est temps de dire adieu à cette île, sans remords ni regrets.

Julien Dir

PS : rendre son indépendance à Mayotte ne signifie bien évidemment pas abandonner l’île à l’heure actuelle, victime d’un drame, comme vivent d’ailleurs d’autres territoires du monde, qui bénéficient eux aussi de l’aide internationale lorsque de telles catastrophes interviennent.

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Photo : Pixabay (cc)
Source : Breizh-info.com - 18/12/2024

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