Décryptage
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 96
Introduction : La promesse et la trahison du libéralisme
Le libéralisme, autrefois présenté comme l'aboutissement final de l'organisation politique humaine, promettait la liberté, la dignité et la prospérité pour tous. Issu des Lumières et défendant des valeurs telles que les droits individuels, la démocratie et le libre marché, il revendiquait une supériorité morale sur toutes les autres idéologies. Pourtant, aujourd'hui, nous assistons à l'effondrement de ces promesses. L'ordre libéral a dégénéré en un appareil de domination, menant des guerres au nom de la paix, imposant des sanctions qui étouffent les nations et exportant un nihilisme culturel déguisé en « valeurs universelles ».
Lire la suite : La montée de la résistance civilisationnelle
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 189
Lorsque Révolte contre le monde moderne (Rivolta contro il mondo moderno) a été publiée pour la première fois en Italie en 1934, le livre est passé presque inaperçu. Non pas qu'il n'ait pas trouvé ses lecteurs, car son auteur, le baron Julius Evola (1898-1974), alors âgé de trente-cinq ans, était déjà suffisamment célèbre dans certains cercles (artistiques, hermétiques, philosophiques et politiques), mais il a été écarté par les autorités locales. Six ans plus tôt, en 1928, au moment même du rapprochement de l'État italien avec l'Église catholique, qui aboutira bien vite à la conclusion des accords du Latran, le baron doit faire face à des attaques indiscriminées tant du côté catholique que du côté du régime - fasciste -, après avoir publié un recueil de ses essais sous le titre Imperialismo pagano (Impérialisme païen). Cela n'a cependant fait que contribuer à la notoriété du titre et de l'auteur. Cette fois, donc, les adversaires d'Evola ont décidé de passer son œuvre plutôt sous silence...
Lire la suite : L'histoire de « Révolte contre le monde moderne », le livre-culte de Julius Evola
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 214
On va laisser en parler un qui a le don de les énerver, les médias et les « élites », j’ai nommé Alexis Carrel. Prix Nobel de médecine quand même, et grande star en Amérique à l’époque de Roosevelt. Le chirurgien avait enlevé ses gants pour dire ses quatre vérités, car il savait avant les Orlov, Kunstler et autres collapsologues que nous étions bien condamnés. On cite l’édition américaine que le prestigieux Carrel avait présentée à New York avant la Guerre :
Lire la suite : Alexis Carrel et notre civilisation destructrice
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 183
Les deux fondateurs de l'anti-américanisme philosophique sont Edgar Poe et Charles Baudelaire ; le premier dans ses contes, le deuxième dans ses préfaces. La France et sa petite sœur Amérique sont les deux pays à avoir fourni les plus belles cohortes d'antimodernes depuis les révolutions. Souvent du reste on retrouve le thème commun de la nostalgie dans les grands films américains (voyez Naissance d'une nation, la Splendeur des Amberson, l'Impasse de De Palma). Et la rage de Baudelaire contre « la barbarie éclairée au gaz » vaut celle d'Henry Miller avec son « cauchemar climatisé ».
Lire la suite : Poe et Baudelaire face à « l'erreur américaine » par Nicolas Bonnal
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 176
« Tous s’en remettent sur les étrangers pour les décharger de leurs devoirs et de la fatigue de penser, d’imaginer, de vouloir (Journal, Gallimard). »
La désolation de notre vie politique et la disparition de toute volonté nationale tourmente en France une petite minorité de nostalgiques et de souverainistes. Mais cette catastrophe est ancienne : on va le voir avec un vieux maître lui-même maudit.
Lire la suite : Drieu La Rochelle et la démission de la France
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 143
Investi 47e président des États-Unis d’Amérique le 20 janvier 2025, Donald Trump a atteint le centième jour de son mandat le 30 avril dernier. En dix décades, le locataire de la Maison Blanche a déjà bouleversé son pays, l’économie mondiale et les relations internationales. Dès le premier jour de sa présidence, il a signé vingt-six executive orders qui correspondraient en France à des ordonnances gouvernementales. Par comparaison, en 2021, Joe Biden en signa dès la fin de son investiture le 20 janvier 2021… neuf ! Cent jours plus tard, ce sont finalement cent quarante-trois décrets présidentiels qui ont été pris. Lors de son premier mandat en 2017, surpris par sa victoire face à Hillary Clinton et peu soutenu par les caciques proto-démocrates d’un parti républicain soumis aux injonctions de la gauche culturelle, Donald Trump n’avait signé que vingt-quatre décrets présidentiels en une centaine de jours.
Lire la suite : Ces cent jours qui ont frappé le monde par Georges FELTIN-TRACOL
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 281
Photo : Vladimir Astapkovich/Photo host agency RIA Novosti via AP)/XSG121/25129297788103/POOL PHOTO/2505091020
La Russie, une « armée apprenante » plus puissante qu’au début de la guerre
La perception de l’armée russe oscille entre puissance menaçante d’un côté et faiblesse dérisoire de l’autre. Mais au cours de cette guerre, elle a beaucoup appris.
À quelques mois d’intervalle, la Russie aura introduit sur le champ de bataille un missile balistique expérimental de portée intermédiaire, l’Orechnik, qui a frappé la ville de Dnipro à près de Mach 10, et… des ânes pour sa logistique. Voici résumé à grands traits, volontairement forcés, l’état de la « deuxième armée du monde » telle qu’elle est souvent décrite, dessinant dans les esprits la forme d’une montagne russe ne cessant jamais d’alterner entre deux états opposés, celui d’une puissance menaçante d’un côté, celui d’une faiblesse dérisoire de l’autre. Un pays qui dépiaute des machines à laver pour trouver les composants électroniques qui lui manquent ; des soldats qui se déplacent en trottinette sur les routes du Donbass ; des chars dont les tourelles sont « satellisées » sous le coup des drones ukrainiens…
Lire la suite : La Russie, une « armée apprenante » plus puissante qu’au début de la guerre
- Détails
- Catégorie : Décryptage
- Clics : 172
Bien que la métapolitique soit une tactique fondamentale et puissante, originaire d'Europe, je pense que nous pouvons apprendre et emprunter des stratagèmes aux métapolitologues des autres continents. Dans cet article, je présenterai trois éminents métapolitologues d'Amérique du Nord, d'Amérique du Sud et d'Asie respectivement. La plupart des gens pensent que la métapolitique précède la politique réelle, en adoptant une approche longue et lente pour une transformation culturelle avant le succès électoral. Cette approche est très similaire à l'approche « Yin » de la cosmologie et de la sagesse chinoises. Récemment, certains penseurs européens ont commencé à estomper la frontière, suggérant que la métapolitique devrait également être liée à la pratique politique. J'aborderai également cette question sous l'angle du stratagème.
- La Grande Interview de Jacques Baud. Ce que nous TOUS devons savoir sur la guerre en Ukraine.
- Une haine plus que millénaire sépare musulmans et hindous
- France d’abord !
- Terres rares et terres contestées
- La pluralité des civilisations, une guerre inévitable ? (Feliks Koneczny)
- Sur l'identité européenne par Robert Steuckers
- L’interdiction chinoise d'exporter des métaux rares pourrait paralyser le complexe militaro-industriel américain
- Trump et le Projet Esther : liberté d'expression et Palestine
- 21 avril 753 : et Rome naît d’une frontière
- Pourquoi la CEDH protège le secret maçonnique ?