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La Sardaigne continue de fasciner la recherche historique même en dehors de l'île mystérieuse: cette fois, au milieu des spéculations et des controverses, la civilisation nuragique conquiert le territoire archéologique de l'Égypte ancienne avec de nouvelles études sur le mythique Shardana qui gardait le pharaon.

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L'archéologue égyptien Mohammed Elsayfi a exposé à la communauté scientifique une nouvelle version historique selon laquelle « la momie du général Sobek Um Shaf (ci-dessous), commandant de l'armée de Ramsès II, révèle qu'il était blond et portait une barbe. Cela suggère qu'il appartenait à l'un des peuples de la mer, dont était composée la garde personnelle du roi... Peut-être un Sarde. Ramsès aurait fait construire un quartier pour les Sardes à Memphis (Égypte) il y a 3270 ans ».

 

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Nouvelles études sur le mythique Shardana

« L'identité de Shardana et des Peuples de la Mer est toujours débattue, malgré les nombreuses preuves apportées par Giovanni Ugas, dont les thèses sont contestées par certains de ses collègues », a commenté Antonello Gregorini sur la page Facebook Nurnet - la Rete dei Nuraghi. Mohamed Elsaify est un archéologue égyptien dont le profil est rempli d'images de la civilisation égyptienne. La lecture d'une phrase, explicite et nette, comme celle-ci, confirme combien il y a encore à découvrir ou à comprendre, à interpréter et à communiquer sur notre histoire ancienne. Toujours sur la plateforme sociale de Mark Zuckerberg, une large discussion s'est ouverte ces dernières heures sur les récentes déclarations de l'égyptologue Elsayfi.

 

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L'ADN sarde dans les études universitaires

Alors que les adeptes les plus passionnés de la civilisation nuragique saluent la nouvelle de l'existence d'ancêtres insulaires aux cheveux blonds, sur le front académique, les affirmations de l'archéologue égyptien ont été vigoureusement contrées et ridiculisées. Ce n'est toutefois pas la première fois que l'ADN sarde se retrouve au centre d'études universitaires. De la célèbre momie sud-tyrolienne de Similaun à d'autres découvertes européennes et méditerranéennes, la recherche génétique a croisé le sang nuragique ancien à plusieurs reprises.

 

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Serramanna la bête

Depuis des années, de fortes revendications sur la Shardana viennent de France à travers les livres de l'égyptologue Christian Jacq. Selon l'historien français, le féroce guerrier Shardana Serramanna, que le pharaon Ramsès voulait à la tête de sa garde personnelle, malgré ses plus de cinquante ans, n'a jamais perdu sa force imbattable, ce qui lui a valu l'appellation de « bête » et de « colosse ».

 

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Dans le premier livre de sa série, l'écrivain parisien raconte la scène dans laquelle un farouche guerrier à la tête d'hommes armés débarque en Égypte et se heurte à l'armée du pharaon. Ce dernier, fasciné par la grande taille et le tempérament du chef, a vaincu l'envahisseur et l'a enrôlé comme garde du corps. Dans le même texte, Jacq raconte un épisode ultérieur où le fils du pharaon, Merenptah, défia en duel le guerrier Serramanna pour affirmer sa vaillance: « Armé d'une cuirasse articulée, d'un casque orné de cornes surmonté d'un disque de bronze et d'un bouclier rond, le Sarde lança des coups d'épée sur le bouclier rectangulaire du fils de Ramsès, l'obligeant à battre en retraite. Le pharaon avait demandé au commandant de sa garde personnelle de ne pas épargner son adversaire; comme Merenptah voulait prouver sa vaillance sur le champ de bataille, il ne pouvait rêver d'un meilleur rival ».

 

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Le mythe liant la Sardaigne à la civilisation des pharaons trouve une nouvelle confirmation

Malgré la grande différence d'âge, l'affrontement entre les deux était très dur et, jetant l'épée triangulaire typique de la Shardana, le guerrier sarde a défié l'héritier pharaonique avec ses poings, chargeant de front et assommant son adversaire. Impressionné par cette énième démonstration de force et de technique au combat, Ramsès promut Serramanna à la tête de l'armée égyptienne dans l'idée de la renouveler militairement. Évidemment, dans ses livres, l'écrivain français romance l'histoire en faisant des suppositions parfois fantaisistes, mais, suite à certaines études universitaires, le mythe liant la Sardaigne à la civilisation des Pharaons semble de plus en plus corroboré. Deux civilisations anciennes et mystérieuses qui pourraient un jour dévoiler les secrets les plus profonds de la Méditerranée. Elles continuent à fasciner les chercheurs et à enthousiasmer les investigateurs de l'histoire indo-européenne.

Andrea Bonazza

Source: https://www.ilprimatonazionale.it/cultura/sardegna-egitto-shardana-guardia-faraone-234349/

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