AuteurBlanche. Paru sur Blanche Europe.
Publié le26 Sep, 2017.
L’attaque de l’église d’Antioch
Les médias américains et internationaux ont rapporté la fusillade.
La Croix :
Une fusillade a eu lieu, dimanche 24 septembre, à la fin de la messe dominicale à l’Église du Christ du quartier d’Antioch, dans le sud-ouest de Nashville, capitale de l’État du Tennessee (sud des États-Unis). Un homme armé a ouvert le feu, pour une raison indéterminée.
Selon Don Aaron, porte-parole de la police de Nashville, « un Afro-américain âgé de 26 ans » est arrivé en voiture devant l’église et a tiré sur une fidèle qui sortait du bâtiment. Celle-ci est décédée « sur le parking ».
Il est ensuite entré dans le lieu de culte où se trouvait une cinquantaine de paroissiens. Il a tiré plusieurs fois, blessant six personnes, avant de frapper à coups de crosse le portier de l’église qui s’interposait.
L’auteur de l’attaque est un noir. D’ailleurs, même si la police ne l’avait pas révélé, c’est limpide vu son ratio minable : pas une personne tuée à l’intérieur de l’église alors qu’il attaquait avec une arme à feu des gens sans défense !?
La plupart des paroissiens de l’église étaient blancs, quoiqu’il apparaisse qu’ils sont infectés de gauchisme virulent et voyaient les enfants métis comme des petits chéris du Seigneur Jésus.
Toutes les victimes de l’attaque sont blanches.
Une « raison indéterminée », nous dit-on…
Le tireur a ensuite retourné l’arme contre lui mais s’est seulement blessé.
On lit cette affirmation dans les quelques articles de la presse francophone que j’ai consultés ; qui se copient apparemment tous les uns les autres. Cependant, une image différente émerge à la lecture de la presse américaine, où il est ouvertement affirmé que loin d’avoir retourné son arme contre lui-même, l’attaquant black s’est tout bonnement tiré dessus avec sa propre arme à feu lors de la lutte avec le portier qui tentait de le désarmer.
C’est d’autant plus pathétique que le tueur black est énorme alors que le portier blanc est un petit gringalet, si pathétique qu’il a fait un enfant avec une afro-américaine.
Le moteur de la voiture du tireur tournait toujours à l’arrivée de la police, a ajouté Don Aaron. « Apparemment, il ne s’attendait pas à ce que quelqu’un de courageux comme le portier intervienne », a-t-il dit.
Les pompiers de Nashville ont indiqué sur leur compte Twitter que tous les blessés avaient été transférés dans les hôpitaux des environs. La majorité des victimes « sont des adultes âgés », ont précisé les pompiers.
L’homme, qui avait plusieurs armes sur lui, a été identifié. Mais la police « souhaite poursuivre son enquête avant de dévoiler son identité », a ajouté le porte-parole. Celui-ci n’a pas non plus donné de détails sur le mobile du geste du meurtrier, indiquant qu’il n’y avait pour l’instant « aucun lien établi » entre le tireur et l’église ou ses paroissiens.
Comme la présence de photographies plus tôt dans l’article pouvait le laisser deviner, l’identité du tueur a depuis été dévoilée : Emanuel Kidega Samson – dont on a aussi appris qu’il s’agit d’un natif du Soudan.
Ce n’est pas la première fois qu’une fusillade a lieu dans une église aux États-Unis – pays où le port d’armes est autorisé par la Constitution. En juin 2015, Dylann Roof, partisan de la suprématie blanche, avait tué neuf paroissiens dans l’église de l’Emmanuel à Charleston (Caroline du sud), symbole de la lutte des Noirs contre l’esclavage. En janvier dernier, ce criminel ayant agi pour des motifs racistes a été condamné à la peine capitale.
L’évident parallèle avec l’affaire Dylann Roof
Plusieurs médias ont fait une comparaison avec l’affaire Dylann Roof, parce qu’il s’agit de la précédente tuerie dans une église américaine, mais ils ne sont pas allés plus loin. Ainsi par exemple, dans la presse francophone, on a le droit aux divers médias sortant un petit article sur l’affaire, avant de l’oublier – tous les articles francophones indexés par Google News datent ainsi du 24 ou du 25 septembre, aucun ne datant de ce mardi 26 septembre ; pour par exemple indiquer les derniers développements de l’affaire, ou rentrer dans des critiques politiques comme l’affaire Roof en fut l’occasion.
Le cas de la presse anglophone est plus caricatural encore – on y trouve bien des articles plus récents livrant de nouveaux développements, mais c’est minuscule comparé à l’attention et à l’indignation médiatique énormes, qui s’étaient prolongées pendant des semaines, face à Roof.
Que devons-nous faire comme société quand quelqu’un tire sur les gens dans une église ?
Eh bien, l’épisode Dylan Roof nous a déjà fourni un bon modèle.
D’abord, assurez-vous de placer la culpabilité sur la race toute entière du tueur.
Ensuite, commencez une campagne pour rendre leur drapeau illégal. Dans le cas de Roof, il s’agissait du drapeau confédéré.
Enfin, traquez les sites internets que le tireur a pu lire et militez pour les faire fermer – ou au moins les impliquer dans le crime.
Je suis certain que les choses vont suivre la même procédure avec ce tireur noir. N’est-ce pas ?
Et comme personne n’aurait pu le deviner, on attend toujours le premier article de la presse dominante qui se contenterait ne serait-ce que d’imputer un motif racial aux agissements du tueur.
Pourtant, des éléments aggravants sont là. Ainsi, on a appris que le tueur portait une cagoule. Ceci suppose un élément de préméditation supplémentaire.
Une recherche des publications du tueur sur les réseaux sociaux (en) confirme un fort sentiment racial noir (peu étonnant) et une claire sympathie pour des groupes comme les Blacks Panthers ou des gens comme Mugabe.
Conclusion
Quand un blanc tue des noirs dans une église, c’est l’occasion pour le (((système))) d’un militantisme effréné afin de diaboliser et culpabiliser les Blancs, pour justifier leur remplacement racial et pour les affaiblir politiquement. Quand un noir tue une blanche et blesse plusieurs blancs dans une église, c’est une affaire au mobile incompréhensible, un simple fait divers traité avec discrétion.
Le deux-poids deux-mesures et l’hypocrisie phénoménale de la presse dans sa haine anti-blanc est on ne peut plus clair.