L’Europe réelle, celle des Peuples de Yann FOUERE, celle des Ethnies de Jean MABIRE ou celle des Patries charnelles de SAINT-LOUP, cette Europe qui a bercé nos rêves de jeunesse, loin de l’Etat profond américain et de l’Etat soviétique d’antan, a -t-elle avancé d’un pas depuis la création de l’Union Européenne ?
Quand le rideau de fer de l’esclavagisme rouge est tombé – sans la moindre intervention occidentale – on pouvait s’attendre à l’éveil d’un Printemps européen. Une Europe enfin souveraine et délivrée du danger bolchevique. C’était sans compter sur Washington qui entendait conserver sa domination sur l’Europe de l’Ouest, via l’OTAN, et agrandir sa sphère d’influence sur les pays de l’Est européen enfin libérés.
Trahissant ses engagements passés auprès des Russes, l’OTAN a vassalisé au fil des ans, l’ensemble des pays européens de l’ex-bloc soviétique. Opération militaro-politique en l’absence de toute menace de la Fédération de Russie. De facto, ce principal concurrent pour la domination du monde étant sur la touche, l’humeur belliqueuse des USA s’est alors déchainée sur tous les continents de la planète (Serbie, Irak, Lybie, Syrie, Afghanistan…).
A chaque fois, la propagande atlantiste a invoqué « l’Etat de droit », le « Droit international », la « Guerre du droit » et autres formules creuses, pour justifier ses agressions. Des guerres ou révolutions, la plupart suscitées par les décideurs mondialistes d’outre-atlantique. Et cautionnées invariablement par nos dirigeants européens d’une servilité inouïe.
Or, le Droit en lui-même n’a rien à voir à l’affaire. De tous temps, c’est la FORCE qui crée le DROIT et l’accompagne. Et ce n’est pas l’habillage sémantique employé, même estampillé « ONU », qui changera cette loi intangible. Leur Droit international apparait pour ce qu’il est : le Droit institué par les ploutocraties pour régenter la planète à leur profit. Et la Force qu’ils emploient, c’est l’OTAN !
Mais l’OTAN est avant tout, une machine de guerre redoutable au service des intérêts US. Plus exactement des puissances financières et occultes qui dirigent l’Etat nord-américain. Or, sa volonté de conquête est sans limite. Ainsi, malgré la dissolution des Forces du Pacte de Varsovie, l’OTAN a installé ses bases depuis 1999 en Tchéquie, Hongrie et Pologne. Puis en 2004 en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie. Puis en 2009 en Albanie et Croatie. Enfin, en 2017 au Monténégro et en 2020 en Macédoine du Nord.
La guerre frappe à notre porte
Et aujourd’hui, la guerre est à nos portes. C’est la Guerre en Ukraine que nos perroquets de l’information persistent à qualifier de pays d’Europe menacé par un pays extérieur. Fabuleux mensonge ! Car une communauté historique et de sang unit étroitement Ukrainiens, Biélorusses et Russes qui descendent tous trois de l’Ancienne RUS. Bien évidemment, nos médias menteurs se gardent de dire que l’Ukraine est le berceau de la Russie. De la même façon, que le Kosovo était celui de la Serbie, lors des bombardements libérateurs des puissances ploutocratiques.
Belle propagande de guerre que voilà, qui nous fait découvrir un conflit qui a commencé en réalité en 2014 par des bombardements incessants de populations et d’installations civiles dans l’Est de l’Ukraine. Bombardements du seul fait du Pouvoir de Kiev. Bombardements sur ses propres citoyens. Bombardements causant quelques treize mille morts. Dans l’indifférence totale des médias occidentaux….
Sans le coup d’Etat de Maïdan fomenté par Washington, sans l’expansionnisme de l’OTAN en Ukraine, sans la guerre menée par leur marionnette ukrainienne contre ses populations russophones, l’armée russe ne serait pas intervenue. Dans ce conflit, Poutine défend les intérêts stratégiques de son peuple pour sa sécurité. Tout à l’opposé des dirigeants occidentaux qui livrent sans état d’âme, leurs peuples à l’appétit insatiable de l’oligarchie mondialiste et leurs sols aux masses du tiers-monde.
Du fait de la politique américaine d’encerclement de la Russie menée tambour battant et des tentatives de déstabilisation des anciens partenaires de la Russie, il était INEVITABLE que ces provocations entraineraient l’intervention armée de Poutine. Sans celle-ci, cet Etat artificiel qu’est l’Ukraine, allait devenir une plateforme avancée de l’OTAN dans le flanc de la Russie. Or, le Gouvernement US a-t-il toléré l’installation de missiles soviétiques à Cuba en 1962 ?
Dans ce conflit, nous voyons l’affrontement de deux conceptions-du-monde antagonistes : l’’une mondialiste, matérialiste, hédoniste et décadentiste, l’autre souverainiste et traditionnelle. Que demain, l’Ukraine intègre l’Otan et que la Russie soit balayée par une révolution orange, il en sera fini de la Renaissance de l’Europe. La défaite de Poutine, signifierait la défaite de la Russie chrétienne et européenne. La ruine, aussi, de nos racines indo-européennes déjà passablement corrompues dans cette création américaine qu’est l’Union Européenne. En résumé, la mort sans résurrection possible de l’essence européenne.
Pour les Européens qui aspirent à une Europe libérée de l’hégémonie malfaisante du mondialisme financier et apatride, Poutine représente assurément le dernier REMPART sur notre continent. C’est un choix par défaut et non d’adhésion idéologique. A l’évidence, cette intervention russe en Ukraine, c’est un coup d’arrêt à l’expansionnisme de l’OTAN. Et c’est tant mieux.
Alors que notre pays est ouvert à toutes les invasions civiles, à toutes les déviances sociétales, on ne peut qu’applaudir un pays qui fait corps avec son dirigeant, contre les menaces extérieures. L’Etat russe n’est pas aux mains des puissances d’argent et des lobbies internationaux qui régentent le monde occidental. Tout comme la Chine. Ce qui enrage profondément l’oligarchie mondialiste. Comme à l’époque où elle vit s’opposer à elle, l’Allemagne dont « le crime impardonnable avant la seconde guerre mondiale fut sa tentative de séparer sa puissance économique du système commercial mondial, et de créer son propre mécanisme d’échange, ce qui aurait empêché la Finance mondiale d’en tirer profit » (CHURCHILL à Lord Robert BOOTHBY, cité dans Propaganda in the Next War de Sidney ROGERSON).
Les événements politiques d’hier et d’aujourd’hui, nous démontrent qu’aucun obstacle ne doit s’ériger contre les financiers internationaux et leur mainmise sur la marche du monde. Condition suprême pour l’instauration de leur gouvernement mondial.
Non à une nouvelle guerre civile européenne
Prenons conscience que le conflit en Ukraine ne concerne en rien les pays européens. Il oppose avant tout l’Etat profond américain – et son bras armé, l’OTAN – à la Fédération de Russie. Malgré tout, nos « élites » européennes mettent de l’huile sur le feu. Elles fournissent des armes à un pays belligérant et poussent à la guerre par des propos belliqueux et des batteries de sanctions. Par cela même, elles mettent gravement en danger l’existence même des peuples européens, qu’elles trahissent.
A l’évidence, cet alignement de l’oligarchie européenne, sur les positions de l’Etat profond US atteste, après les bombardements de la Serbie en 1999, que l’UNION EUROPEENNE reste, plus que jamais, un PROTECTORAT de l’Etat fédéral américain.
C’est pourquoi l’Europe doit sortir au plus tôt de l’OTAN. L’Europe n’a nul besoin de cette organisation belliciste sur son sol. Quand on voit, avec quelles difficultés, l’armée Russe occupe le terrain ukrainien pour faire tomber Kiev, on peut douter sérieusement que cette armée envisage un jour de conquérir l’Europe. Cette menace russe relève, donc, du pur fantasme chez les pitres occidentaux qui nous gouvernent. Lesquels, dans leur démarche suicidaire sont capables du pire !
Hors de question de servir de chair à canon pour la Finance internationale, comme lors du Second conflit mondial. Ceux qui s’engageraient en croyant servir des idéaux démocratiques, serviraient en réalité les sombres desseins des Sages de Davos, de la Trilatérale, du Bilderberg Club, du C.F.R, etc., qui planifient la mort de nos Nations.
Que disparaisse l’Union Européenne, avec ses technocrates, ses clowns et ses lobbies.
Pour que vive demain, l’Europe de Dublin à Vladivostok !
Jakez GWILLOU (30 juin 2022)