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Depuis quelques années déjà je m’évertue à convaincre que nous n’aurons pas d’autre issue que de faire valoir nos droits parce que nous sommes les peuples premiers autochtones européens, victimes d’une entreprise de destruction par une colonisation inédite menée par une oligarchie au service d’autres causes.

La déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones doit être urgemment mise en avant par tout ceux qui veulent réellement défendre la vie et la liberté des peuples européens. La résolution sur leurs droits adoptée par l’Assemblée générale le 13 septembre 2007 est opposable à nos États, nos ministres et nos forces de l’ordre.

Quelques rappels sont essentiels, et pour ma part, comme beaucoup de lecteurs, j’attends impatiemment des positions rapides et officielles de Zemmour, Le Pen ou Bardella, car nous ne pourrons plus soutenir un personnel politique qui manque de clarté sur ces questions qui conditionnent la survie des peuples autochtones européens. 

Le texte dont je cite ici des extraits est à largement diffuser pour créer une culture de la défense de ce que nous sommes. Lien :

UNDRIP_F_web.pdf

« Les peuples autochtones dans l’exercice de leurs droits ne doivent faire l’objet d’aucune forme de discrimination » (p.3)

Et nous y sommes aujourd’hui en Europe :

« Les peuples autochtones ont subi des injustices historiques à cause, entre autres, de la colonisation et de la dépossession de leurs terres, territoires et ressources, ce qui les a empêchés d’exercer, notamment, leur droit au développement conformément à leurs propres besoins et intérêt. » (p.3)

« Le respect des savoirs, des cultures et des pratiques traditionnelles autochtones contribue à une mise en valeur durable et équitable de l’environnement et à sa bonne gestion. » (p.3)

Ces préambules s’appliquent aux peuples premiers européens et le gouvernement Britannique travailliste est en train de les bafouer en lançant une campagne de répression contre les peuples premiers d’Angleterre au profit de populations colonisatrices agressives. 

Citons maintenant quelques-uns de ces articles qui doivent permettre à nos amis Anglais de se constituer en parti de défense des droits des peuples premiers d’Angleterre, d’Irlande et d’Écosse. 

« Article 3 : les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. » (p.8) 

Au titre de l’article 3, nous, peuples autochtones européens, devons déclarer irrecevables les élections démocratiques incluant des populations coloniales étrangères qui visent à la destruction des droits des peuples premiers. Nous devons nous constituer sur nos territoires en institutions démocratiques directes et organiser de nouvelles élections partout en Europe, où seuls les peuples premiers voteront pour décider de leur représentant en assemblée constituante des territoires autochtones, c’est-à-dire constituer des territoires libres dans lesquels les forces de l’ordre coloniale n’auront aucun droit de police, sans l’aval des parlements locaux, seuls autorisés à faire appel à des forces de maintien de l’ordre. Et cela se développe dans les articles suivants

« Article 4 : les peuples autochtones … ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales ...  » (p.9)

Au titre de l’article 4, nous, peuples autochtones européens, devons interdire l’intrusion des administrations coloniales des États qui nous sont ouvertement hostiles et donner droit à nos seules assemblées locales de légiférer sur les pouvoirs administratifs, fussent-ils exécutés par les administrations d’État. Les fonctionnaires des États seront responsables personnellement selon les droits des territoires autochtones, du respect des seules délégations qui leur auront été accordées par les représentants des peuples autochtones sur leur territoire.

« Article 5 : les peuples autochtones ont le droit de maintenir et de renforcer leurs institutions politiques, juridiques, économiques, sociales et culturelles distinctes. » (p.9)

Au titre de l’article 5, nous, peuples autochtones européens, devons le plus rapidement possible élire des représentants qui auront signé la déclaration des Nations Unies et se seront publiquement engagés à agir dans le seul but de la défense permanente des droits du peuple autochtone, dont ils auront reçu mandat. Il appartient à nos populations autochtones sur nos territoires de déterminer les lois applicables jusqu’à légiférer librement et contradictoirement avec les juridictions coloniales aujourd’hui discriminatoires à leur endroit, celles de l’Union Européenne et des États coloniaux actuels.

J’invite le lecteur à lire cette remarquable déclaration et je termine avec le début de l’article 8, essentiel :

« Article 8 : les autochtones, peuples et individus, ont le droit de ne pas subir d’assimilation forcée ou de destruction de leur culture. » (p.10)  

Au titre de l’article 8 dont l’alinéa e) : « toute forme de propagande dirigée contre eux dans le but d’encourager la discrimination raciale ou ethnique ou d’y inciter. » (p.10), nous devons prendre position contre le premier ministre Britannique et dénoncer les médias occidentaux qui s’adonnent massivement à une campagne de propagande discriminatoire, diffamatoire et incitatrice à la haine raciale contre les peuples premiers et les menaces proférées par les travaillistes anglais doivent faire l’objet d’une condamnation par l’ONU.

Je me permets ici d’inviter tous les lecteurs de Riposte Laïque, s’ils partagent ce point de vue, à en faire publicité auprès de tous les élus, dont particulièrement, les très silencieux représentants du RN ou de Reconquête. L’Europe est victime d’une agression coloniale sans précédent avec pas moins de 1,5 millions de colons importés en Angleterre ces deux dernières années. Les démocraties des peuples premiers européens sont indispensables, et l’arrêt de la déportation massive, que j’ai dénoncée dans un article hier, doit être immédiate pour que nous mettions fin à ce trafic massif d’êtres humains.

La situation en Angleterre donne raison à ce diagnostic avec des forces de police devenues objectivement des forces d’occupation au service des colons et colonisateurs. Bien évidemment, les territoires autochtones doivent rapidement dénoncer les États coloniaux qui les gèrent et ne leur reconnaître aucun droit. La conséquence la plus immédiate sera une tension sur la liberté fiscale et le droit d’imposer et de restituer à ces territoires l’impôt collecté qui leur revient pour en assumer la gestion. Il est urgent de faire échec à cette colonisation, dont personne ne peut nier la réalité en Angleterre.

Pierre-Antoine Pontoizeau - 8 août 2024

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